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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 16:19
Sur l’air du chant allemand Panzer rollen in Afrika, les parachutistes de la 2e compagnie du 3e régiment de parachutistes coloniaux ont, durant la années 1950, adapté ces paroles.

Il a probablement été écrit sous les pins de leur Base arrière de Sidi-Ferruch près d’Alger, au bord de la Méditerranée. Le chef du 3e RPC (3e Régiment de parachutistes coloniaux) était alors commandé par le futur général Bigeard qui s'attela à remettre sur pieds cette unité, héritière du 3e BPC, durement éprouvée durant la guerre d'Indochine. Au 3e RPC a succédé aujourd'hui le 3e RPIMa.

Sidi-Ferruch est le lieu où débarquèrent en 1830 les Français.



Sous les pins de la B.A.
Branle-bas de combat
Toutes les casquettes sont là, la 2 s’en va.
Crâne rasé et gueule de guerrier
Fusil, poignard, grenades au côté
Cette fois c’est du vrai, car le convoi démarre
Salut les filles n’ayez pas le cafard
Cette fois c’est du vrai, car le convoi démarre
Salut les gars direction la bagarre.

O vous qui regardez passer ces gars bronzés
Sur les pistes et les sentiers, l’œil aux aguets
De Timimoun jusqu’à Tébessa
Dans les coups durs ils sont toujours là
{Et les fellaghas ne pourront résister
Devant l’assaut de la 2 au paquet. (bis)





Ecouter le chant ICI

ou là :

ou ci-dessous :








Panzer rollen in Afrika vor :

Es scheint heut' die Sonne vom Himmel so heiß
Es weht ein Lüftchen wie Seide,
Wir stehen im Schatten der Panzer; wer weiß
Vielleicht weht es uns zu Leide.
In Afrika da kämpfen im glutheißen Sand
Deutsche Panzer für ihr Volk und Vaterland.

Heiß über Afrikas Boden die Sonne glüht,
Unsere Panzermotoren singen ihr Lied.
Deutsche Panzer im Sonnenbrand
Stehen im Kampfe gegen Engeland.
Es ratteln die Ketten, es dröhnt der Motor,
Panzer rollen in Afrika vor.

(traduction du dernier passage :
Sous le soleil brûlant d'Afrique,
Les moteurs de nos panzers chantent.
Blindés allemands dans le feu du soleil,
Prêts au combat contre l'Angleterre.
Cliquettent les chaînes, grondent les moteurs !
En Afrique, les chars avancent !)





Autre version :

1. Über die Scheldte die Maas und den Rhein
Stießen die Panzer nach Frankreich hinein
Husaren des Führers im schwarzen Gewand
So haben sie Frankreich im Sturm überrannt

Es rasselten die Ketten
Es dröhnt der Motor,
  Panzer rollen in Afrika vor (bis)

2. Heiß über Afrikas Boden die Sonne glüht,
Unsere Panzermotoren singen ihr Lied,
Deutsche Panzer im Wüstensand,
Stehen im Kampf gegen Engeland.

Refrain.

3. Panzer des Führers ihr Briten habt acht
Sie sind zu Eurer Vernichtung erdacht
Sie fürchten vor Tod und vor Teufel sich nicht
An ihnen das britische Weltreich zerbricht

Refrain.




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21 septembre 2007 5 21 /09 /septembre /2007 16:22
Ce chant traditionnel de Bretagne, remonte à la fin du XVIIIe siècle pour sa version révolutionnaire. Il a peut être existé une version royaliste antérieur. Le sort de Pelot d’Hennebont ou parfois Pelot de Betton (laquelle des deux est la version originale?) évoque un temps où les promotions militaires pouvaient aller très vite ; la carrière de Bonaparte l’illustre aussi. Mais, comme le rappel Thierry Bouzard, « si le caporal Saint-Quartier s’est distingué dans le combat au sabre, les ennemis de la nation étaient aussi de rudes guerriers. La lettre de Pelot à sa mère est peut-être la dernière que celle-ci reçut de son fils, lequel se voyait un peu vite général ».



