Ceux qui utilisent le moteur de recherche Google ont constaté l’apparition de « Google Instant », qui permet l’affichage en temps réel des résultats des recherches sur la toile. Il propose, en les complétant, les recherches en cours de l’internaute en se fondant sur les requêtes les plus populaires.
Mais l’ère d’Internet est l’ère de la censure aléatoire : une autre fonction bloque diverses recherches à caractère diffamatoire, sexuel, et, surtout, politiquement incorrect. Dès lors à la place de diverses propositions, l’internaute n’a plus devant lui qu’un écran blanc.
En anglais par exemple, la liste des minorités « protégées » de ces recherches est très étendue : chrétiens, athées, musulmans, noirs, Italiens, Mexicains, Chinois, Japonais, Allemands et Français. Mais si la recherche « jews are... » est censurée en anglais, la recherche « les juifs sont... » ne l’est pas en français. « Les français sont... » peut-être consulté ; « les anglais sont... » aussi. « Cocaïne» est censuré, mais pas « héroïne » - mais elle peut-être de l’histoire – ni « crack » - qui, s’il n’est pas boursier, peut avoir diverses significations.
Par contre, les recherches « les noirs sont... », « les Arabes sont... », « Mahomet est... » sont toutes censurées..
De ces impressions d'écran, nous pouvons conclure que les internautes francophones sont :
-sceptiques :
-globalement antisémites, plutôt observateurs, interrogatifs et assez philosémites :
-nuls en géographie, toujours observateurs mais avec un sens des priorités curieux :
-censurés s'ils veulent savoir ce qu'est l'antisémitisme :
-anglophobes - et c'est bien légitime - mais ils sont déjà là :
-racistes anti-français (le poids des non-Européens parmi les francophones ?) (9 mentions insultantes sur 9) :
-censurés quand ils parlent des Arabes...