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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 21:56
    Membre de l’Académie des sciences morales et politiques, Pierre Chaunu fut l'un des plus importants représentants de l'école des Annales et de l'histoire quantitative. Professeur à la Sorbonne, il s'était spécialisé dans l'histoire espagnole (notamment avec sa thèse Séville et l'Atlantique) et l'histoire religieuse moderne.

    Cet immense historien s'était fait connaître par ses prises de positions résolument à Droite. En historien impartial, il se détachait des écrits hagiographiques et fallacieux de nombreux "historiens" officiels. Il militait également contre la dénalité en Europe et le terrible mal du vieillissement de la population sans renouvellement des générations, drame qu'il qualifiait de « peste blanche ». Il n'a pas hésité, en de multiples occasions, à s'opposer à prêt-à-penser historique et à l'historiquement correct qui s'est imposé dans l'université française. Il anima sur Radio Courtoisie l'émission Livre du jour.
    Ce protestant, père de six enfants, se présentait lui-même ainsi :


    « Né en 1923, à la lisière du champ de bataille de Verdun, orphelin de mère presque à ma naissance, élevé dans un monde de vieillards, gorgé de souvenirs, je ne sépare pas le passé de l’avenir, le vertige de l’avant et celui de l’après.

    La vie est d’autant plus belle que je la sais menacée. écœuré par les effets tangibles de la sotte querelle, empêché par les circonstances d’être vraiment utile aux miens – la recherche médicale m’a toujours fasciné – je suis devenu historien. Je suis parvenu à me persuader qu’une connaissance plus étendue du passé pouvait servir, peut-être, à une avancée vers un moindre mal.

    J’ai cherché donc loin, avant, ailleurs et au dehors de ce qui avait été longtemps le champ étroitement politique et franco-français de notre « Révolution », mythifiée comme nombril du monde et récitée comme on entendait, dans ma jeunesse, braire l’âne du moulin à l’angle du chemin creux.

    Quand pointait la décolonisation sur une planète rétrécie, je me suis penché sur le désenclavement planétaire et sur les grands axes de trafics (Atlantique, Pacifique) à la recherche des lois des conjonctures anciennes. Je fonde le premier centre dit d’histoire quantitative. Le front de la connaissance avance au tambour. Place au principe quantique de l’indétermination.

    Il y a tant de possibles que la seule logique qui résiste en histoire est celle de l’imprévisible. Et la vie et la mort et l’expression des rapports dramatiquement vécus à l’être et au destin. La vie et le destin ne se laissent pas enfermer dans une seule équation. L’historien, sur le tard, peut tout aussi bien être tenté par l’ontologie tâtonnante voire la théologie qui a fait ses classes.

    Les graphiques des naissances me paraissent plus sûrement annonciateurs que les tendances réunies du Dow Jones, du Nikkaï et du Cac 40 ; et les réflexions et représentations sur l’au-delà de la mort, plus opérationnelles que la lutte dite des classes et le cours du Brent à Rotterdam. »
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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 11:22

         Il y a peu, j’ai pu voir chez un ami au Paraguay la retransmission du film « Marie-Antoinette » réalisé par Mlle Coppola.

         Hormis les décors et les costumes, tout dans ce film est faux. Ce n’est qu’une suite d’insultes à la royauté, aux personnes royales, à la France et aux Français. Sont transposés dans le grand Versailles, les mœurs et les coutumes du monde de la « pop » ou de la « rock » music – une  bande de dégénérés dont le regard et l’esprit semblent jamais ne remonter plus haut que la ceinture ou le porte-feuille.

         Salir est le but ; il faut salir. On voit donc le roi Louis XV lors d’une partie de jambes en l’air ; on voit Louis XVI en immature impuissant ; on voit la reine s’abandonner à l’individu qui sûrement sera le véritable géniteur de la descendance mâle royale (on passe beaucoup de temps au bord des lits) – je dois avouer que lorsque l’image de la reine nue se cachant derrière un éventail telle la dernière des prostituées des bas-fonds de Londres dans l’attente de son amant est apparue, nous avons arrêté la retransmission  ; Quant à la cour : Lorsqu’ils ne sont pas dépravés, c’est une suite de personnages constipés et fielleux. Quelle imagination !

         L’utilisation d’une musique moderne est à l’image du projet, et l’on s’étonne que tout ce beau monde ne baigne pas plus figurativement dans l’orgie et la cocaïne.

         Cependant, cependant ! Il n’est un secret pour personne que certains groupes ou certaine tribu contrôlent les films qui sont produits, et leur insufflent leurs critères moraux – qui n’ont rien à voir avec ceux de l’être humain civilisé chrétien – Or donc, le message « philosophique » du film semble le suivant : Il ne faut pas s’étonner que tous ces gens terminèrent à la lanterne au vu de leurs comportements scandaleux au mépris du bien-être du bon peuple. Serait-ce là une sorte de prémonition ?


Philippe Régniez.
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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 11:39

Olympia, Les Dieux du stade I - Fête des Peuples




Olympia, Les Dieux du stade II - Fête de la Beauté


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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 11:22



Un extrait du film de Gérard Pirès, "L'entourloupe", ici avec Jean-Pierre Marielle, Daniel Laloux, Gérard Lanvin et Jacques Dutronc.
Le tout avec les dialogues de Michel Audiard.


