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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 22:34

Déclaration d'Axel Möller avant sa condamnation, le 26 octobre 2011.


                Si maintenant je renonce au plaidoyer de mon avocate, ce n'est pas parce que je serais mécontent de la prestation qu'elle a livrée jusqu'ici ou parce que j'aurais avec elle un problème personnel, mais bien parce que dans ce genre de procès où, comme nous le savons tous, le jugement est d'ores et déjà arrêté, je tiens un tel plaidoyer pour une sorte de jeu superflu en forme de charade.

                J'en profite donc pour remercier de ses efforts mon avocate et me charger moi-même des derniers mots de conclusion de cette affaire.

                J'invite le tribunal, s'il le veut bien, à considérer ma présente déclaration à la fois comme un plaidoyer personnel et comme ce qu'il est convenu d'appeler les derniers mots revenant à l'accusé.

                Il n'est pas dans mes intentions d'ennuyer le tribunal ou le public avec d'interminables considérations sur les atteintes à la liberté d'opinion par rapport à ce que dit la loi sur les libertés fondamentales dont je sais qu'aux gens de mon orientation politique ou bien elles sont refusées ou bien elles ne s'appliquent qu'après de longues et dégradantes chamailleries devant diverses instances judiciaires.

                Le texte de l'acte d'accusation prouve suffisamment, me semble-t-il, le genre d'absurdités et d'affirmations grotesques qu'on a jugées nécessaires de présenter pour me retirer de la circulation au moins pour un temps.

                J'aurais souhaité qu'aux lieu et place d'un tel ramassis de choses inutiles, primitives et empreintes d'une bassesse non exempte de naïveté le parquet trouve quelques motifs sérieux en vue d'obtenir mon exclusion temporaire de la société.

                C'est pourquoi je voudrais simplement compléter ce qui, dans mes "aveux" lus par le procureur Blume, a pu être jugé comme quelque peu superficiel ou insuffisant. Je veux dire par là que dans ce qui m'est reproché par l'accusation [50 chefs d'accusation au total - NdT] il n'y a pas un seul des articles que j'ai publiés dans Altermedia qu'après coup je regretterais ou voudrais modifier, et cela même si l'on me promettait en échange une réduction de peine. Tout ce que j'ai écrit * ce pourquoi je suis accusé * a été écrit conformément à ce que je pense.

                Quant aux lettres et commentaires de lecteurs [également mis à charge d'Axel Möller dans l'acte d'accusation - NdT] je dois reconnaître qu'au nom de la liberté d'opinion j'ai trop généralement et avec beaucoup d'indulgence laissé à ces lecteurs la possibilité de s'exprimer. A la réflexion cela a peut-être été une erreur, bien qu'il ne faille pas oublier que des adversaires politiques ont pu aussi s'exprimer. Néanmoins je ne regrette pas d'avoir agi ainsi, même si cela se tourne à mon désavantage avec une aggravation de la peine qui me sera infligée pour l'expression d'idées dont finalement je ne suis pas responsable.

                Je voudrais toutefois souligner ici que je suis et ai toujours été d'avis qu'une opinion ne devrait jamais pouvoir être réprimée au seul motif qu'elle serait ressentie par moi ou par d'autres comme étant sotte ou fausse. En conséquence je précise qu'aujourd'hui je me comporterais comme jadis, c'est-à-dire que je continuerais à laisser aux auteurs de commentaires toute liberté de s'exprimer. Et ceci d'autant plus que je ne vois rien dans les commentaires qui me sont reprochés ce qui d'une quelconque façon pourrait être qualifié de pénalement répréhensible.

                J'ai même pu me rendre compte dès le premier jour du procès que dans ce pays il était manifestement plus opportun d'exprimer des menaces de mort ou de violence sur des bâtiments publics, en maculant par exemple les murs de ce Palais de justice, car on est sûr que ni les médias ni le tribunal n'en parleront, mais qu'au contraire ils laisseront de telles actions s'éteindre d'elles-mêmes dans l'indifférence.

                On remarquera aussi que des menaces publiques de violence ou de mort prononcées contre ma personne pour raisons politiques ont beaucoup moins d'importance que les imaginaires menaces de mort qui auraient été formulées par de turbulents bavards dans les colonnes d'Altermedia.

                Je voudrais ici faire observer que si j'éprouvais le besoin de vouloir voir morts tel ou tel procureur ou autre adversaire politique je ne manquerais pas de possibilités pour transformer ce vu en une réalité. Si je récuse de tels actes ce n'est pas parce que des scrupules me tourmentent, mais bien parce que ces gens, qui année après année mènent en Allemagne une politique de répression toujours plus sotte et plus étroite, vont involontairement au devant de mes intérêts politiques par le fait qu'ils scient eux-mêmes la branche sur laquelle ils sont assis.

                Je conçois donc difficilement la raison pour laquelle je devrais éliminer ou laisser éliminer de tels adversaires alors que dans leur sottise ils se rendent eux-mêmes ridicules. Et indépendamment de cela je veux croire qu'un tribunal, fût-il même aussi politiquement partial que possible, ne me tiendrait pas pour si stupide que j'exprimerais publiquement de telles intentions ou en discuterais dans des commentaires imprimés. Il n'est nullement dans mes intentions de faire oublier la folie de mes adversaires en en faisant des martyrs.

