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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 02:02

            Court reportage réalisé par des journalistes de Canal+ sur la francmaçonnisation des esprits au néo-Front national. L'étranger levantin à la tête du parti, fondé autrefois par François Duprat, Léon Gaultier, Roland Gaucher, Pierre Bousquet, François Brigneau, Victor Barthélémy, y a fait entrer des membres de la secte maçonnique qui ont accédé aux plus hautes responsabilités (Gilbert Collard étant président d'un comité de soutien à Marine Le Pen, Va léry Le Douguet étant chargé du dossier "justice" du FN, Richard Sulzer, conseiller de Marine Le Pen etc.)

            Depuis 200 ans, les francs-maçons ont été en France à l'origine de toutes les lois anti-nationales : propagateurs du libéralisme et de l'individualisme, promoteur de l'immigration et de l'ouverture des frontières, instigateurs de la monnaie unique, ce sont les mêmes qui ont activement lutté pour l'instauration de l'avortement de masse, instrument du génocide français, l'abolition de la peine de mort et qui aujourd'hui se mobilisent pour la légalisation des drogues, la régularisation des clandestins et la dissolution de la France dans l'Union européenne.

            Les journalistes passent rapidement sur l'indécent étalage de luxe de la famille Le Pen comme sur les reniements du patriarche concernant les éléments fondamentaux du combat contre le système.

            Le secrétaire général du Parti de la France, Thomas Joly, intervient durant ce reportage pour réaffirmer quelques vérités.

 

 

 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 14:14

            Le soutien extérieur du système à Marine Le Pen ne doit pas faire oublier comment ce qui fut le mouvement national a été noyauté de l’intérieur. À ce titre l’arrivée et l’accession à des postes majeurs de personnes telles que Jean-Richard Sulzer sont exemplaires.

 

            Né le 22 août 1947 à Besançon, Jean-Richard Sulzer habite à Neuilly-sur-Seine, l’une des communes les plus riches de France, très courue par la communauté israélite dont il est lui-même issu. C’est dans cette ville, fief des Sarközy-Sebaoun où il prit sa carte de l’UMP.

            Marié et père de deux enfants, il est professeur de gestion à l’Université Paris-Dauphine. Expert en finances d’entreprise et en finances publiques, il a publié divers ouvrages consacrés essentiellement à ce domaine de la finance.

            Homme du régime, il a été "honoré", entre autres, des titres de chevalier dans l’Ordre National du Mérite, chevalier des Palmes Académiques ; il a reçu la médaille d’Argent de la Ville de Paris (pour d’évidentes raisons) et la médaille de Bronze de la Jeunesse et des Sports. Bruno Gollnisch, universitaire d’un tout autre niveau, n’a jamais obtenu la moindre récompense du système...


            Au-delà d'un parcours politique d'apparence chaotique (des centristes au vote Mitterrand, de l'UMP de Chirac au néo-FN de Marine Le Pen), les grandes lignes d'un engagement apparaissent, celles de la défense d'une République maçonnique irrémédiablement ennemie de la France par l'alliance entre la droite libéraliste et conservatrice et l'extrême droite sionisée et débarrassée de tous ses éléments nationalistes.

 

 

 

Des convictions politiques au gré des vents dominants

 

            Jean-Richard Sulzer a rejoint tardivement le Front national après de nombreux revirements. Ses opinions politiques n’ont jamais été très affirmées : en 1988, il vote François Mitterrand au nom, c’est lui qui le dit, « de l'ouverture et de la "France Unie" »[1]. Propos surprenant dans la bouche d’un universitaire qui ajoute de surcroit, un an après la mort – et quatorze année de règne – du "Pharaon" : « homme de pouvoir, François Mitterrand restait encore un mystère pour la plupart de celles et ceux qui votèrent pour lui »[2].

            L’État déplorable de la France comme les multiples scandales ayant éclaboussé la longue vie et deux septennats de François Mitterrand ne laissaient subsister aucun "mystère". Avant de voter à gauche, le cœur de Sulzer a balancé à droite – mais pas beaucoup. Il évolua dans les cabinets de Jacques Duhamel et Edgar Faure[3] – le ministre de l'Education nationale qui s’inspira des revendications de Daniel Cohn-Bendit et des "juifs-rouges" pour en faire la loi de modernisation de l'Université après Mai 68. Il est par la suite l’un des collaborateurs de Jean-Pierre Soisson, centriste ultra-libéral[4][5].

 

            Centriste sous les centristes, mitterrandien sous Mitterrand, Jean-Richard Sulzer se tourne avec un un prodigieux sens de l’opportunité vers les libéraux-conservateurs après la victoire de Jacques Chirac. Est-ce le financier ou celui qui aspire à briller au firmament de la peopolitique qui, la quarantaine passée, se retrouve dans la sphère du concussionnaire Nicolas Miguet[6] ? Il participe avec le président du RCF à plusieurs numéros du Quotidien de Paris. Sur lun des sites boursiers de Nicolas Miguet), Sulzer écrit (sous la direction de Nicolas Miguet) la chronique dithyrambique d'un livre de... Nicolas Miguet[7]...

 

 

 

Au fondement de l’UMP

 

           Centriste, mitterrandiste, miguetiste, Richard Sulzer reste un libéral. Il devient membre de l’Association des amis de Jacques Chirac (présidée par un autre juif, Bernard Pons [8]) et figure parmi les membres-fondateurs de l’UEM (Union en mouvement). Ce parti chiraquien totalement oublié n’est autre que l’ancêtre de l’Union pour la majorité présidentielle, devenue l’Union pour un mouvement populaire, mieux connue sous l’acronyme UMP, mouvement né sous le "haut" patronage de Chirac et Sarközy.

           L’UEM a été créée par Jérôme Monod[9], avec pour président Renaud Dutreil[10]. On y retrouve Philippe Douste-Blazy[11], Dominique Perben – opposant de Bruno Gollnisch à Lyon – ou encore le corrompu François Léotard (entre autres).

 

      Partisan de l’union des droites libérales, sionistes et conservatrices jusqu’à au moins 2002, Sulzer se rapproche alors du Front national. On l’y retrouve dès 2004 ; à peine arrivé, il obtient une place sur la liste du Front national aux élections européennes [12] alors même qu’il n’est pas adhérent.

 

 

 

Ascension fulgurante au Front national

 

http://img96.imageshack.us/img96/365/afficheslepen1.jpg

 

 

            La première grande opération de Marine Le Pen, la campagne présidentielle de 2007, se traduit par le plus cinglant échec de l’histoire du Front national. Sans ligne doctrinale, sans cadres, sans programme, le parti perd un million d’électeur.

            Marine Le Pen, directrice de la désastreuse campagne de 2007[13] avait confié à Sulzer le soin de rédiger le programme économique pour les ultimes élections présidentielles de Jean-Marie Le Pen. Étonnant choix puisque Sulzer a adhéré au Front national... en 2007. Entre le nommé responsable du volet économique et sa chef, les couacs se multiplient sur fond d’incohérence programmatique et d’improvisation permanente.

            C’est même de la schizophrénie quand, dans le propre journal de Marine Le Pen, L’Aviso[14] [15], Sulzer affirme :

 

« Il serait désastreux que nous sortions de l’Europe du traité de Rome. En revanche, il serait temps de revenir à l’Europe telle qu’elle fut conçue par ses fondateurs. »[16]

 

quand Marine Le Pen déclare :

 

« L’Union européenne est un système vicié à la base. » [17]

 

http://img30.imageshack.us/img30/4186/sulzerdateadhesion2007.jpg

 

 

 

L’ombre de la maçonnerie

 

            Cet entretien de Jean-Richard Sulzer à L’Aviso révèle bien des surprises et recèle bien des "mystères". La fin de l’article mérite d’être cité en intégralité, notamment la partie où Sulzer fait mention aussi clairement que possible de son appartenance maçonnique. Il faut noter une fois encore la schizophrénie de la tribu Marine : que dire en effet des viles attaques de Marine Le Pen et de ses spadassins contre Bruno Gollnisch – déformants fielleusement les propos de ce dernier quant à l’UMP [18] – quand Jean-Richard Sulzer déclarait, lui, noir sur blanc dans le journal de Marine Le Pen, que la stratégie de cette dernière n’a d’autre but que l’alliance avec les conservateurs-libéraux ?

 

 

(Audrey Guibert pour l’Aviso :) Croyez-vous cependant que la courtoisie qui régit les relations entre le groupe UMP, présidée par Jean-Pierre Soisson, et celui du Front national, présidé par Pierre Jaboulet-Vercherre, puisse être exportée ?

 

Pour ce qui est des alliances, je vous rappelle qu’entre 1998 et 2004, le mode de scrutin a changé. Les élections régionales comportent deux tours, avec une prime majoritaire. S’il peut y avoir un accord UMP/FN [on notera l’ordre], il devra se faire clairement par fusion de liste entre les deux tours. [...] si les listes UMP ne fusionnent pas, de très nombreuses régions risquent de passer à gauche ou de le rester. Il faut que les deux formations politiques prennent des positions claires, sinon au soir du 28 mars 2004, la France sera rose. Je vous rappelle qu’une telle bérézina aux élections locales est souvent annonciatrice de graves revers au niveau national.

 

 

Question : Est-ce que la dédiabolisation du Front national constitue un préalable à un tel accord ? Et comment Marine Le Pen peut-elle y contribuer ?

 

On ne diabolise souvent que par opportunité [sic]. [...] Par sa personnalité, Marine le Pen peut contribuer à dédiaboliser le FN. Mais de toute façon, la gauche aura toujours intérêt à diaboliser le Front national. La vraie difficulté, et c’est à ce titre que l’exemple bourguignon est intéressant, est que la droite parlementaire et la droite nationale puisse trouver les bases d’un plan. Ceci ne devrait pas être sorcier si chacun veut bien y mettre du sien. Il n’est pas question d’aligner totalement les programmes. Un accord consisterait pour chaque région à définir les priorités de bon sens qui s’imposent. Il s’agit d’élections locales. Personne n’exigera que l’une des deux grandes formations politiques soit le clone de l’autre.

 

 

Question : Comment conciliez-vous ce souhait de voir la droite parlementaire nouer des accords avec la droite nationale [sic] avec votre engagement philosophique qui n’est un mystère pour personne ?

 

Parlons clair [rigoureusement sic] : je ne suis pas seul dans ce cas. Certains peuvent le révéler, d’autres non. Si je venais à trahir des secrets, ce que je ne ferai pas, vous seriez étonné. Je cultive effectivement une philosophie de la tolérance réciproque. Il faut écouter et savoir écouter l’autre, et percevoir les évolutions respectives. Il me semble que ni la droite nationale, ni les obédiences philosophiques ne prospéreraient grandement, et c’est un euphémisme, si les fondamentalismes islamiques venaient à prendre le contrôle de tout ou partie des leviers de commander du territoire français et européen, ou à gommer les acquis de notre [rigoureusement sic] civilisation.

 

 

            Qui sont donc ces mystérieux autres francs-maçons qui œuvrent pour l’unité de la droite libéraliste avec le Front national ? A quelles loges fait-il allusion ? Au sein du Front national, en bon frère maçon, Sulzer a sans doute tenté de mettre sur pied une loge pour y recruter du personnel comme Jean-Michel Dubois, Me Wallerand de Saint-Just ou Louis Aliot.

 

 

http://img51.imageshack.us/img51/6568/francmaconnerie2.png

 

            Alors qu’il n’est même pas membre du FN, Jean-Richard Sulzer acquiert une influence primordiale, signant même des communiqués au nom d’un parti dont il n’est pas encore membre selon sa biographie officielle.

 

 

 

Conseiller et proche de Marine Le Pen

 

            Comme Marine Le Pen, il ne dédaigne pas les sinécures électorales : Jean-Richard Sulzer, au mépris de ses (rares) électeurs parisiens, a été parachuté au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, alors même qu’en 2008 il était tête de liste à Paris. Il réussit l’exploit d’être secrétaire du groupe FN au conseil régional d’Ile-de-France et candidat à celui du Nord-Pas-de-Calais. La République des déracinés...