Pelot d'Hennebont

I. {Ma chère maman je vous écris
Que nous sommes entrés dans Paris (chœur bissé)
{Que je sommes déjà caporal,
Et serons bientôt général. (chœur bissé)

II. {A la bataille, je combattions
Les ennemis de la Nation, (chœur bissé)
{Et tous ceux qui se présentiont
A grand coups de sabre je les émondions. (chœur bissé)

III. {Le roi Louis m’a appelé,
C’est « Sans-Quartier » qu’il m’a nommé. (chœur bissé)
{Mais Sans-Quartier, c’est point mon nom.
J’lui dis : je m’appelle Pelot d’Hennebont. (chœur bissé)

IV. {Il a tiré un biau ruban,
Et je ne sais quoi au bout d’argent. (chœur bissé)
{M’a dit : boute ça sur ton habit
Et combats toujours l’ennemi. (chœur bissé)

V. {Faut que ce soye quelqu’chose de précieux
Pour que les autres m’appellent Monsieur, (chœur bissé)
{Et bout lou main à lou chapiau
Quand ils veulent compter au Pelot. (chœur bissé)

VI. {Ma mère si je meurs en combattant,
Je vous enverrai ce biau ruban, (chœur bissé)
{Et vous le couderez à votre fuseau
En souvenir du gars Pelot. (chœur bissé)

VII. {Dites à mon père, à mon cousin,
A mes amis que je vais bien, (chœur bissé)
{Que je suis leur humble serviteur.
Pelot qui vous embrasse de cœur  (chœur bissé)



Ecouter le chant ICI
(Version du Choeur Montjoie Saint-Denis)

ou ici :






ou la version de Tri Yann ci dessous :







Pelot de Betton


I. Papa, maman, je vous écris, que je suis arrivé dans Paris,
Que déjà, je suis caporal, que, bientôt, je serai général.

II. Dans la campagne je combattions les ennemis de la Nation.
Tous ceux qui devant moi s'présentions, avec mon sabre je l'z'èmondions!

III. Passait par là mon général qui dit: "V'la un brave caporal!"
Comme il voulait savoir mon nom, je lui ai dit: "J'm'appelle Pelot d'Betton."

IV. Il tire de sa poche un beau ruban ou je n'sais quoi au bout d'argent,
Et dit: "Boute-ca à ton habit et combats toujours l'ennemi!"

V. Faut qu'ca soit un signe bien glorieux, car tous les autres m'appellent: "Monsieur",
Et mettent la main à leurs chapeaux pour saluer le gars Pelot.

VI. Maman, si je meurs en combattant, je t'enverrai ce bout de ruban;
Tu le bouteras à ton fuseau en souvenir du gars Pelot.

VII. Dites à mes frères, à mes cousins, a mes amis que je vais bien,
Que je suis votre humble serviteur; votre fils qui vous embrasse de coeur.

Ecouter le chant ICI
(Version du Choeur Montjoie Saint-Denis)

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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 16:23
La Colonne, également connu sous le titre (Chant du) Premier étranger de cavalerie – est en effet le régiment de tradition du 1er REC. A sa fondation, en 1920, le 1er REC est composé de nombreux engagés venus de l’Est ; de nombreux Russes blancs s’y retrouvent ainsi que des Hongrois. Ils partent, entre 1925 et 1927, combattre en Syrie ; ils y affrontent les terribles druses. Ce chant rappelle ces durs combats. Ainsi durant cette campagne, le combat de Messifré, le 17 septembre 1925 (voir plus bas). L’année suivante, dans leur cantonnement de Sousse en Tunisie, le légionnaire de 1re classe von Steffens, aidé par les brigadiers Hevrotte (paroles) et Hustin (musique) composent ce chant en hommage à leurs camarades.
La mélodie était très connue, venant d’une berceuse devenue chant des marins allemands en 1840, et « reprise par les différentes factions politiques qui s’affrontèrent pendant la République de Weimar » (T. Bouzard, Anthologie du chant militaire français) . Ce chant est le premier à devenir un chant de tradition régimentaire dans l’armée française.
Le capitaine Selosse dans son Chants de la Légion étrangère, préconise pour le dernier couplet, lors de la reprise des deux derniers vers, d’accentuer mélodieusement vers le haut le mot "fidèle" et terminer en double voix par "Au premier Etranger de cavalerie". Il proscrit à l’inverse de procéder ainsi dans les autres couplets. Contrairement à la plupart des chants la version que nous présentons ici est unanimement acceptée.






I. Une colonne de la Légion étrangère
S’avance dans le bled en Syrie
{La tête de la colonne est formée
Par le Premier Etranger de Cavalerie (bis)

II. Les Druses s’avancent à la bataille
En avant, légionnaire, à l’ennemi
{Le plus brave au combat comme toujours,
C’est le Premier Etranger de Cavalerie. (bis)

III. Un légionnaire tombe frappé d’une balle
Adieu mes parents mes amis,
{Tous mes fautes je les ai expiées,
Au Premier Etranger de Cavalerie. (bis)

IV. Sur sa tombe une simple croix s’élève,
Sur laquelle ces seuls mots sont inscrits
{Il a servi honnête et fidèle,
Au Premier Etranger de Cavalerie. (bis)





Ecouter le chant ICI

ou là :



ci-dessous :

(images de début : défilé du 1er REC à Orange en 2006
lors de la commémoration de Camerone)





Le combat de Messifré, le 17 septembre 1925 vu par le capitaine Landriau (journal de marche du capitaine Landriau, sur le site Légion cavalerie). Le 16 septembre, la colonne formée par le 4e escadraon, partie en reconnaissance, est attaquée par 7 à 800 cavaliers druzes. La colonne parvient à rallier Messifré. La petite garnison française reçoit quelques heures plus tard le message suivant : « Plus de 3000 Druzes, étendards déployés se portent en direction de Messifré: attaque probable cette nuit ».