                Dans les médias comme dans le public a été posée après le dernier jour du procès la question de savoir pourquoi les accusés s'étaient laissé amener à convenir d'un "deal" avec le tribunal.

                En mon seul nom personnel je déclare à ce sujet qu'à aucun moment du procès il n'a été pour moi question de contester, fût-ce un seul des faits qui me sont reprochés. En conséquence "l'aveu" qui m'a été demandé par le tribunal est vu par moi, comme je l'ai déjà dit ci-dessus, beaucoup moins comme un "aveu" [encore moins comme un deal] que comme une "reconnaissance" de ce dont je peux dire que je suis fier. Dans les articles d'Altermedia qui me sont reprochés je me suis contenté de décrire les choses comme elles sont, et non comme maints de mes contemporains souhaiteraient qu'elles soient.

                Quoi qu'il en soit j'ai pu, au cours des différentes procédures subies et en particulier lors du dernier procès d'appel devant le tribunal de Stralsund, apprendre du juge que tout ce que je pourrais dire ou ne pas dire pour ma défense était tout à fait superfétatoire puisque de toute façon la sentence était pratiquement déjà arrêtée. Pourquoi alors perdre son temps avec des riens pour retarder en fin de compte quelque chose d'inéluctable ?

                Dès le début de mes activités dans la presse j'ai su ce à quoi je m'engageais et où cela me conduirait. Pourquoi devrais-je alors, par des artifices juridiques qui témoigneraient d'une étroitesse d'esprit aussi grande que celle qu'on trouve à la lecture des chefs d'accusation qui me sont imputés, prolonger artificiellement cette affaire ? Je ne vois plus de raisons à cela.

                Mon point de vue est, au contraire, qu'un homme véritablement libre doit être prêt à répondre de ses actes même si cela peut avoir pour lui des suites fâcheuses. S'il le faut, et sans que cela change quoi que ce soit à mes opinions, j'envisage un emprisonnement de plusieurs années, dès lors que je suis persuadé que tôt ou tard le jour viendra où le caractère grotesque de l'accusation formulée contre moi et mes co-accusés retombera sur les auteurs de cette accusation.

                C'est au tribunal qu'il appartient maintenant, ou bien de me faire plaisir en m'acquittant en pleine connaissance de la nullité des chefs d'accusation, ou bien - en conformité avec le mandat qu'il a reçu de l'Etat - de m'incarcérer pour quelques années.

                Dans ce cas j'aurai ainsi l'honneur de pouvoir prouver qu'Axel Möller n'est pas un homme seulement apte à envoyer de par le monde, à bon compte et avec une bonne distance de sécurité, des articles via Internet, mais bien un homme prêt à payer au prix de sa liberté, et croyez-moi, si besoin est, au prix de sa vie, tout ce qu'il a voulu exprimer sur sa vision du monde et des hommes.

                A une époque comme la nôtre, mon honneur m'est plus cher que les simples plaisirs de la vie ; décidez donc de mon sort comme il vous en plaira.

                Au terme de la présente déclaration je voudrais enfin vous assurer que j'entends poursuivre le combat contre votre système. Et peu importe où je me trouverai alors. Sera-ce dans la rue, dans le cadre d'une activité professionnelle, devant mon ordinateur ou dans la triste solitude d'une cellule de prison à l'intérieur de laquelle je serai encore plus libre que vous à l'extérieur, car je sais que la vraie liberté ne dépend pas des conditions extérieures dans lesquelles on se trouve, mais bien de ce que nous dit notre conscience intérieure.

                En tant que délinquant politique agissant par fidélité à ses convictions je repousse avec mépris toute circonstance atténuante que vous pourriez m'octroyer à titre personnel, car à tous égards je me vois comme étant pleinement dans mon bon droit. Je n'ai donc nullement l'intention de marchander avec des gens tels que vous mon droit à la liberté d'expression.

                S'il est une chose que j'ai apprise depuis [la chute du Mur de Berlin en] 1989 c'est bien que dans une démocratie comme la nôtre la liberté de parole ne nous est jamais offerte mais qu'il faut la prendre de force à chaque fois qu'une possibilité se présente.

                C'est ce que j'ai fait presque chaque jour pendant plus de douze ans.

                J'ai ainsi eu l'honneur de participer à des projets qui ne manquaient jamais l'occasion - à l'inverse de ce que font des médias conformistes obéissant à une orientation idéologique préconçue - de permettre à un adversaire politique d'exprimer pleinement ses arguments. Et cela d'autant plus aisément que mes conceptions idéologiques sont, je pense, suffisamment étayées pour pouvoir résister à des opinions et des points de vue différents des miens.

                Faire preuve d'une telle indépendance où il n'y a ni tutelle ni censure a naturellement son prix. Et je suis en quelque sorte reconnaissant à un destin qui me permet de payer ce prix par la possibilité qui m'est ainsi donnée de revendiquer publiquement mes opinions ; étant entendu par ailleurs que je vois la punition que vous allez bientôt m'infliger, moins comme une punition que comme l'octroi d'une sorte de prix Pulitzer.

                Et je voudrais terminer ce "plaidoyer" par une citation d'un verset écrit par Adolf Bartels, un poète allemand, historien de la littérature, que j'apprécie tout particulièrement. Je pense que ce verset, bien qu'écrit en 1912, décrit remarquablement l'état présent de l'actuelle démocratie en Allemagne.