            Dans le Nord, il est désormais le fidèle paillasson de sa consœur en parachutage. Dans un passage télévisé, Jean-Richard Sulzer y déploie sa haute culture historique – qui n’a jamais entendu parler des célèbres déplacements sportif à Berlin en 1933 ? – et ses méthodes, directement héritées de son passage à l’UMP et dans la maçonnerie.

            Richard Sulzer et Marine Le Pen – faute de pouvoir imposer le respect – se servent du conseil régional comme d’un terrain de jeu : extrait d’un reportage réalisé par R. Cohen pour M6 et diffusé il y a quelques mois :

 

 

 

 

http://img832.imageshack.us/img832/2994/jeuxolympiquesberlin193.jpg

 

 

            Parachuté, Sulzer accumule en quelques années les fonctions : secrétaire général du FN au conseil général d'Ile-de-France, secrétaire de la IXe circonscription du Nord, rédacteur du programme économique, candidat à de multiples élections, etc. Ses parachutages ne sont pourtant pas des réussites. En pleine « vague » néo-frontiste et malgré le soutien des médiats, il se présente aux cantonales à Tourcoing Nord. Là où René Declercq avait totalisé 4 375 voix (18,5%) en 2004 pour le FN et se qualifiait pour le second tour, sept ans plus tard, Sulzer perd près de 500 voix (3 962 et 26,03%) malgré le soutien médiatique ; il ne peut même pas se maintenir au second tour qui était le maigre objectif qu’il s’était lui-même assigné.

 

 

 

Républicanisme, sionisme et laïcité

 

            Sauver la République maçonnique en manipulant la droite nationale, l’objectif est clairement établi. Pour le réaliser, le discours est clair : islamophobie, république, sionisme et laïcité. Jean-Richard Sulzer le distille au moyen d’une association, SOS Égalité.

            La “laïcité” est le nouveau cheval de bataille de Marine Le Pen ; la “défense de la laïcité” est l’argument massue pour justifier ses prises de positions contre le seul islam radical au détriment d’attaques légitimes contre les politiques migratoires ou la République. Un autre exemple de ce nouveau discours – longtemps le concept même de laïcité était ignoré au Front – a eu lieu lors de l’émission télé “17 h politique”, dimanche 6 décembre 2010 sur I-télé. Marine Le Pen y a en effet déclaré, alors qu’elle condamnait “la discrimination positive”, “soutenir l’association SOS Egalité”. Soutien réaffirmé ensuite dans un communiqué de presse. Cette association est pourtant totalement inactive[19].

 

            Comme une association maçonnique, SOS Égalité défend « l’égalité en droits des citoyens français, conformément aux principes de la République française. Elle lutte pour cela contre le communautarisme et les actions qui visent à remettre en cause cette égalité. »  L’association a été créée en janvier 2010 ; à l’image de toutes les associations-fantômes qui font florès dans les milieux nationaux-sionistes ces dernières années elle n'est qu'une coquille vide. Elle développe les mêmes positions républicaines maçonniques que Marine Le Pen [20] : Assimilation, métissage, anti-communautarisme, maçonnisme : tout est résumé :

 

« Promouvoir l’égalité en droits des citoyens français; lutter contre le communautarisme et les politiques explicites ou implicites de promotion de la discrimination positive en France;faire connaître au plus grand nombre ces politiques et saisir la justice pour obtenir leur annulation;recueillir les témoignages des victimes de ces politiques : victimes directes (celles qui n’ont pas vu leur mérite reconnu en raison de leur appartenance à une catégorie de la population non privilégiée par ces programmes), et victimes indirectes (celles qui appartiennent à l’une de ces catégories privilégiées, qui ont pourtant utilisé les voies conventionnelles, mais qui souffrent de l’amalgame car présumées favorisées); porter assistance par tous moyens à ces victimes et œuvrer au rétablissement de leurs droits de citoyens français. »

 

            Défendant, le “mérite” plutôt que “la couleur de peau”, SOS Egalité se pique même de rendre hommage à une “École républicaine” à la dérive… La récupération des symboles de l’ennemi, en politique, n’a jamais fini que par une chose : l’intégration des idées de l’ennemi. Le cas d’un sioniste venu du RPR est évidemment bien différent puisqu’il est ennemi. Et lors de son discours fondateur, Marine Le Pen a en tout point été conforme aux aspirations de Jean-Richard Sulzer.

 

            L’attachement au système qui détruit la France est explicite : la bannière du site fait référence et à Marianne et à la Constitution de la Ve République – mots, images et écriture rappelant fortement celle du groupuscule d’Alain Soral.

 

http://img263.imageshack.us/img263/2318/sosegalitesulzermarinel.jpg

 

 

            Les liens entre les deux associations républicaines, laïcardes et assimilationnistes ne s’arrêtent pas là : dans le numéro de décembre [21] du journal dénommé Flash, le nom de Jean-Richard Sulzer voisine avec ceux d’autres opportunistes, de Philippe Randa à la famille Bouchet (Christian et Gauthier) et Alain Soral.

 

http://img192.imageshack.us/img192/1984/flashmagazine0052.jpg

 

 

 

 

Juif avant-tout

 

            Opportuniste, républicain et franc-maçon, Jean-Richard Sulzer est très attaché à sa judéité. C’est en qualité de juif qu’il participe en 2006 à une manifestation sioniste organisée en la mémoire d’un étranger assassiné par d’autres étrangers pour de l’argent. Sa sécurité sera organisée pour l’occasion par l’organisation terroriste juive LDJ [22] qui entretient d’importantes relations avec l’entourage de Marine Le Pen. Elle-même s’était félicitée de cette participation (« L'important, c'est qu'il y ait une participation symbolique du FN ») ; alors que le pourtant très sioniste Philippe De Villiers avait été conspué par les extrémistes juifs, l’agent d’Israël Sulzer avait été parfaitement bien traité, accueilli et protégé par le service d’ordre [23].

 

 

http://img707.imageshack.us/img707/6569/communiquesulzer.jpg

 

            En mars 2011,il faut publier un nouveau communiqué [24], écrit en qualité de Juif, qui se termine ainsi :

 

« Les organisations juives de France méritent une meilleure image ; et tout ce remue-ménage ne peut que nuire à l’image de tous nos coreligionnaires.

Quelques agitateurs et agités irresponsables viennent de nuire gravement à l’image de nos coreligionnaires au sein de la Nation française.

Jean Richard Sulzer, Juif ! »

 

            Le même qui affirme – sans apporter la moindre précision – avoir « perdu une partie de ma famille lors des persécutions antisémites et dans les "camps de la mort" de cette terrible période » n'hésitent pas à recourir, en bon agent du système, un spécialiste de la reductio ad hitlerum :

 

« Si le programme de Marine Le Pen ne ressemble évidemment en rien au programme d’Hitler, en revanche ce tissu d’âneries relève lui bel et bien des procédés hérités de la propagande de Goebbels ! »

 

            Jean-Richard Sulzer prétend combattre le communautarisme musulman et l’intégration. Cela ne pose aucun problème de conscience à cet étranger de dénoncer le hallal mais de se réjouir que ses propres ancêtres, refusant de s’intégrer, se soient fait tenancier d’un restaurant utilisant les monstrueuses méthodes d’abattage rituel juif "casher" [25]...

 

 

 


1Jean-Richard Sulzer, « Le grand fourbe », <www.bourse.fr>, s.d.

2Ibid.

3Edgar Faure se fit remarquer, après son mariage avec une juive, Lucie Meier, en passant sa lune de miel en URSS aux pires heures du stalinisme, pendant que des milliers de Russes étaient assassinés. Après avoir fuit la France, il revient dans les fourgons de l’occupant l’israélo-américain en 1945. Après les Russes, c’est les Allemands qu’il contribue à persécuter : cet ami de Mendès-France (sic) est nommé par ses puissants amis procureur adjoint à Nuremberg. Liquidateur du Maroc et de la Tunisie, il s’en remet à De Gaulle pour liquider l’Algérie. Le Traître le récompense en l’envoyant comme envoyé spécial auprès des dictateurs communistes chinois. C’est lui qui, comme ministre de l’Éducation nationale, reprendra les revendications des gauchistes de Mai-68 pour les intégrer à la loi – votée comme un seul homme par la gauche. Il rejoint Simone Veil en 1978 pour favoriser le fédéralisme européen.

4Proche d’Edgar Faure, tantôt travaillant pour les socialistes, tantôt pour les conservateurs, on le retrouve au Parti républicain, à l’UDF, au Mouvement des réformateurs, à Démocratie libérale puis à l’UMP.

5Florent Steinling, « Jean-Richard Sulzer l’invité surprise » http://www.nordeclair.fr/Locales/Halluin/2011/03/15/jean-richard-sulzer-l-invite-surprise-de.shtml , Nord Eclair, 15 mars 2011.

6Nicolas Miguet, jeune giscardien créera son propre parti en 1999, le Rassemblement du contribuable français et se lance sans succès dans la campagne des présidentielles de 2007. Parmi ses condamnations : 12 mois de prison dont un ferme pour abus de biens, vol et escroquerie en 1999, 8 mois de prison pour banqueroute, escroquerie et faux en écriture en 1999 (avec interdiction de gérer une entreprise pour cinq ans pour fraude fiscale et faillites douteuses), -6 mois et trois ans de mise à l'épreuve et 15 000 euros d'amende pour avoir volé 151 165 d'euros à l'État et dernièrement une amende de 500 000 euros infligée par l'Autorité des Marchés Financiers suite à une énorme plus-value réalisée dans des conditions anormales sur le dos de ses clients.

7« Nicolas Miguet, [...] à la plume décapante et très "politiquement incorrecte", vous livre dans cet ouvrage la véritable biographie de François Mitterrand. Ses révélations exclusives, preuves à l'appui, donnent un éclairage nouveau sur notre histoire récente, si complexe, pleine de tabous et de "non-dits". Ce document est à lire d'urgence pour celles et ceux qui veulent enfin [sic] savoir. ». Pour l’anecdote Sulzer tirait à boulet rouge sur le corrompu Roland Dumas (peut-être pour une histoire de loge). Aujourd’hui le même Sulzer est au Bureau politique du FN sous les ordres de son coreligionnaire Louis Aliot, proche de Roland Dumas auquel il doit beaucoup...

8Bernard Pons, étranger né en Pologne, ultra sioniste, fut un ardent défenseur de la loi génocidaire Veil. C’est lui qui « géra » l’affaire de la grotte d’Ouvéa – bilan : 6 militaires français tués et la perte à terme de ce territoire.

9L’un des plus grand représentant des dynasties de la très haute bourgeoisie protestante, qui fit ces armes dans les cabinets du petit-fils de rabbin Michel Debré puis de Maurice Schumann de même confession, haut représentant de la maçonnerie.

10Énarque qui s’était fait remarquer par un brillant discours sur la fonction publique :

 

« Les retraités de la fonction publique ne rendent plus de services à la nation. Ces gens-là sont inutiles, mais continuent de peser très lourdement. La pension d’un retraité, c’est presque 75% du coût d’un fonctionnaire présent. Il faudra résoudre ce problème. [...] À l’heure actuelle, nous sommes un peu méchants avec les fonctionnaires. Leur pouvoir d’achat a perdu 4,5% depuis 2000. [...] Le problème que nous avons en France, c’est que les gens sont contents des services publics. L’hôpital fonctionne bien, l’école fonctionne bien, la police fonctionne bien. »

 

Il a abandonné la politique en 2008 pour rejoindre une multinationale à New-York : les contacts de sa femme au sein du MEDEF l’auront aidé. En conclusion d’un article, un journal rappelle : « L’ancien ministre et son épouse Christine Dutreil, directrice de communication du groupe Wendel, sont parvenus au terme d’une opération relativement complexe mais légale, à transformer leurs 419 712 euros d’actions dans une filiale du groupe, en 8 047 490 euros sans rien devoir au fisc. Cette opération devant beaucoup, pour se réaliser, à une loi de 2003 sur l’ISF appelée "loi Dutreil" ».