Je suis de garde au réduit jusqu'à la nuit. Nous dînons tranquillement en parlant de l'attaque possible, puis je commence ma veille en bavardant le long des murettes avec les gradés de garde à la même heure. Tout est calme...trop calme ; habituellement avec la nuit...les chiens des villages aboient et se répondent...ce soir rien; comme si on les avait enfermés. Les chacals, qui par bandes importantes et dans une galopade effrénée passaient en aboyant près des villages ont disparu. C'est anormal et j'en rends compte au Commandant.
Vers 23 heures, le bruit de quelques coups de fusil venant de très loin parvient jusqu'à nous.
A minuit, un Capitaine du bataillon vient me remplacer de garde; je lui fais part de ce que j'ai remarqué et fume quelques cigarettes en bavardant avec lui.
A 1 heure du matin, je parle à un de mes sous-officiers quant un coup de feu partant à 50 mètres de nous claque ; mon sous-officier Popoff, je crois, tire au jugé sur la lueur, puis c'est le signal de l'attaque qui se déclenche avec une violence inouïe; je hurle « Aux Armes » et constate immédiatement que tout le monde est prêt au combat.
Des vaques de fantassins suivis de cavaliers se précipitent sur les ouvrages, l'attaque principale prononcée sur le réduit tenu par le 4e escadron et où se trouve le Poste de Commandement, le marabout poste d'observation, le point d'eau et le bivouac des chevaux.
Tous nos hommes sont au coude à coude  et répondent aux tirs des Druzes par des tirs bien ajustés ; les mitrailleuses font des ravages dans les rangs ennemis, mais celui-ci a pu s'infiltrer entre les ouvrages et pénétrer en grand nombre dans le village où ils savent qu'ils trouveront des alliés chez les habitants.
Le bivouac des chevaux est défendu avec acharnement, les F.M font des sillons sanglants dans les rangs de l'ennemi qui arrive jusqu'au corps à corps. L'adjudant-chef Gazeaux est blessé d'un coup de sabre, tandis qu'un légionnaire, très calmement tue cinq Druzes qui se présentent successivement devant sa murette, mais les défenseurs, malgré leur héroïsme, sont submergés par le nombre et doivent en combattant, se replier, pied à pied sur le réduit où se trouve le gros de l'Escadron. Un grand nombre de chevaux sont tués pendant cette phase de combat, tandis que d'autres arrachent leurs entraves ou ont leurs entravent coupées par des habitants du village. Ces chevaux ou mulets sont tués dans les rues du village où ils cherchent à fuir.

La situation de Messifré


Devant le réduit où chacun tient sa place, décidé à en interdire l'accès à l'ennemi, une hésitation se produit : une quarantaine d'hommes se précipitent en criant:
 « Halte, Légion ne tirez pas » ; Le feu cesse, mais je me doute d'une ruse des Druzes ; j'ai à la main le pistolet lance-fusée, je tire, la fusée surprend les Druzes couchés qui se lèvent et je cris « Feu » . Le commandement est exécuté au cri de « Vive la Légion » et les rafales serrées et bien ajustées.
Je m'approche d'une murette et je sens deux bras robustes qui me saisissent par les épaules m'obligeant à me baisser ; j'ai un mouvement de révolte et reconnais le MDL Popoff, magnifique cosaque aux yeux bleus, au visage fin ; il me dit avec un bon sourire qu'il a toujours quand il me parle :
« Ici, je suis colonel, et je ne veux pas que vous soyez tué dans mon secteur ».
Je reste accroupi à coté de lui et il me demande comment cela va t-il se terminer ?
Je lui réponds que cela dépend de leur nombre que j'ignore, mais il faut tenir jusqu'au petit jour et à ce moment nous les aurons sûrement.
Un porte étendard est tué à 4 mètres de la murette.
Une dizaine de Druzes arrivent à monter sur le marabout et nous font subir des pertes.
Le sous-Lieutenant Dupetit parait anxieux et me cherche ; je vais à sa rencontre, et il me dit que derrière la gendarmerie, son peloton se trouve sous le feu de l'ennemi, qu'il a un homme de tué.
A ce moment une balle qui me frôle l'oreille, l'atteint en plein front.
La balle tirée de très près certainement fait éclater sa boite crânienne qui devant moi s'ouvre comme une boite.
Il reste une seconde la bouche ouverte, puis tombe raide mort.
Je vais voir son peloton qui en effet est mal placé et peut subir des pertes du fait des Druzes et d'un ouvrage de la Légion (Bataillon). Je les place mieux moi-même à l'abri d'une murette, le les calme, appelle le sous-officier de peloton et lui dis que le sous-Lieutenant Dupetit a été tué et lui donne le commandement du peloton.
Le maréchal des logis Primack qui était très bien et pouvait avoir un bel avenir, et plusieurs légionnaires sont tués par des tirs plongeants d'ennemis montés sur le marabout.
Je prends à part l'adjudant Sieurac et lui donne l'ordre, avec un groupe de combat de reprendre le marabout.
Après une demi heure de combat, il aura accompli sa mission tuant sur place ses adversaires.