        La liberté ressemble à ces rayons de soleil
        Auxquels le feuillage est redevable de sa verdure.
        Mais à quoi bon du soleil sur un arbre
        Dont la plus profonde des racines est malade.

Je remercie le tribunal pour son attention et me tiens maintenant à sa disposition quel que soit le verdict dont je vais être bientôt l'objet.

 

Axel Möller.

 

 


 
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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 23:23

        Sylvia Stolz est bien sortie de sa prison d’Aichach hier matin (13 avril) à 9 heures, toute sourire et accueillie par une trentaine de personnes rassemblées par un temps avoisinant le gel, soit amis personnels, soit partisans de la cause qui est la sienne et qui l’avait menée à vivre une réclusion de 39 mois pour « délinquance d’extrême droite ».

        La compagnie s’est vite déplacée vers un Gasthof (hôtel-restaurant) dans les environs pour, d’abord, écouter Sylvia décrire sa vie de prisonnière, puis lui poser des questions sur les divers aspects de son affaire pénale. Celle-ci, comme on le sait, avait été déclenchée par sa défense trop franche, devant un tribunal, à la fois de son client M. Ernst Zündel, libéré lui-même début mars de l’an dernier après sept ans de détention, et de sa patrie, l’Allemagne, atrocement calomniée par la propagande de haine de la dernière guerre devenue Histoire. Une défense qui, à son avis, est aujourd’hui urgente et nécessaire pour préserver ce grand pays de rien de moins que l’extinction qui semble être ordonnée par cette Histoire-là.

        D’une voix lisse et fine mais en même temps robuste elle a tenu à remarquer, en particulier, que malgré l’issue négative de son procès en appel contre l’interdiction professionnelle de cinq ans qui accompagnait la peine d’incarcération, décision toute récente qui, en plus, prétend aussi la radier définitivement du barreau, elle n’en a pas pour autant perdu l’assurance qui la caractérise : on lui a accordé la possibilité de procéder à un recours devant la cour constitutionnelle à Karlsruhe.  D’autre part, elle nous a appris qu’elle est soumise pour les cinq ans à venir à une suivie par un responsable de la justice, auquel elle aura à se présenter tous les mois (fréquence sujette à appel).

        Après cette petite conférence impromptue et un déjeuner à la bonne franquette, un message du Professeur Robert Faurisson a été traduite à haute voix par Dr Günter Deckert, organisateur de la réunion (texte français). Puis Lady Michèle Renouf, l’une des quelques étrangers ayant fait le déplacement, a interviewé l’ex-détenue devant une caméra vidéo afin que ses réflexions soient prochainement connues du monde anglophone via Internet (le Dr Deckert a servi d’interprète pour rendre les réponses de Sylvia en anglais).

        Les convives se sont dispersés progressivement, et vers 16 h 30 les huit derniers, dont Sylvia elle-même, ont fait un petit tour en voiture – à peine un kilomètre – pour voir le Wasserschloss Unterwittelsbach, joli manoir de campagne dit Château de Sissi, où, enfant, Elisabeth, impératrice d’Autriche, passait ses vacances d’été. Les premières bouchées d’air frais depuis trois ans et trois mois pour une femme hautement noble qui embellit notre propre époque.

 

GN

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 15:15

 

Voici une lettre de Vincent Reynouard, emprisonné depuis le 9 juillet 2010 pour délit d'opinion révisionniste :

 

 

Valenciennes, le 31 mars 2011

 

        Je sors de garde-à-vue (les 29-30 mars) avec 5 ou 6 interrogatoires serrés.

        Comme prévu, les autorités françaises me mettent une nouvelle affaire sur le dos. Cela ne change pas ma date de sortie de prison – ne parlons pas de "libération" – mais, dès ma sortie, je serai placé sous contrôle judiciaire avec :

 

        -interdiction de quitter le territoire national ;

        -obligation de pointer chaque semaine à la gendarmerie de mon lieu de résidence (en France) ;

        -interdiction de donner des cours à des mineurs.

 

        Lorsque la juge m'a annoncé cela, j'ai demandé : « mineurs d'âge ou de profession ? » Elle n'a pas apprécié ce trait d'humour...

 

        Bref, les retrouvailles familiales que tout le monde espérait ne pourront pas avoir lieu. J'en suis désolé pour Marina et pour mes enfants qui m'attendaient, mais c'est ainsi. Sans doute pourrons-nous profiter des vacances.

 

        Autant dire que, même dehors, je resterai entre les griffes de la "Justice". Les guillemets s'imposent d'autant plus que cette nouvelle affaire a vraiment des accents kafkaïens. J'y reviendrai plus longuement dans un prochain courrier. Moins de 24 heures après ma sortie de prison, j'entrerai dans le bureau du juge d'instruction en charge du dossier. Avec les révisionnistes la "Justice" fait du stakhanovisme. Je me rappelle qu'en 2007, à la sortie de la salle d'audience du tribunal de Saverne, j'avais été appréhendé par deux inspecteurs qui m'avaient immédiatement placé en garde-à-vue. Cette fois, c'est un juge d'instruction qui m'attend à la porte de la Maison d'arrêt.

 

 

        Tout cela ne me décourage naturellement pas. Comme le disait Dostoïevski : Écraser les fleurs n'empêche pas l'arrivée du Printemps.

        Persécuter V. Reynouard n'empêchera pas la vérité de se faire jour.

