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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 16:16

      Le suspens n’est plus guère de mise : depuis le discours de Grenoble du 30 juillet et la surenchère sécuritaire de divers ministres et dirigeants de l’UMP tout au long du mois d’août, il ne fait désormais aucun doute que Nicolas Sarkozy souhaite se succéder à lui-même en 2012.
 

 

 

      Comme il y a cinq ans l’ambition de l’ex-maire de Neuilly est de séduire l’électorat national par des formules chocs et des opérations coups de poing ultra-médiatisées comme l’évacuation de quelques camps illégaux de Roms. Il s’agit évidemment de gesticulation purement politicienne et électoraliste car, sur les 15 000 Roms vivant officiellement en France, 850 seulement ont été reconduits en Roumanie et en Bulgarie cet été, c’est-à-dire pas même dix pour cent. De même la déchéance de la nationalité pour les naturalisés de fraiche date ne s’appliquera qu’aux meurtriers de policiers et de gendarmes. Une disposition qui existe déjà dans le code pénal et qui, à supposer qu’elle soit appliquée, ne concernera qu’un nombre très limité de crimes. Mais, selon une recette maintes fois éprouvée, Sarkozy entend faire son miel des cris d’orfraie de la gauche et de Villepin qui, dans Le Monde du 24 août, a signé une tribune grotesque intitulée : Une tache de honte sur notre drapeau et commençant ainsi : « Il aura suffi d’un discours à Grenoble et d’un été, d’un seul été, pour que tout bascule, de la lutte contre l’insécurité à l’indignité nationale ». Ces clameurs des media, des politiques, des dignitaires religieux font objectivement le jeu du chef de l’État en le faisant passer pour un dirigeant soucieux de la sécurité et de la gestion maîtrisée des flux migratoires.
 
      Mais cela suffira-t-il à redorer son blason aux yeux de l’opinion ? Rien n’est moins sûr car l’image du président est profondément écornée. La désinvolture avec laquelle il incarne la magistrature suprême choque tout comme l’ostentation avec laquelle il affiche sa réussite sociale. Son côté bling-bling au moment où la France connaît la récession et qu’une grande partie de notre peuple s’appauvrit est tout à fait déplacé. De plus, l’homme qui se vantait, en 2007 à l’université d’été du Medef, d’aller chercher un point de croissance avec les dents, n’a pu empêcher la montée du chômage. Et la réforme des retraites qu’il propose, outre qu’elle ne règle en rien dans la durée le problème du financement des pensions et n’assure nullement la sauvegarde du régime par répartition, suscite une importante levée de boucliers, comme l’a montré le succès de la journée d’action du 7 septembre à l’appel des syndicats.

 
      De plus, la majorité parlementaire est elle-même très divisée. Les noms d’oiseaux se succèdent entre le chef de file des députés UMP, l’ambitieux Jean-François Copé qui ne cèle pas son intention de se présenter à la présidentielle de 2017 et le non moins arriviste Xavier Bertrand, secrétaire général de l’UMP. L’atmosphère est tellement électrique que certains envisagent même une implosion du parti présidentiel, une scission. Le sénateur Alain Lambert a écrit sur son blog que les centristes de l’UMP pourraient ainsi créer un groupe autonome au Palais du Luxembourg.
      Malgré ces difficultés, Sarkozy sait qu’il reste encore le moins mauvais candidat de la droite parlementaire et que ni Villepin, ni Bayrou, ni Morin ne peuvent lui faire de l’ombre. Mais du fait de son impopularité qui ne se dément pas et dont témoignent tant les enquêtes d’opinion que les élections partielles, il n’a guère de chances de décrocher à nouveau la timbale. C’est pourquoi sans doute les décideurs mettent-ils en avant la candidature de Dominique Strauss-Kahn, le directeur du Fonds monétaire international jouissant d’une promotion absolument ahurissante faisant la une des gazettes et bénéficiant de sondages plus que flatteurs. Mais si le second époux d’Anne Sinclair devait l’emporter, le remède serait encore pire que le mal car DSK est encore plus fanatiquement sioniste, encore plus mondialiste et plus antinational que Sarkozy. Il fut aussi le dirigeant socialiste le plus en pointe en faveur du mariage homosexuel et du droit à l’adoption pour les invertis. Bref l’horreur absolue

 

Pierre Parcheminier, éditorial de Droite Ligne.

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 16:43

 

        L'ultra-sarközyste Frédéric Péchenard est intervenu en personne pour empêcher une enquête contre un délinquant présumé en 2009. Qu'un haut personnage de l'Etat intervienne pour empêcher que la loi s'applique est un scandale. C'est une honte quand cet homme se présente comme un chevalier blanc. C'est une affaire d'État quand cet homme est le Directeur général de la police nationale.

        Frédéric Péchenard est apparu sur la scène politique après sa nomination à la tête de la Police nationale, obtenue grâce à ses relations avec Sarközy. Il s'est rapidement fait connaître par le limogeage de Dominique Rossi, alors en poste en Corse. Ce dernier n'était pas intervenu avec suffisamment de force contre des indépendantistes corses qui avaient eu l'outrecuidance d'organiser un pique-nique chez un autre sarközyste, Christian Clavier. Une horreur pour l'Etat Sarközy et une priorité dans un pays où les cités occupées sont si calmes et les collégiens en sécurité à la sortie des établissements scolaires.

        C'est lui qui a avoué avoir mis sur écoute des hauts fonctionnaires travaillant dans les ministères pour traquer la source du journal Le Monde et empêcher les révélations sur une autre affaire d'État, l'affaire Woerth-Sarközy.