Mon ancien général russe au cours de cette bataille a été magnifique.
C'était mon agent de liaison particulier, et, au plus fort du combat, portant un ordre à un de mes chefs de peloton, il a eu le bras gauche traversé par une balle.
Calmement, il a rempli sa mission est allé se faire panser à l'ambulance, puis est venu se mettre devant moi au « garde à vous » , le bras gauche en écharpe, la main droite à la visière pour me dire :
« Mon capitaine, à vos ordres ». Jusqu'à la fin, il a rempli, avec une conscience admirable cet emploi simple mais périlleux qu'est celui d'agent de liaison.
Je l'ai proposé pour la Médaille Militaire qu'il a obtenue avec la Croix de Guerre des TOE avec palme...et il en était très fier.

Pendant six heures, la bataille fait rage devant chaque réduit mais dès sept heures du matin, la partie était gagnée. L'ennemi vaincu cherchait à battre en retraite et était tiré par nos légionnaires à l'affût.
De nombreux Druzes étaient encore dans le village, les renforts réclamés depuis le matin allaient-ils arriver à temps pour en permettre son nettoyage rapide ? ... Non !!
Car le bataillon du 16e RTA ( Régiment de Tirailleurs Algériens du Colonel Damont) n'arrivait qu'à 16H30, je n'ai jamais su pour quelle raison.
Dans cette action, l'ennemi avait tout fait pour emporter ses morts et ses blessés, il avait réussi, en partie, en profitant de la nuit, mais pas complètement, puisqu'il laissait devant nos murettes plus de 300 cadavres et 8 drapeaux.
Il avouait le lendemain sa défaite ;

Dès que nous avons pu sortir du réduit, j'ai pris par le bras le maréchal des logis Popoff qui au jugé avait tiré le premier coup de feu sur la lueur du coup parti de la terrasse, l'emmenai chercher une échelle et nous montions ensemble sur la terrasse d'où semblait être parti le signal de l'attaque.
L'Arménien qui nous vendait des fruits depuis notre arrivée, chaque jours, dans le réduit, était couché à nos pieds, une balle en plein front...
Le coup avait fait mouche.




A Messifré, le 4e escadron du 1er REC aura perdu : un officier (Dupetit), trois sous officiers (Borolovsky, Primack et Schellmann), 21 brigadiers et 4 légionnaires tués. Blessés : 2 officiers, 2 sous-officiers, 20 brigadiers et 4 légionnaires.

En récompense, le régiment obtient sa première citation à l’ordre de l’armée, le 26 septembre 1925 : « Bataillon de Marche de la Légion Etrangère comprenant l'Etat Major, sous les ordres du Chef de Bataillon KRATZERT, le 4e Escadron du Régiment Etranger de Cavalerie, sous le commandement du Capitaine LANDRIAU.
Les autos-mitrailleuses opérant avec le détachement.
Placés à un poste avancé de la colonne du Djebel Druze et , attaqués le 17 septembre par un parti ennemi évalué à trois mille cavaliers et fantassins, ont tenu bon contre cette attaque poussée à fond et jusqu'au corps à corps. Ils ont infligé aux Druzes des pertes considérables et après 6 heures de lutte, les ont contraint à se replier, abandonnant sur le terrain plus de 3000 morts et laissant huit drapeaux entre nos mains. »

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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 16:30
Ce chant pathétique ne ressemble guère aux traditionnels chants guerriers des parachutistes. Il a intégré le répertoire de l’armée française après la Seconde Guerre mondiale via le répertoire allemand. Très populaire, figurant notamment parmi les chants des Jeunesses hitlériennes, ce chant est l’adaptation d’un texte de Walter Flex sur un air composé par Robert Götz. Walter Flex (6 juillet 1887 – 17 octobre 1917) était un écrivain allemand que certains comptent parmi les intellectuels de la Révolution conservatrice. Poète, auteur d’un drame, Walter Flex fut professeur – éditant des œuvres nationalistes et romantiques – avant de devenir le précepteur des enfants de la famille Bismarck. Bien que souffrant d’un handicap à la main, il se porte volontaire en 1914 et devient fantassin. Après la mort de son ami Ernst Wurche, le désormais officier Flex commence l’écriture de Der Wanderer zwischen beiden Welten (Le Vagabond entre deux monde), qu’il dédie à son ami. Quelques semaines après avoir reçu la Croix de fer de première classe, il est mortellement blessé le 16 octobre 1917 au cours d’une charge héroïque contre les Russes en Estonie.