 

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 01:01

(avec l'agence de presse Bocage)

 

      Voici quelques nouvelles de la manifestation du samedi 26 mars qui s'est déroulée en Allemagne, à partir de 12h, devant la prison de Brandenburg où est incarcéré le célèbre avocat révisionniste Horst Mahler, condamné à 12 ans de prison uniquement pour ses opinions.

 

      En dépit d'un contrôle sévère mais correct de la part des policiers, la manifestation a réuni plus de 200 personnes. Les participants présentaient des profils très variés, de toutes générations ; la parfaite organisation a été réalisée par le jeune révisionniste Kevin Käther, ses amis, et son avocat maître Wolfram Nahrath. Aucun incident n’a été signalé.

 

http://img34.imageshack.us/img34/9144/manifhorstmahler.jpg

 

Une partie des manifestants ; à gauche, Kevin Käther (devant la banderole rouge), et à droite,
l'avocat Me Nahrath prononçant son allocution. Derrière lui se trouve Lady Renouf.

 

      Plusieurs personnes se sont succédées pour prononcer des discours dont le plus remarqué a été celui de Me Nahrath qui s'efforçait de crier le plus fort possible dans son micro dans l'espoir d'être entendu par Horst Mahler depuis sa cellule...

 

       Il y a  eu une toute petite tentative de contre-manifestation qui s'est dissoute très rapidement.

 

      Parmi les participants on a pu relever la présence d'Autrichiens, d'une Japonaise, d'une Mauricienne, de Britanniques (dont l'intrépide Lady Michèle Renouf et Richard Edmonds), et un petit groupe de Français (dont le frère et la sœur du Pr Faurisson qui, lui, ne pouvait se rendre en Allemagne, étant persona non grata dans ce pays).

 

http://img171.imageshack.us/img171/22/manifhorstmahler2.jpg

 

      Les manifestants se sont dispersés dans le calme vers 15 h.

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 12:12

 

Voici quelques extraits d'une lettre du révisionniste espagnol Pedro Varela, incarcéré pour révisionnisme le 12 décembre 2010 (en principe pour 3 ans et 4 mois) :

 

 

      En prison, le 9 mars 2011

 

[...]

       Mon nouveau co-détenu est beaucoup plus calme que le précédent. Plus important : c'est un non-fumeur et ça fait une grosse différence. Il regarde la télévision, mais pas en permanence, par conséquent nous avons quelques heures de tranquillité dans la journée. Il est un peu "bouddhiste", alors il prie ses "mandalas", ce qui donne une ambiance totalement différente.

 

       Sur le front judiciaire, l'Audiencia Provincial vient de refuser notre "recours" en se fondant sur des motifs dénués de professionnalisme et des raisons bidons. Il ne nous reste donc plus maintenant que la Cour constitutionnelle de Madrid pour interjeter appel. Nous attendons leur réponse depuis le mois d'octobre, pour savoir s'ils acceptent la révision de notre procès ou pas du tout. En cas de réponse affirmative, je devrais être libéré, puisqu'il leur faut toujours des années – la dernière fois il leur a fallu 8 ans pour me reconnaître le droit de discuter de "l'holocauste".

 

vL'équipe de traitement – les psychologues de la "rééducation" – ont décidé de ne pas m'accorder le 3e degré puisque je refuse de reconnaître mon "crime" et que je me prends – d'après leurs écrits – pour une "victime" du Système. Nous avons justement déposé un "recours" à ce sujet. Cela ne changera rien à la situation puisque, comme ils l'admettent, mais oralement, ils "ont reçu des ordres d'en haut" (!?) de me retenir ici aussi longtemps que possible.

 

       Comme vous pouvez le constater, je n'ai pas droit à une machine à écrire ni à un ordinateur. Ils ne veulent pas que je travaille ou que j'étudie ici et je n'ai pas la possibilité de me concentrer dans une bibliothèque ou dans ma cellule. Ils veulent seulement que je passe mon temps dans le "patio" à marcher de long en large. C'est ce qu'ils appelle le "traitement psychologique"... Il ne faut pas s'attendre à quelque "bénéfice pénitentiaire".

 

       D'un autre côté, le Procureur travaille en relation avec les "rabbins" de Barcelone – c'est ce qu'ils ont déclaré dans le dossier – pour réfléchir aux "cours spéciaux" que je devrais suivre pour être transformé ! Si je ne veux pas participer, disent-ils, je resterai en prison jusqu'au dernier jour. Alors, qui commande, dans notre système judiciaire ?

 

       J'ai proposé à l'équipe de la prison de venir en aide aux religieuses de l'ordre de Mère Teresa à Calcutta – je les ai connues lorsque j'étais à l'université – dans le cas où ils estimeraient que je doive payer sous forme de travaux sociaux ! Ce serait toujours mieux que de m'embarquer dans un "master" intensif en holocauste talmudique.

 

       J'essaie de lire quand l'occasion se présente et que les autres détenus me laissent tranquille, ce qui n'est jamais le cas.

 

       Le plus dur est de me trouver loin de ma petite fille, puisque je ne tiens pas à ce qu'elle connaisse l'ambiance de la prison et que cela leur ferait un trop long voyage depuis le Danemark simplement pour une très courte visite.

 

       Nos travaux d'édition et de conférences continuent, grâce à la jeune équipe qui est sur place. Et c'est exactement ce qu'ils ne veulent pas que nous fassions. Alors ils vont me le faire "payer".