 

C’est le même Dutreil qui déclarait :

 

« Il faut que les Français comprennent que nous, on n’est pas là pour faire l’apologie, la défense du capitalisme dans ses excès, dans ses dérives, dans tout ce qu’il a d’injuste et de provocateur. En revanche, on est là pour soutenir ceux qui travaillent 50 heures par semaine, qui créent de la richesse, qui prennent des risques ».

11Soupçonné d’être le "ministre-pédophile" dénoncé par Luc Ferry. C'est dans sa ville que sera lancé l'Union en mouvement, lors d'un rassemblement qui coûta officiellement près de 400 000 euros.

12S’il figure à la place d’honneur, nous retrouvons aux trois premières places Marine Le Pen, Jean-Michel Dubois et Christine Arnautu : dès 2004, les zélotes du marinisme verrouillent le Front national.

13Jean-Marie Le Pen candidat, Marine Le Pen directrice de campagne, un cocktail explosif : le Front en cinq passe de plus de 16,8% à moins de 10,5%.

14L’Aviso qui ne doit pas être confondu avec la WISO, Women International Zionist Organisation - Organisation internationale de Femmes Sionistes. Pendant que Bruno Gollnisch et les autres militants et adhérents du Front national serraient les rangs derrière J.-M. Le Pen, de longue date, sa fille préparait sa prise en main de l’appareil.

15Aviso, n°3.

16Maurice Schuman et Jeane Monnet. Ce dernier avait réussit à ne pas combattre durant la Première Guerre mondiale préféra se réfugier à Londres durant la Seconde. Mondialiste, il fut partisan de la fusion des États français et britanniques. Robert Schuman, lui, tout comme Monnet et de nombreux autres "européens", était directement financé par les États-Unis (voir à ce sujet Historia).

17Le Point, 3 juin 2009,

18« Si Marine Le Pen refuse l’idée d’une alliance avec l’UMP, Bruno Gollnisch, quant à lui, n’y est pas opposé ! » titrait le pigiste d’un journal stalinien, article relayé sur le site de Marine Le Pen.

19Sur le blogue de l’association ont été publiés cinq articles : 4 entre mi-décembre 2009 et mi-janvier 2010 et le dernier en avril 2010.

20« Ce pseudo respect des cultures, régionales ou étrangères, a interdit de facto, on le voit bien, l'assimilation des populations immigrés, cela au prétexte qu'elle serait une violence faite à l'individu » déclarait Marine Le Pen dans A contre flots.

21« Quand la France rêve du Grand soir… ». Le communautariste juif franc-maçon Sulzer y signe un article avec l’auto-proclamé anti-communautariste et pourfendeur du Nouvel ordre mondial Soral. Autres participants à ce numéro Jean-Marie Le Pen, Pierre Le Vigan, Christian Bouchet, etc.

22Selon l’organe antifasciste Reflexes. Jean-Richard Sulzer était accompagné par la fine fleur des sionistes de la garde personnelle de Marine Le Pen, Sonia Arrouas et Marie-Christine Arnautu.

23Rallié au communautarisme (pour la défense des Juifs sinon pour les blancs ou les autres), le secrétariat général du FN dans un communiqué affirmait avoir déploré et annoncé « depuis des années que la communauté juive sera victime de l'immigration incontrôlée »

24Communiqué du 10 mars 2011.

25Florent Steinling, « Jean-Richard Sulzer l’invité surprise », op. cit.

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 11:43

Voici un article publié dans le dernier numéro de Rivarol.

 

      La confusion est actuellement grande dans le camp nationaliste en Europe. Il y a ceux qui, disons-le franchement, par antisémitisme ou par fascination femelle pour la puissance, se jettent dans les bras de l’islam. Il y a ceux qui, par haine de l’islam, se couchent devant Israël. Aucune de ces deux attitudes n’est digne d’un combattant nationaliste français et européen.

 

 

Ceux qui se couchent devant l'islam

      Nous avons déjà évoqué le cas du Père Lelong (dans le dernier numéro de Rivarol), qui tient des propos hallucinants de complaisance vis-à-vis du message du Coran. Les lignes qui suivent, concernant les collabos de l’islam s’inspirent largement de l’excellent texte de Pierre Vial, “Islamophiles”, paru dans la nouvelle livraison de sa revue Terre et Peuple (Terre et Peuple, BP 46, 69380 Lozanne, 7euros).

      Que dit-il ? « Une certaine extrême droite (qui, en général, n’aime pas qu’on l’appelle ainsi… on a ses pudeurs…) a les yeux de Chimène pour l’islam et ses adeptes.[…] Alain Soral, s’exprime ainsi au sujet des Afro-musulmans de la seconde (ou troisième) génération, désignés souvent dans la presse comme “Franco-Africains”: “C’est une chance pour eux d’être nés en France. Il faut que ces jeunes deviennent ces chances pour la France”».


      Propos qui rejoignent ceux que Jean-Marie LePen tenait à la tribune de l’Assemblée nationale, en 1958: « Il ne faut pas dire que l’Algérie a besoin de la France. Il faut dire que la France a besoin de l’Algérie. Nous avons besoin d’une jeunesse vigoureuse… etc. ». Et Pierre Vial de relever cependant que certains réussissent le grand écart: leur sympathie à l’égard du monde musulman va de pair avec leur participation au FN mariniste, dont le fonds de commerce est l’hostilité à l’islam (attention, pas aux musulmans, qui peuvent devenir de bons Français s’ils adoptent « les valeurs de la République »…). Une figure de proue de l’intellectualisme, celui qui fut le pape de la Nouvelle Droite, Alain De Benoist (qui fréquente allègrement l’ambassade d’Iran), a marqué clairement son choix en ouvrant les colonnes de la revue Eléments (n°138, janvier 2011) à Franco Cardini.

      Cardini déclare son « admiration pour la civilisation musulmane » et son « amour pour l’islam ». Il se dit aujourd’hui « catholique traditionaliste » et affirme mépriser « la petite bourgeoisie italienne, conservatrice et philo fasciste ». Après avoir porté la chemise noire lorsqu’il était membre du MSI, au temps où dans chaque permanence du MSI présidait un grand portrait du Duce, il a choisi, aujourd’hui, de s’intégrer dans le camp du politiquement correct, ce qui est certainement plus confortable. C’est, évidemment, son droit. A chacun ses goûts.


      Mais ce qui est gênant, précise Pierre Vial, c’est qu’il se couvre d’un manteau académique pour justifier son islamophilie. Et, là, le bât blesse. Car, comme il l’écrit excellemment, celui qui nous est présenté dans Eléments comme « un des plus grands médiévistes contemporains » (sic) profère quelques énormités dont rougirait un étudiant en Histoire de première année. En utilisant au passage des termes déshonorants (pour leur auteur) pour s’attaquer, sans le citer (mais Alain de Benoist répare en note cet “oubli”), à Sylvain Gouguenheim, auteur d’Aristote au Mont Saint-Michel, qui a le tort, impardonnable aux yeux de Cardini, de rendre ridicule ce dernier qui déclare : « Sans la culture musulmane, la grande époque de la culture scolastique, des universités et des cathédrales serait impensable ». Bref, sans l’islam l’Europe serait barbare… On pourrait se contenter de hausser les épaules. Mais on ne peut en rester là devant le caractère misérable des attaques de Cardini contre Gouguenheim « que, déclare Cardini, l’on a l’évidence convaincu de s’asseoir sur son honnêteté intellectuelle ». Ce Gouguenheim qui ose ne pas partager l’admiration inconditionnelle de Cardini pour l’islam est, en conséquence, un malhonnête, un tricheur et un vendu.

      Mais Pierre Vial nous propose de nous intéresser aux propos du «grand médiéviste» Cardini, histoire de rire un peu.

      Nous allons prendre, dans l’ordre où elles apparaissent dans le cadre de son entretien publié par Eléments, quelques unes de ses assertions les plus fantaisistes.

      Alain de Benoist lui rappelle sa définition des croisades  : « Elles ont été selon toi un “pèlerinage armé” visant à soumettre la Terre sainte à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens ».

      La réponse de Pierre Vial : « Pèlerinage armé » ? Oui, mais pas seulement, comme l’écrit Jean Flori dans son plus récent ouvrage (La Croix, la tiare et l’épée, Payot, 2010) : « La croisade n’est pas seulement une guerre de reconquête entreprise contre les envahisseurs musulmans. C’est une guerre sainte». Par ailleurs il n’a jamais été question de «soumettre la Terre sainte » à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens. Faut-il rappeler qu’aucun chef d’Etat européen ne participait à la première croisade ? Quand certains souverains prirent la croix pour les croisades suivantes, ce n’était évidemment pas pour soumettre la Terre Sainte à leur autorité (ce que ni les autres souverains européens, ni la papauté… et ni le roi de Jérusalem n’auraient accepté !).

      Qui sont les croisés ? Des « guerriers voués à combattre comme mercenaires au service de l’empereur de Byzance » dit Cardini.

      Pierre Vial réplique : c’est faux. Le canon 2 du concile de Clermont (où le pape Urbain II a lancé son appel à la croisade) est sans ambiguïté : « Quiconque, mû par sa seule piété— et non pour gagner honneur ou argent— sera parti à Jérusalem pour libérer l’Eglise de Dieu, que ce voyage lui soit compté pour toute pénitence »; Il s’agit donc, écrit Jean Flori (op. cit.), « de libérer les chrétiens (l’Eglise de Dieu) de la domination musulmane. »

      On sait quelle place tient Saladin, encore aujourd’hui, dans l’imaginaire musulman, en tant que conquérant champion de l’islam. Pour nous convaincre des bons rapports qui pouvaient exister au Moyen Age entre Européens et musulmans, Cardini déclare : « Dans la tradition du XIe-XIIe siècle, Saladin est devenu[…] le paradigme idéal de la magnanimité chevaleresque ».


      Pierre Vial exécute le pompeux personnage qu’est Cardini : tout d’abord, faire référence au XIe siècle pour parler de la réputation de Saladin soulève une légère difficulté, puisque celui-ci est né en 1137 et mort en 1193. Notre « grand médiéviste » semble quelque peu brouillé avec la chronologie, ce qui est toujours gênant pour quelqu’un qui veut être historien… Et la « magnanimité chevaleresque » de Saladin s’est peu manifestée à l’issue de la bataille de Hattin, désastreuse défaite de l’armée chrétienne en 1187, à l’issue de laquelle Saladin a fait égorger devant lui tous les Templiers survivants (sauf le maître Gérard de Ridefort, renégat pour sauver sa peau).

      Cardini fait appel, pour illustrer la compréhension entre islam et chrétienté au Moyen Age, au travail de traduction du Coran commandité par l’abbé de Cluny Pierre le Vénérable.

      Réponse : il oublie— ou veut oublier… ou ne connaît pas— des textes de Pierre, comme le Contra Sectam Saracinorum et le De translatione Alcorani, où l’abbé désigne l’islam comme « cette erreur, supérieure à toutes les erreurs » et « cette secte impie et la vie exécrable de son fondateur ».

      Cardini : « Il n’existe aucune guerre, ni pour les chrétiens, ni pour les musulmans, dont les combattants sont sanctifiés pour la seule raison qu’ils y prennent part ».

      Réponse : appel à la croisade du pape Urbain II à Clermont (1095) : « Tous ceux qui iront là-bas et qui viendraient à perdre la vie, que ce soit au cours de leur voyage par voie de terre ou de mer, ou bien en combattant les païens, obtiendront à cette heure la rémission de leurs péchés[…] Ils vont maintenant gagner des récompenses éternelles». Traité De laude novae militiae de Bernard deClairvaux, sur la mission du Templier : « La mort des païens fait sa gloire, parce qu’elle est la gloire du Christ; sa mort est triomphante ».

      Cardini : « La bataille de Poitiers fut une modeste escarmouche ».