"Mais cessez donc de vous croire persécuté, mon ami. Les conditions climatiques de cette région ne sont pas inhérentes à l'antisémitisme. Eh ! j'ajouterais que je ne vous ai pas engagé en dépit que vous soyez juif, mais parce que vous êtes juif. Ben oui, je tablais sur certaines vertus ancestrales dont vous êtes malheureusement dépourvues. Vous êtes un déplorable vendeur, M. Bensimon."


Voilà le genre de scènes qui pouvaient encore être tournées en 1980...

(Merci à R.)
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24 novembre 2007 6 24 /11 /novembre /2007 11:39

 

La cinémathéque organise du 21 novembre au 2 décembre 2007 une rétrospective Pierre Schoendoerffer. L’occasion redécouvrir les œuvres majeures de l’auteur de la 317e section et de Dien Bien Phu et ses œuvres méconnues.
 
Opérateur au Service des armées en Indochine, il devient correspondant de guerre. Il commence à signer des ?uvres de fiction à partir de 1958. La 317e section se présente comme un film de guerre exemplaire, une voie vers laquelle il continuera avec Le Crabe Tambour ou L'Honneur d'un capitaine, réalisant une ?uvre consacrée davantage à la peinture des hommes en guerre qu'à l'exaltation belliqueuse.



Liste des manifestations programmées

La 317e section – Pierre Schoendoerffer - 1965 - 100’

    Samedi 24 Novembre 2007 - 19h30 - salle Georges Franju - 35mm


L’Adieu au roi – John Milius - 1989 - 115’

    Mercredi 28 Novembre 2007 - 21h30 - salle Georges Franju - VOSTF - 35mm


Courts métrages de Pierre Schoendoerffer - Pierre Schoendoerffer - 89’

    Mercredi 28 Novembre 2007 - 19h30 - salle Georges Franju


Le Crabe-tambour -TAMBOUR - Pierre Schoendoerffer - 1977 - 119’

    Dimanche 25 Novembre 2007 - 21h45 - salle Georges Franju - 35mm

    Lundi 3 Décembre 2007 - 17h00 - salle Georges Franju - 35mm


Dien Bien Phu - Pierre Schoendoerffer - 1992 - 125’

    Jeudi 29 Novembre 2007 - 21h30 - salle Georges Franju - 35mm

    Dimanche 2 Décembre 2007 - 17h00 - salle Georges Franju - 35mm


L’honneur d’un capitaine - Pierre Schoendoerffer - 1982 - 117’

    Lundi 26 Novembre 2007 - 17h00 - salle Georges Franju - 35mm

    Samedi 1er Décembre 2007 - 21h30 - salle Georges Franju - 35mm


La-haut, un roi au-dessus des nuages - Pierre Schoendoerffer - 2003 - 100’

    Vendredi 30 Novembre 2007 - 17h00 – salle Henri Langlois - 35mm

    Dimanche 2 Décembre 2007 - 21h30 - salle Georges Franju - 35mm


Objectifs : 500 millions - Pierre Schoendoerffer - 1966 - 90’

    Samedi 24 Novembre 2007 - 21h30 - salle Georges Franju - VF - 35mm

    Samedi 1er Décembre 2007 - 19h30 - salle Georges Franju - VF - 35mm


La Passe du diable – Jacques Dupont, Pierre Schoendoerffer - 1958 - 90’

    Mercredi 28 Novembre 2007 - 17h00 - salle Georges Franju - 35mm


Pêcheur d’Islande - Pierre Schoendoerffer - 1959 - 85’

    Samedi 24 Novembre 2007 - 17h30 - salle Georges Franju - 35mm


Ramuntcho (Schoendoerffer) - Pierre Schoendoerffer - 1958 - 95’

    Dimanche 2 Décembre 2007 - 19h30 - salle Georges Franju - 35mm


Rushes filmées par Pierre Schoendoerffer pendant la guerre d’ Indochine - Pierre Schoendoerffer - 78’

    Dimanche 25 Novembre 2007 - 17h00 - salle Georges Franju - 35mm. Séance en présence de Pierre Schoendoerffer, qui commentera la projection des rushes muettes


La section Anderson - Pierre Schoendoerffer - 1967 - 120’

    Dimanche 25 Novembre 2007 - 19h30 – salle Georges Franju - Vidéo

    Vendredi 30 Novembre 2007 - 19h30 - salle Georges Franju - Vidéo




Quelques extraits ou bandes d’annonce :


Là-haut. Un roi au dessus des nuages (bande d'annonce) :




Dien Bien Phu (extrait) :




  Le Crabe Tambour (extrait) :






* La 317e section (présentation) :





Images de la 317e section sur le chant Les Oies sauvages





[Informations complémentaires sur le site de la Cinémathèque]
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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 11:39
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 11:39
L'ultime souper est un film américain de 1996, avec Cameron Diaz et Ron Perlman.