 

       Quand je passe en revue nos combattants révisionnistes – Germar, Vincent, Sylvia, Gerd, etc. – mon sort n'est pas aussi mauvais que le leur, et pas aussi long ni aussi difficile. Comme j'ai l'habitude de le dire, la prison, c'est comme un "après-master" par lequel il faut passer.

 

[...]

 

Pedro Varela             

 

 

Pour écrire au prisonnier:

Monsieur Pedro Varela Geiss

CP Can Brians 1

Modulo MRO/ Celda 215

Apdo. correos 1000

E-08760 MARTORELL (BCN)

(Espagne)

 

http://img816.imageshack.us/img816/2882/libertepourpedrovarela.jpg

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 16:16

      « Un politicien socialiste croit que l'Holocauste est un mensonge » (« AP-politiker mener Holocaust er løgn ») titre le quotidien norvégien Dagbladet ; l'affaire, qui a été largement reprise par les médiats a provoqué le trouble au sein du Parti socialiste norvégien qui a démenti l’appartenance d’Anders Mathiesen affirmant qu’il n’en est plus membre faute d’avoir acquitté les frais de réadhésion. Les occupants ont insisté sur le fait que l’appartenance ou non de Mathiesen au Parti n’était pas important. Ce qui importe, ce que le parti oeuvre contre d’autres membres du parti qui seraient "antisémites" car trop portés à la libre recherche de la vérité. Mathiesen est membre du Sameting, une assemblée des peuples autochtones de Norvège.

 

« Je ne sais pas pour ce qui nous concerne [le sens n'est pas clair], mais je sais que ça n'a pas existé. D'autre part, on ne nous dit rien sur l'extermination par les Juifs en Russie durant la Seconde guerre mondiale. Les Juifs ont tué 30 millions de personnes dans les goulags, mais les livres d'histoire ne nous parlent que des 6 millions de Juif tués dans des camps comme Auswichtz, Birkenau et Buchenwald pour ne mentionner que quelques-uns. Si l'on fait des recherches aujourd'hui on se rend compte qu'il n'y a jamais eu de charniers ni des chambres à gaz ; c'est ce que des journalistes doués de sens critique concluent. Aujourd'hui dès qu'on veut faire des recherches sur la façon dont les événements se sont déroulés on est immédiatement accusé d'être antisémite. J'ai le plaisir de m'assumer comme antisémite si le sens du mot veut dire ne pas accepter des mensonges et des bêtises.

J'ai enquêté sur ce sujet très minutieusement et j'ai passé de nombreux mois à lire et à vérifier des sources sur les camps d'extermination pendant la Seconde guerre mondiale. Je crois la Croix Rouge quand elle dit que 260 000 ont été tués vers la fin de la guerre dans les camps de travail (c'est ainsi que la CR les appelle) en raison du manque de nourriture et de maladies. La Croix Rouge a effectué des études et a conclu que la situation des prisonniers était bien meilleure que, par exemple, celle des civils allemands. »

 

 

      La capture d’écran des propos d’Ander Mathiesen sur Facebook :

 

http://img27.imageshack.us/img27/5977/andersmathiesen9674429.jpg

 

 

       Interrogé, Anders Mathiesen a refusé de se rétracter et a confirmé au contraire ses propos révisionnistes postés sur Facebook :

 

    « Oui, je le fais [confirmer mes propos]. Parce qu’il n’y a aucune preuve de l’existence des chambres à gaz et que des exécutions de masse se soient déroulées dans les camps de concentration. »

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 08:08

      L'historien Petras Stankeras était traqué depuis plusieurs mois par Israël et ses laquais. Il avait été contraint à la démission de son poste de responsable des affaires historiques au ministère de l’Intérieur suite aux pressions exercées par plusieurs ambassadeurs, notamment celui de France, François Laumonier. Les diplomates, outrepassant totalement leurs attributions, exigeaient « une condamnation ferme » par les dirigeants politiques de Lituanie des propos du Dr Stankeras. La "lenteur" des réactions avait été dénoncée, prélude à une nouvelle attaque contre ce petit pays balte, sur fond de justification de l’holocauste commis par les communistes.

      Ironiquement, c’est une association prétendant défendre les droits de l’homme qui avait porté plainte contre Petras Stankeras. Le parquet lituanien vient logiquement de classer sans suite cette affaire : « l'enquête préliminaire a été classée, faute de preuves qu'un délit ait été commis » a déclaré le porte-parole du parquet.

      Dans un article publié par la revue Veidas, lhistorien écrivait, à propos du tribunal mondialiste de Nuremberg – qualifié de « plus énorme farce légale de l’histoire » :

 

« Il faut également remarquer qu’avec le Procès de Nuremberg, la légende des six millions de juifs soi-disant assassinés a trouvé une base légale, bien que la Cour n’ait disposé du moindre document signé par Adolf Hitler concernant l’extermination de Juifs (ce document, s’il a jamais existé, n’a toujours pas été trouvé à ce jour, malgré une récompense promise d’un million de dollar) ».

 

 

      La décision judiciaire ne change pas grand chose pour le courageux historien révisionniste qui a perdu son travail. Historien reconnu, il avait travaillé pour le Centre de recherche sur le génocide avant d’intégrer le ministère de l’Intérieur. Il est l’auteur d’une Histoire de la police lituanienne 1941-1944 qui fait autorité, ce qui a donné à ses propos d’autant plus de poids.