      Affirmation absurde : « Qu’on le veuille ou non la victoire de Poitiers eut un grand retentissement dans tout l’Occident » (Pierre Riché, Les Carolingiens, Hachette, 1983). Riché, ancien professeur d’histoire médiévale à l’université de Paris X et directeur du Centre de recherches sur l’Antiquité tardive et le Haut Moyen Age, cite le témoignage d’un chrétien de Cordoue qui voit dans la bataille de Poitiers l’affrontement entre les Sarrasins et « les gens d’Europe ». Riché commente : « Il a pris conscience de l’opposition qui existe entre deux mondes et deux civilisations ».

      Pour faire bonne mesure, Cardini passe du Moyen Age à aujourd’hui : « Les immigrés sont une ressource pour une Europe en pleine crise démographique ». Pour ceux qui n’auraient pas compris dans quel camp, lui et De Benoist se rangent…

      En conclusion de son article, Pierre Vial signale un ouvrage récent qui est la meilleure réponse aux élucubrations d’un Cardini : Jacques Heers, L’islam cet inconnu, Ed. de Paris, 2011. Dans ce livre Heers, qui fut professeur à la Sorbonne, où il dirigeait le département d’études médiévales, règle son compte à l’image complaisamment véhiculée aujourd’hui par des islamophiles du type Cardini, à savoir celle d’un islam qui, avec sa “tolérance”, aurait apporté un «âge d’or» qui est, en fait un pur fantasme destiné à faire tomber les défenses immunitaires des Européens.

      Il y a 65 ans, le grand Mufti de Jérusalem, haute autorité morale de l’islam, se rendait à Berlin faire allégeance à Adolf Hitler et encourageait la constitution des divisions de Waffen-ϟϟ musulmanes, bosniaques notamment. Les divisions Handschar et Skankerberg furent créées. La division Handschar faillit d’ailleurs d’être dissoute par Himmler, tant elle se signalait par la cruauté de ses comportements. Quand j’évoquais la fascination pour la puissance, qui entraîne avec perversité toutes les trahisons, tous les reniements, toutes les soumissions… Autres temps, même mœurs…



Ceux qui se couchent devant Israël

      Dans un récent article paru dans Rivarol, nous avions évoqué le pèlerinage de mouvements nationalistes européens en Israël.

      Des Flamands du Vlaams Belang, des Autrichiens du FPO, des Allemands… Ils y rencontrèrent les plus extrémistes des extrémistes sionistes, visitèrent des colonies et se rendirent à Vad Yashem.

      Leur objectif était d’acquérir, enfin, dans leurs pays respectifs, une respectabilité qui leur ouvrirait la porte des médias et qui leur offrirait le sésame de l’intégration au Système. Devenir des partis de gouvernement ! Le rêve ! Il est assez fascinant d’analyser leur raisonnement. Ouvrir la porte des media? Est-ce à dire que les médias européens sont entre les mains des lobbys juifs ? Est-ce à dire que c’est en Israël que se décide qui peut être un parti de gouvernement en Europe, et qui ne saurait l’être ?

      Nous l’ignorions… Marine Le Pen cherche, elle aussi à se rendre en Israël.

      Elle aussi… Le Bloc Identitaire s’était déjà signalé, lors d’une réunion à Orange, par des propos particulièrement indignes, déclarant notamment qu’«ils rompaient avec l’antisémitisme du Front national»… Passons…

      Le 7mai, une grande manifestation contre l’islamisation de l’Europe aura lieu à Cologne, en Allemagne, en éprésence de représentants de nombreux mouvements nationalistes européens.

      J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer ici l’action que mènent des agents israéliens, conscients ou inconscients, auprès des mouvements nationalistes en Europe. Certains tenteraient, d’après mes informations, de faire participer à cette manifestation une délégation israélienne, au nom d’une sorte de front commun “occidental” contre l’islamisation.

      Il va sans dire qu’il est absolument hors de question pour moi, et pour nombre de mes camarades européens, de défiler sous le drapeau israélien, avec une délégation israélienne… Notre combat pour la délivrance de la France et de l’Europe est ici, en France et en Europe. Il n’est ni en Afghanistan, ni en Iran, ni en Irak, et pas davantage en Palestine ou en Israël.

R. S.

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 14:14

       Pour la première fois dans l’histoire de l'Italie, un maire noir dirige une ville. Il s’agit de Sandy Cane, née d’un père Africain. Cette Africaine, née aux États-Unis, n’a rejoint l’Italie avec sa mère, après le divorce de cette dernière, qu’à l’âge de dix ans. Ce qui n’a pas empêché le parti national-sioniste de la Ligue du Nord (et prétendument anti-immigration) d’en faire sa candidate aux élections municipales de Viggiù, près de Milan, où elle a été élue en 2009.

 

http://img705.imageshack.us/img705/1305/sandycane2.jpg
"Lorsque nous arriverons ils... resteront" pourrait-être la devise de la Lega.

Sandy Cane pose devant une affiche de avec le symbole "identitaire" de la Padanie.

 

 

      L’élection de cette première Africaine à la tête d’une mairie en Italie ne doit pas grand-chose au peuple italien et tout à la "Ligue" : dans cette petite ville de 5 000 habitants, seuls 30% des électeurs ont voté pour elle. Le système électoral et la complicité de la droite libérale-conservatrice ont fait le reste.

      La duplicité de la Ligue du Nord, le parti du grand patronat et d’Israël n’est plus à démontrer. Sandy Cane, qui possède sans doute la double nationalité, a voté aux États-Unis pour... Barrack Obama.

 

« En Amérique, j’ai voté pour Obama. En Italie pour Bossi »

 

se vante-t-elle, avant de poursuivre avec son souhait de voir continuer le flot de l’invasion de l’Italie :

 

« Tolérer l'immigration clandestine nuit surtout [rigoureusement sic] à ceux qui entrent légalement dans notre pays avec le désir de travailler et de s'intégrer et d'avoir une vie normale »

 

ajoute-t-elle, explicitant le peu d'intérêt que représentent les "italiens de souche" pour les autorités de la Ligue alors que les Européens sont bien les premières et essentielles victimes de l'immigration de masse. Les propos de Sandy Cane doivent surtout être mis en regard de la politique de la Ligue du Nord qui a voté la régularisation de plus d’un million et demi de clandestins. Ces paroles donnent aussi tout son sens au soutien réciproque de la Lega Nord au Bloc "identitaire" et au Front mariniste, partis sionistes, républicains mais "islamophobes".

      Faut-il être surpris que Sandy Cane soit une fervente partisane de l’éclatement de l’Italie ? Candidate pour « briser les tabous », la Ligue du Nord l’a soutenue car elle était « un représentant idéal pour son renouvellement local » rapporte La Provincia di Varese.

 

« Certains vont être surpris mais la vérité c’est que j'ai pris les meilleurs côtés de ma part afro-américaine et de ma part italienne. Pour le fédéralisme, que je retiens comme le meilleur système pour gouverner un État, l'immigration peut-être une bonne chose, si l’on offre à chacun la possibilité de travailler, sinon cela aboutit à l'exploitation et à la criminalité. Ceux qui en payeraient le prix, dans un climat de peur généralisée en seraient les étrangers et immigrants honnêtes. Ceux qui disent que la Ligue est raciste ont tort : elle demande seulement le respect des règles et l'intégration [sic] ».

 

affirme-t-elle.

 

     La première noire maire d’une ville italienne par la grâce de la Lega Nord a été élue parmi les « Black women in Europe » de 2010.

 

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 18:18

      Plusieurs milliers de Tunisiens ont fui la toute nouvelle "démocratie de rue" tunisienne. Les trafiquants d’êtres humains ont profité de l’instabilité politique pour se faire un maximum de bénéfices. Durant quelques jours, de nombreux bateaux, de pêche notamment, affrétés de Sfax, de Gabès ou d’ailleurs ont été expédiés vers l’Europe.

      L’île de Lampedusa a reçu en quelques jours 4 à 5 000 clandestins. Ce lieu a été durant de nombreuses années l’un des principaux points de passage des clandestins vers l’Europe. Après le racket de l'Italie par la Libye, les passeurs ont été contraints de trouver d’autres voies de passage (1).

      Rien ne s’opposait à ce que les clandestins tunisiens soient immédiatement renvoyés en Tunisie. Même du point de vue du droit mondialiste et immigrationniste : ces réfugiés ne fuient aucune persécution.

 

 

Discours des professionnels de l’anti-immigrationnisme...

 

      Il n’en a rien été. En France comme en Italie, c’est pourtant une droite dite "dure" qui est au pouvoir : Berlusconi et son allié indéfectible Bossi, chef de la Ligue du Nord (2) en Italie, l’UMP en France. Mais les gouvernants des deux pays ne restent pas inactifs : face à une situation contre laquelle ils ne peuvent et ne veulent rien faire, libéraux-conservateurs italiens comme français s’agitent pour faire fructifier leur rente électorale. L’anti-immigration rapporte.

      En France et en Italie, les politiciens jouent le même jeu et les perdants sont toujours les mêmes : les peuples envahis d’Europe. Le gouvernement Sarközy comme le gouvernement Berlusconi ont profité de ces arrivées spectaculaires pour multiplier les déclarations agressives, et se montrer, dans les discours, très fermes contre l’immigration clandestine.

 

      De l’autre côté des Alpes, le ministre de l’Intérieur Roberto Maroni, qui appartient à la ‘Lega’, le parti du grand patronat, est allé jusqu’à faire croire que des policiers italiens se rendraient bientôt en Tunisie pour y faire régner l’ordre.

 

« Je demanderai au ministre tunisien des Affaires étrangères l'autorisation pour nos forces d'intervenir en Tunisie pour bloquer les flux. Le système tunisien est en train de s'écrouler »

 

      Pas le moindre carabiniere n’a évidemment foulé le sol tunisien. Les autorités tunisiennes se sont déclarées logiquement « prêtes à coopérer », rejetant « catégoriquement toute ingérence dans ses affaires intérieures ». Très rapidement les autorités tunisiennes ont annoncé avoir déployé les forces nécessaires au contrôle des côtes et ces derniers jours, aucune nouvelle arrivée n’a été signalée. La proposition aussi irréaliste qu’inacceptable vu de Tunis était à seule destination de l’électorat droitier italien, ulcéré par cette nouvelle vague migratoire.

 

      En France, Éric Besson, le ministre de l’Industrie qui se croit ministre de l’Immigration (et lui-même marié à une tunisienne) affirme qu’« il ne peut pas y avoir de tolérance pour l'immigration clandestine [mais que certains] certains peuvent avoir le droit à l'asile ». « Tous les autres vont être reconduits dans leur pays » martèle-t-il. Le ministre franc-maçon de l'Intérieur Brice Hortefeux est intervenu à la tribune de l’Assemblée :

 

« La règle qui s'appliquera, c'est celle de notre politique migratoire. Un étranger en situation irrégulière a vocation à être reconduit dans son pays d'origine sauf situation humanitaire particulière »

 

      Laurent Wauquiez, ministre des Affaires européenne prétend que l’accueil en France de ces clandestins ne concernera que des cas « très marginaux » : car il ne faudra pas donner « une prime à l'immigration illégale ».

 

 

... et réalité

 

      Cette nouvelle vague migratoire est du pain béni pour le grand patronat et les partis de "droite"  ; mais les discours guerriers de l’UMP et de la Ligue du nord sont aux antipodes des politiques menées depuis une décennie. Le débarquement de Lampedusa intervient quelques jours après que le gouvernement Berlusconi ait procédé à la régularisation d’environ 100 000 clandestins lors du ‘click day’. Depuis cinq ans, ce sont plus d’un million de clandestins qui ont obtenu une autorisation de séjour.

      Contrairement à une légende répandue et habilement entretenue, c’est bien en Italie que les immigrés restent (3). Le gouvernement Berlusconi-Bossi utilise également les mêmes méthodes que le gouvernement Sarközy.


      Les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 52 000 arrêtés de reconduites à la frontière ont été notifiés en Italie en 2009. Seuls 18 000 clandestins ont été finalement expulsés, alors que le nombre de clandestins était estimé à 500 à 750 000 personnes selon les autorités. Selon l’association de défense des immigrés Caritas, le nombre de clandestins était en réalité d’un million, près de 2% de la population en Italie et plus du quart des étrangers présents.