Son ouvrage déjà célèbre connaît un regain de popularité après sa mort et ne se démentira jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1940, près de 700 000 exemplaires auront été vendus. Il a écrit ce poème une nuit orageuse de printemps, sur un morceau de papier qu’il distinguait à peine (un long article de Robert Steuckers sur Walter flex sur le site Theatrum belli)

Peu de versions différentes existent de ce chant de bivouac ; en voici deux, la seconde, proposée par le capitaine Selosse pour la Légion inclut un couplet en allemand. Variantes : c. 2, l. 1 : « Au bord de la nuit » ; c. 3, l. 1. « vole belle amie » ; c. 4 l. 2 : « Grise amie ».



I. Les oies sauvages vers le Nord
Leur cri dans la nuit monte.
{Gare au voyage car la mort
Nous guette par le monde. (bis)

II. Au bout de la nuit qui descend
Voyage, grise escadre.
{L’orage gronde et l’on entend
La rumeur des batailles. (bis)

III. En avant, vole, grise armée
Et cingle aux mers lointaines.
{Tu reviendras, mais nous qui sait
Où le destin nous mène. (bis)

IV. Comme toi toujours nous allons
Grise armée dans la guerre
{Murmure-nous, si nous tombons
La dernière prière. (bis)



Version Légion étrangère

I. Les oies sauvages vers le Nord
Leurs cris dans la nuit monte.
{Gare au voyage car la mort
Nous guette par le monde. (bis)

II. Au bout de la nuit qui descend
Voyagent, grises escadres.
{L’orage gronde et l’on entend
La rumeur des batailles. (bis)

III. En avant vole grise armée
Et cingle aux mers lointaines.
{Tu reviendras, mais nous qui sait
Où le destin nous mène. (bis)

IV. Wildgänze rauschen durch die Nacht
Mit schrillen Schrei nach Norden
Uns steht die Fahrt habt acht habt acht
Die Welt ist voller Modern. (bis)

V. Pour la victoire de la Légion,
Avançons dans la guerre.
{Murmurez-nous, si nous tombons
La dernière prière. (bis)




Ecoutez le chant ICI

ou sur la vidéo ci-dessus :






Poème original allemand

Wildgänse rauschen durch die Nacht
Mit schrillem Schrei nach Norden –
Unstäte Fahrt! Habt acht, habt acht!
Die Welt ist voller Morden.

Fahrt durch die nachtdurchwogte Welt,
Graureisige Geschwader!
Fahlhelle zuckt, und Schlachtruf gellt,
Weit wallt und wogt der Hader.

Rausch' zu, fahr' zu, du graues Heer!
Rauscht zu, fahrt zu nach Norden!
Fahrt ihr nach Süden übers Meer –
Was ist aus uns geworden!

Wir sind wie ihr ein graues Heer
Und fahr'n in Kaisers Namen,
Und fahr'n wir ohne Wiederkehr,
Rauscht uns im Herbst ein Amen!



Ecoutez le chant allemand ICI

ou sur un extrait dans la vidéo ci-dessous :






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11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 16:33

Durant l’hiver 1674-75, les Dragons de Noailles ravagent le Palatinat pour le compte de Louis XIV. A leur tête se trouve Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon, maréchal de France et vicomte de Turenne, connu comme « Monsieur de Turenne ». Né le 11 septembre 1611, il s’impose comme un grand chef de guerre, très aimé de ses soldats à qui il disait : « je ne parle durement à personne, mais je vous ferai couper la tête dans le moment où vous refuserez d'obéir ». C'est à leur tête qu'il meurt, le 27 juillet 1675.
Ce célèbre chant évoque les exploits de ce régiment face à notre «
envahissant » voisin et commémore - pour une fois - une victoire remportée face à eux. Les Dragons de Noailles sont nés en 1688 sous la direction de la famille de Noailles, aujourd'hui devenus le 15e Régiment de Dragons. A l'heure de la réconciliation franco-allemande, ce chant fait un peu désordre et c'est pourquoi il est moins souvent chanté, même s'il reste joué par les orchestres militaires. L'air en est parfois attribué à Lully ; il a été repris par Pierre Sidos qui y a adapté les paroles de l'hymne de l'OEuvre française, Nous voulons rester français.