      Petras Stankeras s’est radicalisé notamment suite aux  attaques renouvellées du Lobby contre son pays. Après une nouvelle offensive sioniste, il avait également déclaré :

 

« Le bannissement de la swastika est un grand recul de la culture »

 

en évoquant les attaques contre le symbole solaire européen.

 

      Le texte de l’article se trouve en lituanien sur le site <www.veidas.lt>. Il a été traduit en anglais sur le exterminationniste <holocaustinthebaltics.com> (pdf) et nous vous proposons une version française [pdf|80ko] (traduction rapide).

 

 

 

      Le combat révisionniste progresse ces derniers mois : devant des élus de l’UMP, Éric Zemmour réclamait avant-hier l’abrogation de la loi Gayssot, dans la continuité de la pétition pour la libération de Vincent Reynouard et l’abrogation de la loi liberticide.

      Une autre nouvelle est arrivée d’Allemagne : Sylvia Stolz sera libérée le 15 avril.

 

      Les persécutions se poursuivent toutefois. Le révisionniste belge Herbert Verbeke, en exil en Espagne, vient d’écoper d’une peine de six mois de prison ferme à Paris pour la mise en ligne de documents révisionnistes en 2006. La cour d’appel a confirmé le premier jugement prononcé dans cette affaire en 2008. Arrêté et déporté en France, il avait obtenu en 2009 la tenue d’un nouveau procès durant lequel il avait été reconnu coupable, mais n’avait été condamné qu’à une peine de prison avec sursis.

      Âgé de 70 ans, Herbert Verbeke pourrait être à nouveau arrêté en Espagne et livré à la jewstice française pour purger sa peine.

      A l’heure où les meurtriers sont libres chaque jour de récidiver, où les banksters pillent l'Europe en toute impunité, où les pédocriminels exercent les plus hautes fonctions, la justice a tenu à montrer ses priorités : la cour d’appel de Paris justifie la condamnation d’un informaticien à de la prison ferme « compte tenu de la gravité de l'infraction », pour un homme ayant seulement usé de sa liberté d’expression.

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 16:04

http://img225.imageshack.us/img225/7799/images7484427.jpg      Voici une lettre du révisionniste Germar Rudolf, diffusé par l'agence de presse Bocage.
      L'Allemand Germar Rudolf, ingénieur chimiste de 46 ans, est l'auteur du célèbre Rapport Rudolf,  Rapport d'expertise sur la formation et le contrôle de la présence de composés cyanurés dans les 'chambres à gaz' d'Auschwitz" dont la diffusion à partir de 1992 a entraîné pour lui de nombreuses persécutions, condamnations et trois ans et huit mois d'incarcération en Allemagne.

 

 

      Quelque part au Mexique, le 21 février 2011

 

      Chers amis, chers supporters,

 

      Depuis que j'ai quitté l'Angleterre à la fin d'août de l'année dernière, j'ai pratiquement gardé un silence radio que vous voudrez bien comprendre et pardonner. Je vous dois ma reconnaissance pour le soutien moral permanent que vous m'avez apporté et dans certains cas aussi pour votre soutien financier généreux; ils sont très importants pour moi.

      Laissez-moi vous raconter ma dernière odyssée, qui vous permettra peut-être de comprendre pourquoi j'ai dû rompre tout contact pendant ces six derniers mois.

      Le 31 août, je me suis rendu en Amérique latine dans l'espoir que ma demande de résidence permanente légale aux Etats-Unis (ce qu'on appelle la "Green Card" = Carte verte), que j'avais déposée fin 2009, serait bientôt examinée de manière positive, afin que je puisse rejoindre ma femme et ma fille aux Etats-Unis.

      Pour rappel: quand j'ai été arrêté et expulsé des Etats-Unis en novembre 2005, j'ai fait l'objet d'une interdiction de séjour aux Etats-Unis pour une durée de cinq ans. La motion réclamant la levée rapide de cette interdiction, que j'avais déposée à l'été 2009 [rappelons que GR a été libéré le 5 juillet 2009], n'a toujours pas reçu de réponse à l'heure qu'il est. Bien que ma demande de "carte verte" ait été traitée par le consulat américain de Francfort, en Allemagne, en avril 2010, elle n'a toujours pas été examinée en raison de cette interdiction toujours en suspens. On m'a dit de prendre contact avec le consulat quand l'interdiction serait soit levée soit expirée. Etant donné que l'interdiction expirait à la mi-novembre 2010, je me suis rendu au nord-ouest du Mexique pour attendre la décision.

      Lorsque j'ai pris contact avec le consulat, ce dernier nous a informés, le 15 novembre 2010, qu'il leur faudrait cinq jours ouvrables pour examiner enfin ma demande, et qu'ils prendraient ensuite contact avec moi.

      N'ayant aucune nouvelle après huit jours ouvrables nous avons à nouveau posé la question. Début décembre 2010 on nous a dit qu'il y avait un retard imputable à un changement de personnel. Ils se sont excusés et ont promis de conclure l'affaire dans les 14 jours au plus tard.

      Deux semaines plus tard, nous n'avions toujours pas de nouvelles du consulat. Les demandes que nous faisions restaient sans réponse. En conséquence, Noël, pour la famille Rudolf, c'était raté. Je l'ai passé au Mexique, séparé de ma famille...