      En octobre 2010, la même association a publié un rapport sur la situation des immigrés légaux. L’Italie abritait alors 4,9 millions d’immigrés légaux (4). Sans surprise, c’est dans la région très industrielle de la Lombardie, dirigée par la Ligue du Nord, que les immigrés sont les plus nombreux : près d’un quart des immigrés s’y trouve (23,2%), loin devant la seconde région, le Latium (11,8%), le Veneto (11,3%) et l'Emilie-Romagne (10,9%). La majeure partie des immigrés légaux sont accueillis là où la prétendue anti-immigration 'Lega nord' est la plus puissante. La nouvelle classe économique dirigeante se satisfait fort bien en Italie comme ailleurs d’un niveau très élevé d’immigration (les statistiques officielles évoquent 6,7% de la population ; 7,98% pour la France en 2006).

 

      Les chiffres pour la France sont très proches : en 2009, 96 109 clandestins ont été interpellés ; 85 101 avaient fait l’objet d’une mesure d’éloignement, qui n’a été appliquée que pour 29 288 cas. Ce sont probablement plus de plus de 500 000 clandestins qui sont présents en France, pour 4,9 millions d’immigrés légaux. Comme en Italie, ce sont les régions les plus industrieuses qui accueillent le plus d’immigrés.

      Sarközy est bien le Berlusconi français : à Calais les autorités françaises affirmaient que les clandestins ne voulaient pas rester en France mais rêvaient d’Angleterre comme les Italiens affirment que les Tunisiens n’ont qu’un souhait : rejoindre la France.

 

 

 

Une alliance contre l’Europe

 

      Pour finir, chacun en appelle à l’Europe. Roberto Maroni demande l’« intervention urgente de l'UE » ; avec son comparse Frattini, ils exigent « la convocation urgente d'une réunion au niveau politique du Conseil justice et Affaires intérieures de l'UE ». L’Union, en quête de légitimité, n'attend que cela et répond à l'appel : « La Commission européenne est en contact étroit avec les autorités italiennes » indique Bruxelles.

      Étrange recours de la Lega nord, rempart de l’Occident contre l’invasion et l’islam à l’Union "européenne". Les autorités supra-nationales, avec lesquelles la Ligue du Nord s’entend très bien, n’a pas caché faire siennes les propositions de l’ONU : l’accueil ces 50 prochaines années de 47 millions de clandestins. Cela représente un million par an. C’est exactement le taux actuel de l’immigration légal, accepté par les gouvernants européens, à commencer par l’Italie et la France.

 

      Pour la Tunisie, les affaires reprennent : sans qu’il n’existe aucun motif pour cela, le gouvernement français a donné plusieurs millions de francs [350 000 euros] ; l'Union "européenne" est moins avare avec l’argent du contribuable. Ces deux prochaines années, c’est 1,7 milliard de francs qui sera versé au gouvernement tunisien [258 millions d'euros].

 

 

      Les 5 000 clandestins auront bientôt tous quitté Lampedusa, comme ils quittent les feux de l’actualité. Ils se dispersent à travers l’Europe ; 5 000 clandestins : une goutte d’eau dans l’océan migratoire de dizaines de millions d’étrangers qui noie l’Europe.

 

      Chacun aura bientôt oublié que la Ligue du Nord a toléré que les églises de l’île de Lampedusa soient utilisées comme dortoirs pour les nouveaux colons.

 

      Et le cycle se poursuivra dans deux mois, dans six mois, dans un an, quand 5 000, 20 000 ou 50 000 clandestins débarqueront : Berlusconi, Bossi, Sarközy, réapparaitront sur les écrans pour nous assurer que ces violeurs de nos frontières seront impitoyablement renvoyés chez eux.
      Comme les Albanais à la fin des années 1990, comme les Kurdes de Fréjus en 2001, comme les Tunisiens en 2011 qui, tous se sont installés définitivement en Europe.

      En France l’UMP et ses associés parlent de République, d’Islam, de laïcité. De mensonges en dédiabolisation, les prétendus radicaux sont passés de la guerre raciale à l’inversion des flux migratoires, de l’inversion des flux migratoires à l’arrêt de l’immigration et de l’arrêt de l’immigration à l’intégration des musulmans. En France, le principal relai de la Ligue du Nord est le Bloc dit "identitaire" dont le chef déclare :

 

« Ceux qui arrivent doivent accepter la culture française. Les musulmans voudraient imposer leurs valeurs, mais c’est à eux de s’intégrer. »

 

      La Ligue du Nord continue à passer pour un parti anti-immigration, l’UMP pour un gouvernement qui lutte « avec fermeté » contre l’immigration et l’invasion continue. Les élections et le système plouto-démocratique ont de beaux jours devant eux. Ceux de l’Europe, détruite par ses ennemis, trahie et abandonnée par ses fils sont bien sombres.

 

 

 


 

 

1. Le gouvernement italien (Berlusconi, Fini, Bossi) a donné plusieurs dizaines de milliards de francs au "colonel" Kadhafi contre la promesse d’agir contre l’immigration. Les réseaux mafieux d’importation de chair humaine privilégient ces derniers mois la Grèce.

 

2. La Ligue du Nord est cet étrange parti présenté comme anti-immigration par les médiats, alors qu’il a fait voter la régularisation de plus d’un million de clandestins. Les médiats sont beaucoup plus discrets sur l’essor de la mafia dans le nord de l’Italie ces dernières années avec la complicité des autorités, comme sur l’influence du grand patronat sur les politiques pro-immigration. Le gouvernement italien ne tient désormais plus que par le soutien d’Umberto Bossi, le chef de la "Lega", à Berlusconi. A défaut de lutter contre l’immigration, les Italiens auraient pu espérer que la Lega ne soutienne pas un chef de gouvernement organise des orgies où des mineures notamment blanches sont incitées par leurs familles à venir vendre leur corps.

3. Il faut noter cette étrange mentalité de politiciens se disant Européens et laissant entrer les immigrés se félicitant que de toute façon ils ne resteront pas en Italie - ce qui est faux.

4. Dont 21% de gitans de Roumanie, 11% d’Albanais, 10,2% de Marocains, 4,4% de Chinois, etc. Les Africains très nombreux (ils seraient un million) n'apparaissent pas du fait de
l’extrême diversité des pays de provenance.

 

5. Une partie commence à arriver en France : France Soir titre « Les [sic] Tunisiens arrivent à Nice ». Le préfet des Alpes-Maritimes reconnaît que « le rythme montre clairement une accélération », ce que confirment plusieurs associations.

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 03:03

 

« Je pense que, 1orsquon est un responsable politique, on se doit de réserver lensemble de son énergie aux préoccupations actuelles et ne pas se perdre dans des polémiques sur ce quil aurait fallu faire ou ne pas faire en telle année. Jai souvent reproché à ma famille de pensée de refaire la guerre dhier. On peut avoir une vision de la guerre dhier sans la refaire. »

 

      L’entretien accordé par Marine Le Pen à – préférence nationale oblige – Saïd Mahrane partait sous de bons hospices. Mais du très (très) long entretien sur quatre pleines pages et un bout de cinquième, il faut s’y résoudre, il ne sera question que de passé. Fantasmé, mais passé. Si les approximations historiques voisinent avec les mensonges, dans le monde de Marine Le Pen, il y a De Gaulle, il y a Jaurès, il y a la Résistance. Mais dans le monde actuel de Marine Le Pen, la drogue n’existe pas, ni les viols, pas plus que l’invasion, la corruption, la pauvreté, la cherté de la vie, non plus que les problèmes liés à la vieillesse, les violences scolaires, les extravagants bénéfices boursiers non plus.
      Moins menteur, Saïd prévient : « Valeurs. [sic] Shoah, Céline, colonisa­tion, de Gaulle ... Entretien avec Marine Le Pen. »


      Incidemment, le lecteur attentif trouvera une réflexion contre l’immigration. L’islam, mentionné à deux reprises est sans doute le thème le mieux traité. Chacun comprendra pourquoi.

      Ce qui est important, pour Marine Le Pen, c’est de parler de ce qu’elle semble considérer comme être une vision – au sens figuré plus que littéral – de l’histoire et notamemnt de la Seconde Guerre mondiale. C’est aussi parler de culture [sic], de son ancien lycée débaptisé – ce qu’elle ne condamne surtout pas – et de dire qu’elle ne pense pas que le lobby juif ait un poids important en France. D’ailleurs, ça se saurait.
      Surtout, le lecteur apprendra – avec effroi – que « lélection présidentielle de 2012 sera un vote de civilisation plus quun simple choix politique ». Dans ce combat de la Civilisation contre la Barbarie, c’est Marine Le Pen qui incarnera le Bien. Plus loin on apprend que ces valeurs sont celles de Kad Merad et Dany Boon. Mais rien n’est perdu : un Margoulin peut incarner la « grandeur de la France ».
      Margoulin, gourgandin, malandrin : tous les espoirs sont permis.

 

      Marine fait part de ses convictions très affirmées et dissidentes : la colonisation ? « chacun est libre den faire une analyse. Chacun a le droit davoir son point de vue. On peut envisager objectivement la colonisation dans ses aspects positif. Comme dans ses aspects négatifs. » Et inversement, sans doute. Mais si Marine Le Pen gagne, chacun aura quand même le droit de dire du bien de la colonisation : tout n’est donc pas perdu.
      Vichy ? Coupable. Céline, un salaud, mais son œuvre... d’ailleurs en France, durant la guerre « il y a eu quelques salauds, bien sûr ». Vous imaginez de quel côté. Les méchants à Berlin, les gentils, en Israël. Lhistoire est plus simple aujourdhui. D’ailleurs, parlant du présent, elle note que les Français ont été résistants. Par millions.

       Mais attention : Marine ne parle que d’actualité, pas du passé. Cest tout ce qui la différencie des nostalgiques... Et la vérité, aussi. Mais lHistoire compte moins que la mémoire :

 

 

« Je nai pas à faire de travail de mémoire. Tout le monde sait ce qui sest passé dans les camps et dans quelles conditions. Ce qui sy est passé est le summum de la barbarie. Et, croyez-moi, cette barbarie, je lai bien en mémoire »


déclare-t-elle. Avoir en mémoire , c’est « garder dans lesprit le souvenir de ». Marine Le Pen, lorsque l’invasion de l’Europe par les armées communistes – plus de 120 000 000 d’hommes exterminés à travers la planète, mais ce n’est pas cela le summum de la barbarie – et américaines – plus d’un million et demi de mort pour le seul pays irakien, l’utilisation de bombes sales, mais ce n’est pas cela le summum de la barbarie – fut consommée avait moins 23 ans.

      Aux âmes bien nées, le mensonge du souvenir n’attend pas le nombre des années.

 

 

      Voilà l’entretien dans lequel Marine Le Pen affiche tout haut son mépris de la culture, de l’Histoire (celle avec une grande H) et son attachement aux intérêts d’Israël, illustré par sa volonté de se rendre en "pélerinage" à Auschwitz.

 

http://img819.imageshack.us/img819/6267/campu.jpg

 

 

Le Point: lécrivain Céline a été retiré de la liste des célébrations nationales de 2011. Regrettez-vous cette décision ?

 

Marine Le Pen: Elle est absurde! J’attends maintenant qu’on interdise ses livres à la vente. Nul n’ignore les écrits antisémites de Céline, mais nul n’ignore non plus qu’il est un des plus grands écrivains français. En prenant cette décision, Frédéric Mitterrand,ministre de la République, se soumet à une exigence communautaire. Retirer Céline de cette liste est la négation même du patrimoine littéraire français. Nous aurions pu profiter de ces commémorations pour lancer, justement, un débat sur la distinction entre un auteur et son œuvre. Plus jeune, j’étais au lycée Florent-Schmitt. qui a été débaptisé car on l’a suspecté d’avoir eu des accointances a ver les nazis. Le lycée a été rebaptisé Alexandre Dumas... Dans notre histoire, il y a des choses glorieuses et d’autres qui le sont moins, certes, mais je trouve appauvrissant cet inventaire perpétuel au titre de la bien-pensance.

 

 

Dans le préambule de cette liste de célébrations, il est question des valeurs de la RépUblique. Céline, par ses écrits, sen est écarté.