 

        Ami d'enfance de Sarközy, issu d'une famille de la haute bourgeoisie d'affaire, il est intervenu lors de l'arrestation de son fils arrêté pour plusieurs délits, notamment conduite en état d'ivresse et outrage à agents. Roulant sur un trottoir, fortement alcoolisé, le fils du directeur de la Police n'avait pas hésiter à insulter les policiers.

 

« Tu fais qu'un métier de con, je vais te muter à la circulation [...] Je vais t'exploser, t'es qu'une merde ».

 

        Amusant quand on se souvient des très officiels propos d'un homme qui n'est « pas un policier dans l'âme » :

 

« Je pense qu'on ne rend pas assez hommage à la police nationale et aux femmes et hommes qui la composent. En France, on pense qu'elle a toujours tort et je me bats contre cette idée reçue. Notre police est bien formée et efficace. »

 

        Dans un Etat de droit, le jeune homme aurait risqué de la prison ferme. Le commissariat du VIIIe arrondissement de Paris, dans un document du 18 février, démontre qu'un ordre a été donné pour empêcher la mise en garde à vue du fils de Péchenard, qu'un autre a interdit que le procureur soit prévenu, en violation totale du droit français.

        C'est le directeur national de la police en personne qui est ensuite venu récupérer son fils à la justice, le soustrayant à la justice et « s'entretenant » avec le policier présent pour être certain qu'il se tairait.

 

        A cette heure, aucune des personnalités de la bande UMP n'a eu la décence de démissionner ni n'a été limogé.

 

 

« Ce que je déteste le plus? Une de ces journées où les choses n'avancent pas. »

 

« Est-ce que je serais DGPN sans Sarko? Bien sûr que non ! [...] Il m'a nommé, j'ai accepté, j'espère qu'il ne l'a pas regretté ! »

 

« Tous les directeurs des services de la police ont été nommés sous ma recommandation ».

 

« Maigret, c'est moi ! »

 

Frédéric Péchenard.

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 11:11
Le montant mensuel brut soumis à cotisation du "salaire" de Sarközy s'élevait mensuellement en 2009 à 138 626 francs.

Le budget de l'Elysée qui a connu une croissance exponentielle ces dernières années, n'augmentera en 2010 "que" de 1,2%.  Il serait de 738 millions de francs...

Les voyages de Sarközy, hors activité diplomatique, ont coûté 4,8 millions de francs au premier semestre 2009.

Sa protection est revenue au contribuable français à 2,9 millions de francs au premier semestre 2009 (+60% par rapport au premier semestre 2008...).

Le parc automobile de l'Elysée est estimé représenter  12,2 millions de francs.


Sans oublier que dans tout cela ne sont pas compter toutes les autres dépenses... Pour mémoire, les 5 jours de vacances du terroriste Kadhafi en France auront coûté aux Français 145 430 francs...

Le sommet mégalomaniaque de l'UMP a coûté plus de 109 millions de francs pour seulement 2 jours... 600 000 francs de moquette ou 1,3 million pour des jardinières...
Sans oublier évidemment, une douche à 1,6 millions de francs. Une douche construite à l'intention exclusive de Sarközy. Une douche qui n'a – elle non plus – jamais servi... Une douche représentant 20 années de SMIC...



Mais Sarközy ne manque d'humour : au titre des dépenses à caractère privé, il a remboursé, en 2008... 23 500 francs...
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21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 21:56
[Lettre ouverte adressée par le Général (2S)Maurice Faivre à l'Occupant]



 Monsieur [Sarközy],

  Une fois de plus, les Français de Tunisie, du Maroc et, surtout, d'Algérie, se voient voler la reconnaissance de leurs sacrifices.
  En effet, à aucun moment, dans votre discours de la Nartelle, vous n'avez mentionné la participation des Pieds-Noirs au débarquement de Provence et à la libération du pays.
  Et pourtant, nous osons espérer que vous n'ignorez pas le sacrifice considérable consenti par les départements français d'Algérie : 16% de la population européenne. Jamais auparavant un sacrifice d'une telle ampleur n'avait été demandé par la France à ses citoyens.
  Nos pères se sont battus en Provence, à Cassino, sous la conduite du général Juin, futur maréchal de France, jusqu'en Allemagne. Et ils attendent toujours un simple mot de la patrie reconnaissante.
  La France aurait-elle mauvaise conscience au point de préférer oublier ses enfants auxquels elle doit une partie de sa victoire (et non pas de l'Armistice comme indiqué sur votre site) et qu'elle a lâchement abandonnés en 1962 après leur avoir promis de les protéger ?

  Vous avez parlé de la « vraie France », celle des résistants. Faisions-nous partie de la « fausse France », avec Alger, capitale de la France en guerre ?
  Vous avez également dit que « les troupes coloniales » s'étaient battues « comme si » elles se battaient pour la mère patrie. Il s'agit d'une insulte grave à l'égard de nos pères qui chantaient « C'est nous les Africains qui revenons de loin... pour sauver la Patrie ». Beaucoup d'entre eux sont morts pour cette mère patrie, sans même pouvoir reposer dans leur terre natale.
  Nous sommes las, après plus de 40 ans, d'avoir à subir ces insultes et ce négationnisme par omission. Nous n'avons plus qu'une seule arme à notre disposition, le bulletin de vote ; nous saurons nous en servir à bon escient.


  Veuillez croire à nos sentiments de tristesse et de colère


Général (2S)Maurice Faivre
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