 

 

 

 

I. Ils ont traversé le Rhin
Avec Monsieur de Turenne
Au son des fifres et tambourins
Ils ont traversé le Rhin.

Lon, lon la, laissez-les passer
Les Français reprennent la Lorraine.
Lon, lon la, laissez-les passer
Ils ont eu du mal assez.

II. Ils ont fait tous les chemins,
D'Anjou, d'Artois et du Maine,
Ils n'ont jamais eu peur de rien,
Ils ont traversé le Rhin.

Refrain.

III. Ils ont incendié Coblence,
Les fiers Dragon de Noailles,
Et pillé le Palatinat,
Ils ont incendié Coblence,

Refrain.

IV. Ils ont décoré Paris
Les fiers dragons de Noailles
Avec les drapeaux ennemis
Ils ont décoré Paris.

 

 


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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 16:35
Le comte Ladislas Ignace de Bercheny leva une régiment au début du XVIIIe siècle , passé au service de la France. Le comte devint maréchal de France en 1758, récompensant de fait le premier régiment de hussard qu’il commandait alors.
  Il participe à l’ensemble des guerres de la France, depuis l’Ancien Régime à la Seconde guerre mondiale, en passant par les guerres Napoléoniennes, Eylau, Sébastopol en 1855, Sedan en 1870 ou encore Verdun en 1917. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, il adopte le nom qu’il conserve aujourd’hui : 1er régiment de hussards parachutistes (1er RHP) (insigne du régiment à gauche).
Le chant du régiment présente la particularité de s’apparenter à un chant révolutionnaire de gauche. L’air vient de l’Europe de l’Est, que l’on retrouve dans La Varsovienne (Varchavianka en polonais, dont le texte est écrit par le poète Waclaw Swiecicki en 1897 et Варшавянка en russe avec pour auteur G. Krzhizhanovsky) écrit à la fin du XIXe siècle. Cet air passa en Russie via les internés opposants au Tsars et connu ses grandes heures durant les périodes révolutionnaires de 1905 et 1917.
Probablement à cause d'agitateurs politiques "russes", le chant est arrivé en France où une version a été créée durant les années vingt. Il a été repris en allemand, comme chant ouvrier (
Warschawjanka), en finnois (
Varshavjanka).
Les anarchistes de la CNT en firent leur hymne durant la guerre civile espagnole, sous le titre A las barricadas. C'est Valeriano Orobón Fernández qui se chargea de l'adaptation en 1936. En Grèce, les partisans communistes ont repris le chant pour composer Anemi Thielle (Άνεμοι Θύελλες, ou Vents et tempêtes).
Le chant n'avait pas fini son périple européen : à la fin des années 60, le parti Potere Operaio a également créé son hymne à partir de cet air ; diverses autres version existent, en suédois...

Les Hussards de Bercheny est parfois dénommé Chant du RHP. Dans la version originale, on trouve également « de Hongrie ». Dans la version officielle : « largués sur la plaine » , « et à nous le courage » ;


Version "officielle" :

I. Pour libérer le pays qu’on enchaîne,
Briser ses liens, massacrer ses ennemis,
Il est des gars endurcis à la peine
Chacun pour tous et tous pour un réunis.
Voyez, bonnes gens, largués sur vos plaines
Tombant du ciel et rampant seuls dans la nuit,
Ne craignant rien, ni la peur, ni la haine,
Voyez, ce sont les Hussards de Bercheny.

II. Autour de nous, attendant l’esclavage,
Les libéraux se vautrent dans leur veulerie.
Pour eux la paix, mais pour nous le courage
De risquer tout pour secourir la Patrie.
O parachutiste, voilà l’orage,
Montrons nous fiers de nos anciens d’Algérie,
Rien n’est trop dur pour un gars de notre âge,
S’il est Para de Bercheny Cavalerie.