 

Ce préambule est débile. On ne commémore pas des écrivains parce qu’ils incarnent les valeurs de la France, mais parce qu’ils in­carnent le génie de la France. Serge Klarsfeld est il l’origine de ce retrait. Pensez-vous, comme Alain Finklelkraut, que cela risque d’accréditer l’idée q’un « lobby juif fait la pluie et le beau temps » ?

Je n’irai pas jusque-là, mais cela accrédite l’idée qu’il y a, en France, des associations qui ont un pouvoir excessif sur les choix et les orientations des ministres. En tant que républicaine,je ne me rendrai jamais, par exemple, au dîner du CRIF. Un gouvernement qui se rend à un diner communautaire - pour recevoir au passage des leçons de poli tique étrangère -, cela me choque énormément. Les politiques cèdent à cette tendance par pur clientélisme.

 

 

La France est-elle encore une terre de débat?

 

La loi est le problème. Figurez-vous que la loi sur la diffamation raciale interdit à Eric Zemmour d’apporter la preuve de la vérité de son propos. Je suis moi-même poursuivie pour mes déclarations sur les prières de rue des musulmans par SOS-Racisme, dont le président, lorsqu’un clandestin est arrête,n’a de cesse de parler d’une «rafle». La France, patrie de la liberté et des droits de l’homme, n’existe plus. Le seul jugement qui vaille quand on fait de la politique est celui des électeurs, et non la plainte des associations. Pour cette raison, j’ai refusé de hurler avec les loups après la condamnation de Brice Hortefeux pour ses propos sur les «Auvergnats».

 

 

Ne pensez-vous pas quun responsable politique se doit, plus quun autre, de peser ses mots?

 

Personnellement, je dis les choses. Je prends des risques [sic], sans crainte des poursuites. Beaucoup de Français s’élèvent contre cette absence de débat et contre ce terrorisme intellectuel. Tant que Jean-Marie Le Pen était poursuivi, les gens s’en indignaient, mais ce n’était pas grave. Mais quand des journalistes sont convoqués devant des tribunaux, tout comme des ministres, les Français commencent à trouver ces poursuites choquantes. Jean-Marie Le Pen a dit : « Il y aura 20 millions de musulmans en France et les Français descendront du trottoir et baisseront les yeux. » On peut ne pas être d’accord, mais mérite-t-il pour cela d’être condamné à de la prison avec sursis ?

 

 

Au-delà de la loi et de ce « terrorisme Intellectuel », ne croyez-vous pas que lhistoire de la Seconde Guerre mondiale, de lesclavage ou du colonialisme, a marqué les consciences et développé une sensibilité particulière sur ces questions ?

 

L’Histoire a d’abord permis de culpabiliser les Français au-delà du raisonnable. On leur a expliqué qu’ils étaient des salauds, des colonisateurs, des esclavagistes... à ce titre, ils devaient abandonner leurs réflexes de survie et accepter, par exemple, une immigration insupportable. On a fait de l’histoire une bombe à retardement. Quand on entend des jeunes de banlieue exprimer un sentiment de revanche vis-à-vis de la France, on peut s’en inquiéter.

 

 

Qui leur aurait inculqué cet esprit de revanche?

 

La classe politique et l’école. On peut changer beaucoup de comportements, mais on peut difficilement changer les cœurs. Quand on introduit dans des cœurs la haine, la revanche et la vengeance, il est ensuite difficile de les extirper. Le danger est là et ce sera notre souci de demain.

 

 

Les condamnez-vous à porter perpétuellement dans leur cœur cette supposée haine de la France ?

 

Je le ne les y condamne pas. Ce qui peut les sauver [les immigrés qui haïssent la France], cest la préférence nationale. Leur dire : parce que vous êtes français, vous aurez des avantages, vous serez mieux traités que ceux qui ne le sont pas. C’est une démarche vers l’apaisement.

 

 

Les intellectuels ont-ils encore un pouvoir social dans notre pays ?

 

Non. Je pense que les élites intellectuelles sont totalement déconnectées. C’est si vrai que, lorsqu’elles se reconnectent, elles ont un succès fou. Lorsque les élites sortent de la pensée unique, elles ont immédiatement l’oreille du peuple.

 

 

La religion est devenue secondaire dans notre société matérialiste et court-termiste. Regrettez-vous la perte de spiritualité?

 

Je le déplore. Je déplore aussi la déchristianisation de la France. Mais cela ne s’explique pas uniquement par la perte d’influence du religieux. C’est la soumission à la culture anglo-saxonne qui a accéléré ce phénomène. Je crois que cette société consumériste, où tout est à vendre et où tout est à acheter, est en profonde inadéquation avec la culture française. En cela, l’élection présidentielle de 2012 sera un vote de civilisation plus qu’un simple choix politique.

 

 

Avez-vous vu« Des hommes et des dieux» ?Comment analysez-vous le succès de ce film?

 

Je ne l’ai pas vu. Cependant, je le mets en perspective avec le succès d’une série d’autres films français [sic] : «Amélie Poulain», «Les choristes», « Bienvenue chez les Ch’tis »... N’est -ce pas là une fantastique [sic] nostalgie de la part des Français ? On pourrait penser que c’est une nostalgie de l’ancien. Or il n’en est rien, c’est une nostalgie de nos valeurs [sic] de civilisation [sic] qui sont en voie de délitement :l’élévation, la droiture, la spiritualité, la générosité, la courtoisie...

 

 

Cest quoi, pour vous, la réussite ?

 

C’est apporter quelque chose à l’autre mettre son existence au service de l’autre [un appel à Bruno Gollnisch ?].

 

 

Si on vous dit Mai 68 ...

 

Mai 68 a promu l’individualisme. Un individualisme qui a bouleversé les fondements de notre société. Le désir d’un individu est considéré comme supérieur à l’intérêt du groupe. On en voit encore [sic] aujourd’hui les conséquences avec les revendications communautaristes [les communautés n’étant pas des groupes] ou les demandes de mariage homosexuel. La pensée 68 dit : « Les filles sont libres. Libres à tel point quelles ont le droit de porter la burqa. » [sic] Mai 68 a été un événement destructeur de la société.

 

 

Contrairement à vous, la gauche ne se réfère plus à Jaurès... Quest-ce qui vous séduit tant chez le père du socialisme?

 

La gauche a d’abord abandonné la défense du peuple pour être le défenseur de toutes les minorités au nom de l’individualisme. La gauche sectorise, segmente. On me conteste la citation de Jaurès : « La patrie est le bien de ceux qui nont plus rien. » La gauche jauressienne avait une vision nationale. C’est cette vision qui a disparu,comme le sentiment d’appartenir à un peuple, d’être lié à lui, d’assumer son histoire et de préparer son avenir. Si Mélenchon a un petit succès aujourd’hui, c’est parce qu’il a bien compris cette déconnexion. Si bien qu’il a pris comme titre de son dernier livre un quasi-slogan de Poujade ...

 

 

Auriez-vous pu, comme votre père, vous ranger derrière Pierre Poujade?

 

Pierre Poujade avait une vision catégorielle de la vie politique. Je suis au-delà de la défense catégorielle. Quand on me demande ce que je veux pour les femmes, je réponds toujours par ce que je veux pour les Français.

On vous découvre jauressienne, mais aussi gaullienne !

 

De Gaulle avait réussi à rendre au peuple sa fierté [sic]. Seulement, il n’a pas eu à subir quarante ans de lavage de cerveau, qui nous conduit aujourd’hui à fêter les défaites et à occulter les victoires. On a retiré au peuple français l’estime de lui-même, c’est le problème.

 

 

Qui était François Mitterrand ?

 

[Elle hésite longuement] Un margoulin ! [sic] Oui, un margoulin doté d’une immense culture et qui portait en lui cette notion de la grandeur de la France. Une notion qui est la marque des grands dirigeants. C’est pour cette raison qu’il a refusé de reconnaitre, contrairement à Jacques Chirac, la participation de l’État français dans la déportation des juifs. Non par antisémitisme, mais parce qu’il était convaincu que la France n’avait pas de responsabilité. Le gouvernement de Vichy, oui ; la France, non !

 

 

Si le Front national arrivait au pouvoir en 2012, reviendriez-vous sur la parole de Chirac ?

 

Je viens de vous dire ma conviction [sic] ; après, ce sont des paroles et on ne reviendra pas sur des paroles. Je pense simplement que la France doit être réhabilitée.

 

Êtes-vous favorable à une Maison de lhistoire de France ?

 

C’est de l’enfumage ! Mais je ne vois pas pourquoi on n’aurait pas le droit de faire une Maison de l’histoire de France.

 

 

Pour y dire quoi ? Que dire, par exemple, de la colonisation ? Bonne ou mauvaise?

 

On peut y exprimer les faits tels qu’ils se sont déroulés, ensuite chacun est libre den faire une analyse. Chacun a le droit d’avoir son point de vue. On peut envisager objectivement la colonisation dans ses aspects positif. Comme dans ses aspects négatifs. On doit pouvoir dire qu’elle a permis la construc­tion d’infrastructures, de meil­leures conditions sanitaires, sans immédiatement être poursuivi par les Indigènes de la République.

 

 

Les Français sont les héritiers de la Révolution française [sic]. Quest-ce que cela induit dans leur comportement ? Ont-ils une capacité à la révolte ?

 

Les Français sont les héritiers du 14 juillet 1789 et du 15 août [la Saint Napoléon ?]. La France n’est pas morte en 1789 et elle n’est pas nait en l 789. Il y a une continuité dans les valeurs, qui sont les valeurs de la chrétienté. Oui, le peuple français est incontestablement sujet à la révolte, parfois brutalement. Voltaire disait : « Les Français sont un peuple léger et cruel ». Nos dirigeants l’ont oublié.

 

 

La révolte dont vous parlez sest hélas peu vue en 1940...

 

Qu’en sait-on ? [sic] Que savons-nous de ces milliers – peut-être de ces millions – de petits résistants qui ont subi cette occupation avec la rage au ventre ? En outre, tout le monde n’avait pas les moyens intellectuels, physiques et de caractère pour exprimer une opposition ou pour entrer dans un réseau de résistance. Qu’en savons-nous ? Je ne supporte plus d’entendre dire que les Français ont été des collabos ! Combien de gamins de 14 ans ont gardé chez eux une arme sans craindre dêtre fusillés pour cela ? Et il y a eu quelques salauds, bien sûr. Mais je prends tout dans l’histoire de France, ses grandeurs comme ses faiblesses, ses moments de génie comme ses moments de barbarie. Quand on vous interroge sur la Seconde Guerre mondiale, vous répondez que c’est une époque que vous n’avez pas vécue. Craignez-vous les pièges ?

Je pense que, 1orsqu’on est un responsable politique, on se doit de réserver l’ensemble de son énergie aux préoccupations actuelles et ne pas se perdre dans des polémiques sur ce qu’il aurait fallu faire ou ne pas faire en telle année. J’ai souvent reproché à ma famille de pensée de refaire la guerre d’hier. On peut avoir une vision de la guerre d’hier sans la refaire.

 

 

Après la Seconde Guerre mondiale, la communauté internationale a déclaré « Plus jamais ça » [c’est surtout ce que disaient les Poilus au lendemain de la Première]. Lhistoire pourrait se répéter, selon vous ?

 

[Notons qu’après la réponse qui précède, chacun s’attend à ce que Marine Le Pen refuse de répondre et parle du chômage, de la criminalité, du meurtre de Laetitia. Il n’en sera rien. Sans doute ne se compte-t-elle pas dans les "responsables politiques]. Personne n’est à l’abri de la guerre. Ce n’est pas l’Union européenne qui préserve de la guerre, mais d’abord ce que fut la réalité de la Seconde Guerre mondiale, l’étendue du désastre, l’étendue de la barbarie. Voilà ce qui nous préserve de la guerre.

 

 

Lorsque vous étiez conseillère régionale dile-de-France, vous avez déposé un amendement au nom du groupe FN afin daccompagner les groupes scolaires à Auschwitz. Surprenant...