Le film se déroule dans une maison où se retrouvent cinq étudiants gauchistes bien-pensants, sur fond d'ascension d'un politicien populiste. Tous
(un noir, un juif, un blanc, et deux femmes) terminent leurs terminent leurs études universitaires (sociologie, droit, etc.) et sont d'excellents démocrates, tolérants, féministes, écologistes, tiers-mondistes...
Suite à un problème de voiture, ils se retrouvent à inviter à leur table des individus aux opinions totalement opposées pour de joyeuses confrontations de points de vue...

Voici deux extraits : dans le premier Zack est un américain moyen : patriote et travailleur, qui n'a pas hésité à prendre les armes pour servir sa patrie. Le second présente la confrontation entre les gauchistes et un révérend qui ne porte pas exactement les homosexuels dans son coeur...


Zack.
 




Le révérend.


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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 11:39
Leçon n°1.  L'Européen finit toujours par faire payer les insultes contre son peuple et sa reine.
On est accueillant, mais il ne faut pas abuser de notre hospitalité.





Leçon n°2. Un homme qui perdu un oeil à la guerre peut jouer un grand rôle une fois revenu dans son pays.
 Un rôle en politique comme dans une bataille future. Je ne sais pas moi... pourquoi pas candidat à une élection présidentielle ?





Leçon n°3. Mangez des pommes !





Leçon n°4.Contre les traîtres et les politiciens corrompus, une seule solution...




Leçon n°5. Le salut à la romaine, c'est bien. Même a Sparte...


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18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 11:39
"Starship Troopers, film fasciste"
(Editorial du Libre Arverne n°213, 16/11/2006)


[...]
En fait, ce film est en quelque sorte une transposition dans un univers de science-fiction de la guerre germano-soviétique, du moins c’est la lecture que l’on peut en faire, avec la Fédération dans le rôle du Reich et les Insectes dans celui de l’URSS. Les parallèles entre la Fédération et le Reich sont nombreux et les clins d’œil, volontaires ou non, omniprésents. Dans la Fédération, seuls les anciens combattants ont le droit de vote et le droit de procréer, le reste de la population, les « civils », ne sont pas citoyens, ce qui est conforme à la pensée fasciste qui veut que seuls ceux qui agissent sont dignes de respect. Bien entendu, son emblème est un aigle ressemblant fort à l’hitlérien et sa capitale est à Genève, siège de la SDN et non New York, siège de l’ONU… Les médiats reprennent les mots d’ordre du régime. Ils ne cachent pas les défaites militaires mais incitent en permanence au recrutement et à l’effort de guerre totale de la population. Une scène assez comique montre un flash télé avec d’adorables bambins blondinets piétinant des cafards pour s’entraîner dès le plus jeune âge à la guerre contre l’insecte, comme le petit Pimpf et la petite Kinderscharin recevaient dès le Kindergarden l’explication des sacrifices que l’on demandait à leurs parents. Les uniformes de la Fédération sont la version modernisée des uniformes du IIIe Reich, mais avec des teintes grises argentées sur le noir, faisant implicitement référence au gris des chemises des fascistes américains. Le cas le plus flagrant de nazification des uniformes est celui du colonel Carl Jenkins, le « politique » chez les trois héros (vu sa tête, on pense que la famille Jenkins a immigré en Argentine en 1945…).



Ses pouvoirs télépathiques ont fait de lui un colonel dès sa sortie de l’université : il est capable de lire dans les pensées des insectes et des hommes. Les jeunes ayant ces pouvoirs sont versés dans un corps spécial dont le look est volontairement copié sur la Gestapo (gabardine noire) avec une casquette d’officier tirée de la SS. La fille du groupe, Carmen Ibanez, commence la guerre avec le grade de lieutenant dans la marine spatiale, l’équivalent futuriste des Panzers. Pilote hors pair, repérée par la capitaine Deladier (probablement une Française), elle intègre un corps d’élite qui a pour mission de pulvériser le nuisible avant que la troupe ne termine le travail. Comme dit un officier d’élite : « Ils gèlent la planète, nous, on vient pour le ravalement ». Johnny Rico, le fils à papa de la bonne bourgeoisie de Buenos Aires, intègre comme 2e classe l’infanterie motorisée et sert dans une unité de franc-tireur de la 6e division, une unité qui ressemble assez aux Waffen-SS de par leur utilisation. Et si Carl n’est pas un gestapiste, Carmen une officier des blindés et Johnny un Waffen SS du futur, si Verhoeven ne s’est pas inspiré de ces corps en réalisant son film, moi je m’appelle Mayer !


[LIRE LA SUITE]
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17 octobre 2006 2 17 /10 /octobre /2006 11:39
Aperçu du film "300" qui racontera la résistante et le sacrifice de 300 guerriers spartiates face aux troupes perses de Xerxès Ier.
C’est la célèbre Bataille des Thermopyles.
Il ne s’agit pas d’un film historique mais d’une libre interprétation de l’histoire : le film a pour base une bande dessinée de Frank Miller (l’auteur de Sin City (dont a été tiré un film homonyme).
Ca a l'air assez particulier, mais j'aime bien la tête des méchants...




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