Version originale :

I. Pour libérer le pays qu’on enchaîne
Prêts au combat pour repousser ses ennemis
Il faut des gars endurcis à la peine
Chacun pour tous et tous pour un réunis

II. Voyez, bonnes gens, largués sur vos plaines
Tombant du ciel et progressant dans la nuit
Ne craignant rien, ni la mort ni la haine :
Voyez ce sont les hussards de Bercherny

III. Autours de nous la bataille fait rage
Si certains tombent sous les coups de l’ennemi
Pour eux la paix mais à nous de courage
De risquer tout pour secourir la Patrie

IV. O parachutistes voilà l’orage
Montrons-nous fiers de nos anciens de Hongrie
Rien n’est trop dur pour un gars de notre âge
Si il est paras de Bercheny - Cavalerie




Ecoutez le chant ICI

ou là :



ou ci-dessous :





Le chant de Bercheny [en hongrois] :

Gyenge violának
Letörött az ága
Az én bánatomnak
Nincs vigasztalása

Suhog a szél
Késmárk felett
Édes rózsám
Isten veled

Nagy Bercsényi Miklós
Sirdogál magában
Elfogyott szegénynek
Minden katonája

Refrain


[Traduction du chant hongrois]


Giroflée frêle
A cassé sa branche
Ma tristesse
Reste sans consolation

Hurle le vent
Au-dessus de Késmark
Ma chère amie,
Adieu, Adieu !

Nicolas de Bercheny, le Grand,
Pleure en lui-même
Il a perdu, le pauvre,
Tous ses soldats

Refrain.



Варшавянка (La Varsovienne, en russe)

Вихри враждебные веют над нами,
Темные силы нас злобно гнетут.
В бой роковой мы вступили с врагами,
Нас еще судьбы безвестные ждут.

Но мы подымем гордо и смело
Знамя борьбы за рабочее дело,
Знамя великой борьбы всех народов
За лучший мир, за святую свободу.

На бой кровавый,
святой и правый
Марш, марш вперед,
рабочий народ.


Мрёт в наши дни с голодухи рабочий,
Станем ли братья мы дольше молчать?
Наших сподвижников юные очи
Может ли вид эшафота пугать?

В битве великой не сгинут беследно
Павшие с честью во имя идей
Их имена с нашей песней победной.
Станут священны мильонам людей.

На бой кровавый,
святой и правый
Марш, марш вперед,
рабочий народ.


Нам ненавистны тиранов короны
Цепи народа-страдальца мы чтим
Кровью народной залитые троны,
Кровью мы наших врагов обагрим!

Смерть безпощадная всем супостатам!
Всем паразитам трудящихся масс!
Мщенье и смерть всем царям-плутократам!
Близок победы торжественный час.

На бой кровавый,
святой и правый
Марш, марш вперед,
рабочий народ.










Warschawjanka

I. Feindliche Stürme durchtoben die Lüfte,
Drohende Wolken verdunkeln das Licht.
Mag uns auch Schmerz und Tod nun erwarten,
Gegen die Feinde ruft auf uns die Pflicht.
Wir haben der Freiheit leuchtende Flamme
Hoch über unseren Häuptern entfacht.
Die Fahne des Sieges, der Völkerbefreiung
Die sicher uns führt in der letzten Schlacht.

Auf, auf nun zum blutigen, heiligen Kampfe.
Bezwinge die Feinde du Arbeitervolk.
Auf die Barrikaden, auf die Barrikaden.
Erstürme die Welt du Arbeitervolk.


         II. Tod und Verderben nun allen Bedrückern.
Leiden dem Volke gilt unsere Tat.
Kehrt gegen sie die mordenden Waffen,
Daß sie ernten die eigene Saat.
Mit Arbeiterblut ist gedüngt diese Erde.
Gebt euer Blut für den letzten Krieg,
Daß der Menschheit Erlösung werde.
Feierlich naht der heilige Sieg.

Refrain.

III. Elend und Hunger verderben uns alle.
Gegen die Feinde ruft mahnend die Not.
Freiheit und Glück für die Menschheit erstreiten.
Kämpfende Jugend erschreckt nicht der Tod.
Die Toten der großen Idee gestorben,
Werden Millionen heilig sein.
Auf, denn erhebt euch Brüder, Genossen,
Ergreifet die Waffen und schließt die Reih´n

Refrain.





Varshavjanka

Riistäjät ruoskaansa selkäämme soittaa,
vastassa valkoinen armeija on:
pakko on taistella, kuolla tai voittaa,
ratkaisu eessä on tuntematon,
mutta me nostamme purpppuravaatteen,
taistoon mi työläiset kutsua voi,
rohkeina puolesta veljeysaatteen
käymme ja kaikille laulumme soi.
:,:Aatteemme ainoan kalliin ja oikean
puolesta raatajat, esspäin mars.:,:

Veljemme vankila tyrmiinsä sulkee
kostaja kultakin kalleimman vei.
Ilkkuen roistot ja ryövärit kulkee
sellaista kauemmin sallita ei!
Vääryyttä vastaan me taistelun teillä
kuljemme: kostoa kalpamme soi.
Vaikkakin yksilöt sortuisi siellä
muistonsa konsana kuolla ei voi!
Aatteemme ainoan...