 

C’était un amendement de principe. Je trouvais inadmissible que mon groupe ne participe pas à ces déplacements. C’est un problème de démocratie. Ostraciser un parti politique avec le sous-entendu qu’il est antisémite ou nazi est pour moi insoutenable. Je ne me sens aucune filiation avec ce que fut l’armée allemande. Je n’ai aucune fascination, aucun sentiment vis-à-vis d’elle. Cette armée a assassiné [sic] nos pères [sic] et nos frères [sic], je ne l’oublie pas [sic]. Et tous ceux qui font preuve d’ambiguïté sur le sujet m’agacent au plus haut point.

 

 

Comme ceux qui font preuve dambiguïté sur la Shoah?

 

Oui, ils magacent de la même manière. Cest absurde.

 

 

On vous sent prête à vous engager dans un travail mémoriel...

 

Je n’ai pas à faire de travail de mémoire. Tout le monde sait ce qui s’est passé dans les camps et dans quelles conditions. Ce qui s’y est passé est le summum de la barbarie. Et, croyez-moi, cette barbarie, je lai bien en mémoire[sic].

 

 

Cela vous blesse dêtre parfois présentée comme une fille inculte?

 

Jeanne d’Arc ne savait ni lire ni écrire [ce qui est faux, puisque Jeanne d’Arc savait écrire son nom ; mais à la culture, à l’histoire et à la vérité, nul – nulle – n’est tenu. Et Jeanne d’Arc, elle, combattait contre l’occupant, pas avec lui].

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 12:12

 

       Par crainte d’être catalogués par les Inquisiteurs de la Nouvelle Religion « droits-de-l’hommisteet mondialiste » comme extrémistes, fascistes ou néo-nazis, certains parlementaires des partis nationalistes européens ont décidé depuis quelques années d’adopter un profil bas, plus soft, plus b.c.b.g. (costume-cravate, chaussures Weston, eau de toilette Davidoff) afin de séduire l’électorat par un look estampillé et reconnu des médias.

 

       L’air ne fait pas la chanson et les adhérents et militants ne se reconnaissent plus dans ces comédiens du parlementarisme qu’ils avaient élus pour la défense du « citoyen d’en bas », confronté aux maux quotidiens de leur quartier (immigration-invasion, insécurité, chômage, drogues, corruption ou impôts abusifs). Ces tribuns devaient exprimer tout haut nos pensées.

 

       A l’aube du XXIème siècle, les figures de proue des ces partis au programme révolutionnaire nous ont imposé le « soft » comme régime idéologique en croyant que cette cure verbeuse allait stimuler leurs résultats électoraux. Mais en ouvrant aussi l’éventail vers le centre et en accueillant des transfuges de la droite molle et cosmopolite, le résultat (électoral) a été à l’inverse des espoirs de ces Machiavel parfumés : non seulement des cadres de valeur ont abandonné le combat, mais des régiments complets d’électeurs déçus ont rallié les partis de droite plus aptes, selon eux, à représenter leurs aspirations dans les instances gouvernementales. Mauvais calcul pour les uns, cruelles déceptions pour les autres. Mais réjouissances pour le Régime !

 

       Et ce ne sont pas quelques percées électorales en Suède, au Danemark, aux Pays-Bas ou les referendums en Suisse qui confirmeront un ancrage des doctrines révolutionnaires, rebelles et anticapitalistes de mouvements prétendus « nationalistes ».

       Parce que pour bien d’autres, de plus en plus nombreux et actifs, il est évident qu’il faut affirmer la prééminence de l’intérêt de la nation par rapport aux intérêts des groupes, des classes et des individus qui la constituent et ce, sans aucune concession envers nos ennemis inféodés à l’européisme frelaté, au mondialisme débridé, au multiculturalisme intolérant (et son corollaire multi criminel) ou encore aux divagations des énergies renouvelables et du commerce équitable.

 

       D’énormes défis seront à relever durant cette seconde décennie du 21èmesiècle : économiques, culturels, sociaux et financiers. Pour les vaincre  nous devrons pouvoir discerner ce qui sera indispensable à la survie de l’Europe blanche -de l’Atlantique à l’Oural- et renoncer au superflu qui agrémentait une partie de notre bien-être.

       L’Etat-Providence et l’hédonisme égoïste ont vécu !

 

       Pour vaincre et triompher de ces aléas de l’existence, seules les vertus ancestrales et traditionnelles auront cours : abnégation, courage, conscience professionnelle, respect des anciens, fidélité, compétences, efficacité, honneur, charité et bon sens, parmi bien d’autres…

 

       L’avenir de nos enfants et petits-enfants implique aussi un engagement personnel, autrement que par les intentions ou des appétits électoraux.

       Nous attendons des élus qui se gargarisent du « nationalisme » qu’ils montrent, eux, maintenant l’exemple : il n’est pas encore trop tard pour se ressaisir et revenir à un « parler-vrai » !

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 13:13

 



      Oskar Freysinger aurait "évité de justesse une agression au couteau" selon un "journaliste".

 

« J'étais accueilli à la gare par six personnes de la sécurité qui m'entouraient tout le temps, qui ne laissaient personne s'approcher. Ils m'ont accompagné jusqu'à une voiture. Ensuite on a mis un gilet pare-balles. Bon. Moi j'ai un peu pris ça à la rigolade je me suis dit ils en font peut-être un peu trop, il n'y a qu'une dizaine de manifestants. Cependant là par exemple, ils ont choppé un gars qui a essayé de s'introduire dans la salle avec un couteau, éffilé, très pointu, typiquement pour tuer, pour poinçonner quelqu'un. J'ai compris que la sécurité n'était pas un luxe.
Je dois dire, je suis assez refroidi [sic] de constater ce [incompréhensible].
Si on prend ça dans le ventre, eh bein on passe un mauvais quart d'heure. »

      A la question : « Et ce couteau, il vous était destiné ? », débonnaire, il répond :

 

« Oui. Ostensiblement. J'étais visé. Bon alors ils l'ont arrêté. Je sais pas ce qui va pas se passer. Sensiblement une tentative de ne pas venir racler du fromage à raclette. »



      Et l'internationale des menteurs sionistes de relayer cette non-vérité qui devient, au fur et à mesure où la rumeur enfle, l'agression presque mortelle contre le futur président suisse.

      Bivouac ID : « Oskar Freysinger : "la sécurité a arrêté un suspect qui essayait de s’introduire dans la salle avec un couteau" » ;
      L'islam en France : « Oskar Freysinger aurait évité une agression au couteau à Paris » ;
      Poste de veille : « Oskar Freysinger évite une agression au couteau après son discours aux Assises » ;
      Le Post : « Oskar Freysinger a évité de justesse une agression au couteau samedi soir à Paris ! » (même titre pour l'Action française [sic]  ;
      Extreme centre : « Oskar Freysinger  victime d’une agression au couteau après son discours aux Assises sur l’islamisation » ;
      E-deo : « On a tenté de tuer Oskar Freysinger hier à Paris ».



      Vérification faite, Freysinger a soit menti sciemment, soit a été manipulé par les organisateurs. "L'assassin" était selon les témoignages un militant qui souhaitait assurer sa sécurité face aux manifestants à l'extérieur d'une réunion pro-Israël, pro-pédéraste, pro-laïque, antifasciste et pro-féministe à Paris le 18 décembre. Le "terroriste musulman" putatif, simple passant français, a laissé choir le couteau de sa poche. Il aurait été viré manu militari.

      Un autre exclu s'interroge :

 

« J’ai dit qu’on était envahi. Dans mon immeuble, il y a des prostituées africaines, voilà, on n’a plus rien le droit de dire ? »

 

      Soucieux d'un minimum de crédibilité, l'agence de propagande du groupuscule organisateur n'a pas relayé ce mensonge.


     Les organisateurs n'ont, eux, pas perdu leur temps : le jour suivant le Bloc qui ose toujours se prétendre  "identitaire" (parfois dénommé "juidentitraitres" pour diverses raisons) diffusait un communiqué résumant les objectifs de son entrée en politique républicaine :

 

« Nous invitons chacun à adhérer à une association ou à un parti qui mène ce combat, en fonction de sa propre sensibilité et à tisser des liens entre individus, groupes et pays pour que naissent des réseaux très forts. C’est seulement ainsi qu’ils seront capables de résister au totalitarisme islamique, sexiste et homophobe, qui cherche, par la démographie et l’intimidation, à faire disparaître une  civilisation humaniste. Nous refusons l’obscurantisme, la superstition et la soumission aveugle de l’homme à des préceptes indignes et mortifères. 
En ce jour, nous avons fondé une libre association d'organisations indépendantes. Nous formons une équipe. Nous avons un combat. Nous lançons ce jour un mouvement de résistance européen fondé sur la défense de notre civilisation [sic] face à un nouveau totalitarisme. »




      Pour la vérité historique, rappelons que François Duprat a, lui été réellement assassiné par les amis de M. Freysinger et des "identitaires" par des étrangers dont l'occupation n'est ni un fantasme, ni l'illustration d'un phénomène migratoire mortel imposé par la République.

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 14:14

      Hier se tenait un très médiatique rassemblement (les médiats ayant fait la promotion de cet événement ne se comptent plus) réunissant à Paris militant antifasciste juif allemand, pédéraste pro-immigré militant, marxiste, laïcard, féminsite, et pseudo-"identitaires", en la personne du chef du BI Fabrice Robert et de son "candidat" - candidature relayée déjà par divers grands médiats (notamment canal+) Arnaud Gouillon(-Borella).
      Dans le communiqué qui suit, le délégué général de la Nouvelle droite populaire (NDP) remet les pendules à l'heure concernant cette manipulation sans lendemain de gens qui ne partagent en rien ni l'idéal nationaliste ni les impératifs du combat identitaire.



 

 

      Ces assises avaient été annoncées à grand renfort de publicité comme étant « un évènement international » par un agglomérat de groupes et groupuscules laïcs sous l’égide de Riposte laïque et du Bloc identitaire.

 

      Nous avions déjà relevé que ces organisations laïques sont toutes issues de la gauche et de l’extrême gauche, et largement influencées par la franc-maçonnerie. L’obsession anti-islamique de Riposte laïque est une constante. Mais celle-ci repose essentiellement sur des critères sociétaux et antireligieux. L’Islam, constamment comparé au « fascisme » (la rhétorique de gauche ne les lâche pas), y est d’ailleurs traité au même titre que le christianisme. Ainsi, Riposte laïque n’hésite pas à évoquer dans ses publications le « totalitarisme de l’Eglise catholique ».

 

      Paradoxalement, la défense d’Israël est permanente chez Riposte laïque, alors que l’on peut considérer que cela ne devrait pas être un problème majeur pour une organisation qui lutte pour la laïcité en France.

 

      Cette réunion, consacrée au danger de l’islamisation de l’Europe n’a pas abordé réellement le fond des choses, à savoir le danger primordial qu’est l’invasion migratoire africaine et maghrébine, fût-elle musulmane ou non. Pour ces organisations laïques, il n’y aurait aucun problème si ces immigrés étaient laïcs et s’ils acceptaient de s’intégrer, de chanter la Marseillaise, de saluer le drapeau et d’honorer la République.

 

      Nous ne partageons évidemment absolument pas cette analyse.

 

      Ce curieux rassemblement, composé d’ex-trotskistes et de post-marxistes revendiqués comme tels, de nationalistes repentis, de laïcards, de féministes et de francs-maçons, prétend incarner la résistance à l’islamisation, alors que le Système dont ils sont issus n’a cessé d’œuvrer à la destruction de l’identité spirituelle et ethnique de la France et de l’Europe et de combattre ceux qui l’ont toujours défendue..

 

      Bien-sûr, nous n’allons pas leur reprocher de découvrir subitement que l’eau est mouillée, mais de là à s’autoproclamer les champions de la lutte contre l’islamisme… Il conviendrait peut-être de faire preuve d’une certaine modestie.

 

      Rappelons, à toute fin utile, que le combat pour la défense de notre identité ne date pas de samedi après-midi et que, depuis cinquante ans, envers et contre tous et malgré une répression permanente, les nationalistes dénoncent sans relâche l’immigration extra-européenne et la première de ses conséquences, l’islamisation.