      Fin décembre 2010, le consulat a finalement repris contact avec nous et s'est excusé une fois encore pour le long retard, mais nous a expliqué cette fois que l'affaire était si compliquée qu'ils étaient dans l'impossibilité d'estimer le temps qu'elle prendrait pour être examinée. Une enquête formelle sur la situation, engagée peu après, a révélé au début de février que ma demande n'était plus traitée par le consulat de Francfort mais désormais par Washington où elle était l'objet de longs contrôles de sécurité.

      Considérant que j'ai été un livre ouvert pour les autorités américaines dès l'année 2000 où j'avais déposé ma demande d'asile, rien ne justifie ces longs "contrôles de sécurité". Après mûre réflexion et des consultations intensives, nous avons donc décidé de retourner devant les tribunaux. Le 31 janvier 2011, nous avons déposé un "writ of mandamus" [plus ou moins: une plainte pour inaction] contre le gouvernement américain, dans lequel nous demandions à la Cour fédérale d'obliger le gouvernement à prendre une décision. Le gouvernement a 60 jours pour répondre à cette requête, après quoi la cour pourra soit rejeter le cas en se déclarant incompétente soit statuer assez rapidement (en supposant que l'eau ne coule pas vers l'amont...). Fin avril/début mai nous espérons en savoir plus sur notre avenir. Mais tout ce que peut faire la cour, c'est obliger le gouvernement américain à prendre une décision d'une manière ou d'une autre. Si c'est le cas, nous nous attendons maintenant à ce qu'ils déboutent ma demande pour une raison bidon.


      Comme mon visa de touriste pour le Mexique expire à fin février, il faut que je quitte ce pays. Je vais aller vivre provisoirement chez des amis en Amérique centrale. S'il n'y a pas de lueur d'espoir à l'horizon d'ici la fin avril/début mai, je retournerai en Europe. Puisqu'on m'interdit d'être un époux pour ma femme et un père pour ma fille, en retournant en Allemagne je serai au moins un père pour les enfants que j'ai eus de mon premier mariage.

      En attendant, ma femme se prépare moralement à quitter les États-Unis définitivement l'été prochain. Elle ne supporte plus le stress d'une carrière, la difficulté d'élever notre fille en tant que mère célibataire et de tenir une maison sans le moindre soutien. Nous nous installerons probablement en Angleterre de manière permanente, à condition que ma femme obtienne la permission d'immigrer. Pour cela, le droit britannique m'oblige à apporter la preuve que je suis capable de nourrir ma famille - ce que je ne peux pas faire actuellement puisque je suis officiellement sans abri et sans travail.


      Le bonheur matrimonial et familial sont apparemment réservés aux gens riches en Angleterre... Voilà maintenant plus d'un an et demi que je suis sorti de prison, mais je suis toujours séparé de ma femme et de mon enfant, et je n'en vois pas la fin. C'est comme si j'étais encore un prisonnier. (Sans parler que la facture de mon avocat pour janvier seul s'élève à 7.701 dollars tout nets.)

      Vous imaginez dans quel état je suis.

      Comme je vais probablement voyager pendant les trois mois à venir, le courrier électronique est le seul moyen réaliste de me contacter.

      Si vous voulez apporter un soutien financier à ma famille et à moi-même, vous trouverez les détails ci-dessous qui vous expliqueront comment procéder.

      Avec mes meilleures salutations.

 

      Germar Rudolf

 

 

http://img121.imageshack.us/img121/8617/012raedkhalilsyriaz4775.jpg
Visuel réalisé par Raed Khalil

 

 

      Le paiement par carte de crédit est actuellement impossible. Pour les transferts bancaires :

 

Titulaire du compte: Germar Rudolf

Nom de la banque: HSBC Bank

IBAN*: GB57MIDL40200571299948

BIC°: MIDLGB2129U

Adresse de la banque: 94 Terminus Road, Eastbourne, BN21 3ND, Grande-Bretagne.

 


* IBAN = International Bank Account Number (Numéro de compte bancaire

international)

° BIC = Branch Identification Code (Code d'identification de la banque)

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 11:11

http://img213.imageshack.us/img213/6769/leuchter.jpg      Fred Leuchter est ce spécialiste américain des chambres à gaz d’exécution qui, à la demande du professeur Faurisson, avait été diligenté par le Germano-Canadien Ernst Zündel pour examiner sur place en Pologne ce qui est présenté comme des chambres à gaz homicides.
Convaincu qu’il était protégé par le premier amendement de la Constitution américaine, Fred Leuchter avait remis un rapport d’expertise et même témoigné, en 1988, au procès d’Ernst Zündel pour affirmer en fournissant des preuves que les chambres à gaz en question n’avaient pas été utilisées pour gazer quiconque et n’auraient pas pu l’être.
En quelques mois c’en était fini de Fred Leuchter : il était laminé par la communauté juive et perdait son emploi, sa femme, etc. Qu’est-il devenu aujourd’hui ? Voici sa réponse, qui date du 4 février courant : (Source : Bocage).

 

 

 

Toute mon activité de fabricant de matériel d’exécution a cessé par suite des menaces brandies par des Groupes juifs contre les responsables de prisons. En fait, pour cette même raison je ne peux plus être employé comme ingénieur. Il y a quelques années j’ai inventé une nouvelle technologie de transmission de données à grande vitesse qui est de loin supérieure à tout ce qui est en usage mais je n’ai pas réussi à obtenir des fonds pour la développer à moins de céder mon idée. C’est quelque chose qui arrachera les médiats des éléments qui aujourd’hui les contrôlent et qui fournira des communications échappant au contrôle du gouvernement ou de ces éléments qui aujourd’hui le contrôlent. Avant d’en arriver là, je l’emporterais plutôt dans ma tombe.