 

      Que font donc des militants qui se prétendent « identitaires » dans cette affaire ?


http://img526.imageshack.us/img526/7372/ndpdefendstonidentitere.jpg


Robert Spieler.


Blog de Robert Spieler : <http://robert-spieler.hautetfort.com>
Site de la Nouvelle droite populaire : <http://ndp-infos.over-blog.com/>
Un article sur la Ligue de défense juive comme service d'ordre de Riposte Laïque.
Un article présentant les intervenants de ces pseudos "assises".

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 11:11

Nous proposons à nos lecteurs cet article de Bruno Larebière publié par Minute dans son édition du 8 décembre. Il s’agit d’un surprenant revirement de la part de celui qui, en France, soutient des groupuscules clairement inféodés aux intérêts d’Israël – comme la présence dans le même numéro d’articles sur des agitations du Bloch "identitaire" le rappelle.

Nous regrettons que l’auteur de l’article ne précise pas clairement que les anti-valeurs que défendent ces partis sionistes libéraux, qui ont conduit à la ruine de l’Europe et dont ils se prétendent les derniers défenseurs ne sont ni celles du nationalisme, ni celles de l’Europe. Ces gens là ne sont ni des identitaires, ni des nationalistes, mais des imposteurs qui manipulent la légitime révolte des Européens contre un système républicain qui s'effondre.

Regrettons par ailleurs qu'aucun journaliste d'investigation n'enquête sur les financements dont disposent à travers l’Europe tous ces groupuscules et les processus qui ont conduit, de la France de Marine Le Pen et du Bloc "Identitaire" à l’Autriche de Heinz-Christian Strache, de la Hollande de Geert Wilders à l’Allemagne des pro-NRW et de Die Freiheit, les médiats à favoriser des oppositions croupions totalement acquises aux impératifs du système.

 

 

 

Europe-Israël, même combat ?

 

 

      Le voyage en Israël est devenu du dernier chic... nationaliste [sic] ! Le Néerlandais Geert Wilders, le Flamand Filip Dewinter, l’Autrichien Heinz-Christian Strache et bien d’autres, tous y sont ou en reviennent.

      Comme si la lutte des Européens contre l’islam passait forcément par Tel Aviv. Une stratégie dangereuse.

 

 

 

      Le bal a été ouvert samedi dernier 4 décembre par le Néerlandais Geert Wilders. Le fondateur du Parti pour la liberté (PW), troisième parti des Pays-Bas et qui soutient, sans y participer, la coalition gouvernementale, est un habitué de l’État hébreu. Cela fait une bonne quarantaine de fois qu’il s’y rend. Il a même failli s’y établir. Mais cette fois, il a franchi un nouveau palier. D’abord en donnant de la publicité à sa rencontre avec Avigdor Lieberman, le ministre des Affaires étrangères israélien, qui, entre autres coins enfoncés dans le « processus de paix », veut relancer la colonisation en Cisjordanie. Ensuite, accompagné de deux députés du PW, Wun Kortenoeven et Raymond de Roon, en apportant son soutien inconditionnel, au cours d’un long discours prononcé à Tel Aviv, à la politique menée par l’État hébreu, au point de lancer :

 

« Levons-nous avec Israël parce que les Juifs n’ont pas d’autre Etat, tandis que les Palestiniens en ont déjà un : la Jordanie [ ...] Nous devons dire la vérité. La vérité est que la Jordanie est la Palestine, la vérité est que la Samarie et la Judée font partie d’Israël, la vérité est que Jérusalem ne peut pas tomber, la vérité est qu’Israël est la seule démocratie dans une région sombre et tyrannique, la vérité est qu’Israël est la clé de voûte de l’Occident. »

 

Et de conclure son discours par ces mots :

 

« C’est ici qu’Israël a allumé la lumière de la liberté et que les Européens et les Américains doivent aider les Israéliens à faire briller la lumière sur les ténèbres. »

 

 

Une réception à la Knesset comme apothéose

 

      Le même jour, c’est une délégation au grand complet qui arrivait sur le sol israélien, pour y tenir, avec les Néerlandais, une réunion d’une « Alliance des partis européens pour la Liberté et les droits civils », jusque-là inconnue. Parmi les participants, liste non exhaustive, les Autrichiens Heinz-Christian Strache et Andreas Molzer, respectivement président et député européen du FPO, le parti propulsé dans les années 1980 par Jorg Haider et qui pèse aujourd’hui autour de 20% des voix et jusqu’à 27% dans la capitale, Vienne ; Filip Dewinter et Franck Creyelmans, du Vlaams Belang (VB) flamand, le premier étant jusqu’alors tenu pour le chef de file de la ligne radicale du VB, le second étant président de la commission des Affaires étrangères du parlement flamand ; les Allemands Patrick Brinkmann, du mouvement pro-NRW, et René Stadtkewitz, de Die Freiheit, parti fondé en septembre dernier après que Stadtkewitz a été exclu de la CDU d’Angela Merkel ; le Suédois Kent Ekeroth, député du Sverige demokratema (Démocrates suédois), qui a fait son entrée au Parlement en septembre dernier avec 5,7 % et vingt élus, etc.

      Si tout n’a pas encore filtré du programme de ce voyage, on savait, lundi, qu’outre la réunion européenne symboliquement délocalisée en Israël, Filip Dewinter, et bon nombre des autres protagonistes, avaient un agenda bien rempli. Avec participation à un colloque intitulé « La plénitude de la loi des actes militaires appliqués par un État souverain contre les attaques terroristes des islamistes fondamentalistes », en présence du maire d’Ashkelon, à une portée de roquettes de la bande de Gaza, avec déplacement « sur la frontière entre Israël et la bande de Gaza, rencontre des militaires israéliens » et explication de « la situation par un officier de haut rang de l’armée israélienne », avec aussi, au moins pour Filip Dewinter, réception à la Knesset, le Parlement israélien.

 

      Dès le premier jour de sa visite, Filip Dewinter avait lancé qu’« Israël mène en partie notre lutte contre les fondamentalistes islamistes et contre le terrorisme » : « Nous devons unir nos forces pour combattre l’islamisme ici et chez nous. » Et Heinz-Christian Strache, dans un entretien au journal autrichien Krone Zeitung, avait assuré avoir « beaucoup de choses communes » avec le théoricien du sionisme Theodor Herzl, auteur de L’État juif (1896). En Israël, le patron du FPO a ajouté :

 

« Nous portons une responsabilité particulière vis-à-vis de ce pays prospère. Il a été édifié par des gens qui viennent d’Europe, certains volontairement, mais la plupart suite aux persécutions des nazis. »

 

 

Une Déclaration de Jérusalem qui va faire parler

 

      Et ce mardi 7 décembre, Heinz-Christian Strache et les autres dirigeants européens devaient lancer (2), depuis Jérusalem, la « Déclaration de Jérusalem ». Un texte, qui, après de nombreux amendements des différents signataires, proclame leur indéfectible attachement aux droits de l’homme et en l’humanisme... et voit en Israël un « partenaire privilégié » face au terrorisme – islamique, bien sûr, mais en est-il d’autres ? –, à l’islamisme, à l’extrémisme, etc.

 

« Nous avons vaincu les systèmes totalitaires comme le fascisme, le national-socialisme et le communisme, y lit-on. Maintenant, nous nous trouvons devant une nouvelle menace, celle du fondamentalisme islamique, et nous prendrons part au combat mondial des défenseurs de la démocratie et des droits de l’homme. »

 

      Au nombre desquels, on l’a compris, il faut compter les Israéliens. Et les Palestiniens dans tout ça ? il était envisagé de mentionner la « question palestinienne » par une formule consensuelle, mais sans qu’il soit fait allusion à un possible État palestinien. Pas question de fâcher les hôtes.

      Ce voyage, et cette Déclaration de Jérusalem, constituent un événement considérable dans le paysage politique européen, qui peut faire croire, en première analyse, qu’il peut être profitable aux protagonistes, comme avait pu l’être la visite de l’ita1ien Gianfranco Fini, en 2003, à Yad Vashem, le mémorial aux victimes de l’holocauste. Gianfranco Fini, ayant rompu avec le fascisme dont, en sa qualité de président du MSI, il était l’héritier, s’est « normalisé » jusqu’à se placer à l’aile... gauche de la coalition gouvernementale de Silvio Berluscani (qu’il est en train de faire exploser).

 

 

Un voyage qui pose au moins six problèmes

 

      La démarche des pèlerins de ce mois de décembre est bien sûr différente. Ils n’ont pas, a priori, la volonté de réussir en politique pour la simple vanité d’accéder aux responsabilités les plus hautes. Ce qui les rassemble est un combat commun : celui contre l’ « islamisation » de l’Europe. Indiquer, aussi ostensiblement, qu’il passe par un « axe occidental » (une alliance entre l’Europe, les États-Unis et Israël pour faire simple) est cependant très lourd de dangers, pour de nombreuses raisons :

 

* La question israélo-palestinienne est d’une complexité inouïe. Feindre de croire que l’impossibilité de la résoudre, depuis des décennies, est de la responsabilité des Palestiniens et d’eux seuls, est d’une hypocrisie qui ne pourra qu’être mise sur le compte d’un aveuglement diplomatique... et stratégique. De sorte que la sincérité de l’opération ne pourra qu’être mise en doute.

 

* Le but de ce voyage est limpide. Il s’agit, pour les visiteurs, de se faire reconnaître comme des interlocuteurs valables, c’est-à-dire d’obtenir, en Israël, l’adoubement qui leur est refusé... chez eux. Ou qu’ils estiment insuffisant. C’est donner un peu plus corps, encore, à la théorie selon laquelle quiconque prétend, en Europe, accéder au pouvoir doit passer sous les fourches caudines de l’État hébreu. Pour relancer l’antisémitisme, il n’y a pas mieux.

 

* Le discours à la Wilders, qui consiste à amalgamer les Palestiniens et ceux qui les dirigent aujourd’hui dans la bande de Gaza (le Hamas), est aussi pertinent que si l’on disait que tous les Américains étaient, hier, « bushistes ». La question palestinienne ne peut pas être réduite à l’islamisme. Si le Hamas est arrivé au pouvoir, c’est d’abord parce que la situation sociale était tragique et que le Hamas y apportait des réponses, et parce que le Fatah était particulièrement corrompu. Et aussi, un peu, parce que Israël a longtemps poussé le Hamas contre le Fatah... Si le Hamas disparaît, la revendication palestinienne de disposer d’un État sera toujours là.

 

* Le combat contre la poussée fulgurante de l’islam en Europe, tant par la progression du halal que par l’édification de mosquées, est aujourd’hui essentiel. La seule voie possible pour le remporter est celle choisie par l’Union démocratique du centre (UDC) en Suisse : la défense de notre civilisation et de nos valeurs. C’est ce que la plupart des partis représentés en Israël faisaient jusque-là. Désormais, ils risquent d’être perçus – à tort peut-être mais peu importe – comme de simples relais, ou agents, de la « propagande sioniste ».

 

* Curieusement, ces partis, qui refusaient l’importation du conflit israélo-palestinien sur le sol européen, vont participer de son renforcement. Comment, maintenant, dénoncer les prises de position anti-israéliennes de pans importants de l’immigration musulmanes alors qu’on a, soi-même, été choisir leur adversaire comme allié de l’extérieur face à eux ? Là aussi, gare à l’effet boomerang sur les communautés juives d’Europe. On n’ose croire à une stratégie du pire qui consisterait à attiser les tensions pour mobiliser les juifs d’Europe contre l’islam. A ce jeu-là, c’est rarement la démocratie et la liberté qui gagnent.

 

* Enfin, l’expérience (irakienne ou afghane) montre que d’aller combattre l’islamisme au bout du monde ne fait que le renforcer, là-bas et ici.

 

 

      Il n’y avait -toujours à notre connaissance lundi soir – aucun représentant de quelque parti français que ce soit en Israël.

 

Bruno Larebière (Minute, n°2490 du 8 décembre 2010).

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