Actuellement je sers de chauffeur à des personnes handicapées que je conduis à leurs rendez-vous chez le médecin ou ailleurs. Cela me paie mes factures et c’est tout ce qui compte.

Je maintiens toujours les conclusions indiquées dans mon rapport et je suis heureux que personne n’ait été en mesure de changer les répercussions qu’il a induites.

 

 

 

Nous vous invitons à lire au sujet de ce courageux dissident américain un article publié par Robert Faurisson au début du mois de janvier : « Sur Fred Leuchter ».

 

http://img135.imageshack.us/img135/8530/clipboard02hg.jpg

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 09:09

http://img59.imageshack.us/img59/1817/smithbradley.jpg      Le fondateur du CODOH, groupe pour l’organisation d’un débat libre sur la "shoah" a écrit à Irina Bokova, directrice-général de l'UNESCO à Paris pour lui demander comment elle conciliait le fait qu'elle attache autant d'importance à la promotion de la liberté d'expression et qu'en même temps elle soit parfaitement consciente que des gens sont en prison pour avoir simplement exercé cette liberté d'expression - à commencer par Vincent Reynouard en France.

    Le lendemain, il a écrit à Franck LaRue, Rapporteur spécial pour la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, qui doit bientôt prendre la parole au sujet de la liberté d'expression. La lettre a été diffusée à tous les bureaux du siège de l'UNESCO ainsi qu'à toutes les représentations de l'UNESCO à travers le monde.

 

 

 

 

 

21 janvier 2011

 

            Monsieur,

 

      Le 26 Janvier, c'est vous qui prononcerez le discours d'ouverture du symposium de deux jours de l'UNESCO et de la conférence sur l'état de la liberté de la presse à travers le monde, sur la liberté d'expression sur Internet, et sur la sécurité des journalistes. Ce sont des questions qui m'intéressent.


      J'ai ici votre Déclaration à la quatorzième session du Conseil des droits de l'homme à Genève, du 3 Juin 2010, sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression.


      Dans vos remarques, vous notez que "Le Conseil des droits de l'homme, par la résolution 12/16, a affirmé que l'exercice du droit à la liberté d'opinion et d'expression est l'un des fondements essentiels d'une société démocratique, et qu'il contribue à l'élaboration et au renforcement de l'efficacité des systèmes démocratiques."


      Que pensez-vous alors du fait que, en France, où l'UNESCO a son siège social à Paris, il n'y a pas de liberté pour les personnes qui veulent exercer pleinement leur droit à la liberté d'opinion et d'expression quand il s'agit de poser des questions sur certaines parties de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale? Par exemple une question comme celle-ci: "Quelle preuve a-t-on que les ADM [armes de destruction massive] allemandes (les chambres à gaz homicides) aient réellement existé?" La tromperie sur les ADM irakiennes, vous vous souvenez?

      Que pensez-vous du fait que le citoyen français Vincent Reynouard est actuellement emprisonné pour ce que l'Etat français considère comme un "crime contre la pensée" - à savoir de s'être interrogé sur telle ou telle partie de l'histoire orthodoxe de l'Holocauste?


      Avez-vous examiné la question de ce prisonnier français? Avez-vous décidé de ne pas examiner cette question? Je vois que récemment, en votre qualité de Rapporteur spécial de l'UNESCO, vous avez abordé la question du droit à la liberté d'opinion et d'expression pour les gens qui vivent en Tunisie, en Chine, au Mexique, en Italie, en Colombie, au Venezuela et même aux Maldives. Peut-être voulez-vous dire que les habitants des Maldives ont le droit à la liberté d'opinion et d'expression mais pas les Français?


      S'il vous plaît, ne prenez pas mal ce que je vous dis. Je considère que vous avez droit à votre opinion et que vous avez le droit de l'exprimer, tout comme Mme Irina Bokova, directeur-général de l'UNESCO. Toutefois, il serait intéressant de vous entendre expliquer pourquoi Vincent Reynouard est en prison pour avoir déclaré publiquement qu'il met en doute ce que l'Etat français tient pour vrai à propos d'une partie de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Tous les Français sont-ils condamnés à se taire sur ce sujet unique, sous la menace d'être poursuivis par l'Etat et emprisonnés? Et si ce n'est pas le cas pour tous, quels sont ceux qui le sont? Plus précisément?

      En tant que Rapporteur spécial pour la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, vous qui représentez l'UNESCO et son aspiration à la liberté sur toute la planète, ne pourriez-vous pas dire quelques mots de l'emprisonnement de Vincent Reynouard qui a commis le crime d'avoir une opinion personnelle au lieu de celle de l'Etat?

 

      Merci de votre attention, et bonne chance pour vous, là-bas, sur le podium.

 

Bradley R. Smith, Fondateur du Committee for Open Debate on the Holocaust (CODOH)

CODOH

PO Box 439016

San Ysidro CA 92143

Tel: (209) 682-5327

 

(Traduction rapide réalisée par l'agence de presse Bocage)

 

 

Le site du CODOH : <www.codoh.com>

Le site du CSVR : <csvr.wordpress.com>

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