Valtikat, krunut me pirstoiksi lyömme
orjuuden kahlehet katkomme me.
Kauhea joskin on puhdistustyömme
ihmisten onnen on ehtona se.
Siksipä säälittä taistelun tielle
voitto on työväen — tiedämme sen.
Porvarit, keisarit — helvetti heille
olkoon nyt töistänsä armollinen!
Aatteemme ainoan...






A las Barricadas (espagnol)

Negras tormentas agitan los aires
nubes oscuras nos impiden ver.
Aunque nos espere el dolor y la muerte
contra el enemigo nos llama el deber.

El bien mas preciado
es la libertad
hay que defenderla
con fe y con valor.

Alza la bandera revolucionaria
que llevara al pueblo a la emancipacion
En pie obrero a la batalla
hay que derrocar a la reaccion

A las Barricadas!
A las Barricadas!
por el triunfo
de la Confederacion.


a las barricadas par la CNT espagnole








La Varsovienne

En rangs serrés l’ennemi nous attaque
Autour de notre drapeau groupons-nous.
Que nous importe la mort menaçante
Pour notre cause soyons prêts à souffrir
Mais le genre humain courbé sous la honte
Ne doit avoir qu’un seul étendard,
Un seul mot d’ordre Travail et Justice,
Fraternité de tous les ouvriers.

O frères, aux armes, pour notre lutte,
Pour la victoire de tous les travailleurs.

Les profiteurs vautrés dans la richesse
Privent de pain l’ouvrier affamé.
Ceux qui sont morts pour nos grandes idées
N’ont pas en vain combattu et péri.
Contre les richards et les ploutocrates.
Contre les rois, contre les trônes pourris,
Nous lancerons la vengeance puissante
Et nous serons à tout jamais victorieux.




Άνεμοι, θύελλες
 
Άνεμοι, θύελλες γύρω μας πνέουν
Τέκνα του σκότους εμάς κυνηγούν
Σ' ύστερες μάχες μπλεκόμαστε τώρα
Κι άγνωστες τύχες μας καρτερούν
 
Κι όμως ψηλά τη σημαία κρατώντας
Πάντα περήφανα, πάντα μπροστά
Πέφτοντας κάπου, μα πάντα νικώντας
Σώζουμε έθνη και δούλους λαούς
......
 
Μίσος κι εκδίκηση σε κάθε κλέφτη
Σε κάθε τύραννο της εργατιάς
Θάνατος σ' όλους τους μπουρζουάδες
Ήρθε η ώρα της λευτεριάς
 
......
Στη μάχη, στην πάλη, στον τίμιο αγώνα
Κείνοι που πέσανε θα δοξαστούν
Και οι απόγονοι στις συγκεντρώσεις
Τα ονόματά τους θα διαλαλούν





Inno di Potere Operaio (Stato e Padroni)
 
I. La classe operaia, compagni, è all'attacco,
Stato e padroni non la possono fermare,
niente operai curvi più a lavorare
ma tutti uniti siamo pronti a lottare.
No al lavoro salariato,
unità di tutti gli operai!
Il comunismo è il nostro programma,
con il Partito conquistiamo il potere.
 
Stato e padroni, fate attenzione,
nasce il Partito dell'insurrezione;
Potere operaio e rivoluzione,
bandiere rosse e comunismo sarà.

 
II. Nessuno o tutti, o tutto o niente,
è solo insieme che dobbiamo lottare,
o i fucili o le catene:
questa è la scelta che ci resta da fare.
Compagni, avanti per il Partito,
contro lo Stato lotta armata sarà;
con la conquista di tutto il potere
la dittatura operaia verrà.
 
Stato e padroni, fate attenzione,
nasce il Partito dell'insurrezione;
Potere operaio e rivoluzione,
bandiere rosse e comunismo sarà.

 
III. I proletari son pronti alla lotta,
pane e lavoro non vogliono più,
non c'è da perdere che le catene
e c'è un intero mondo da guadagnare.
Via dalle linee, prendiamo il fucile,
forza compagni, alla guerra civile!
Agnelli, Pirelli, Restivo, Colombo,
non più parole, ma piogge di piombo!
 
Stato e padroni, fate attenzione,
nasce il Partito dell'insurrezione;
Potere operaio e rivoluzione,
bandiere rosse e comunismo sarà.
 
Stato e padroni, fate attenzione,
nasce il Partito dell'insurrezione;
viva il Partito e rivoluzione,
bandiere rosse e comunismo sarà!





Tule ümber on kogunend mõned
Ridva otsas must laperdav kalts
Ahnelt neelab mu saamatud kõned
Sügistuule käes kahisev malts
Keegi sult suurt kirjaoskust ei nõua
Piisab kui seinale kritseldad A
Veel plankusi lõhu kui müüre ei jõua
Mu vaikiva heakskiidu pälvid sa taas
Ja ikka ja jälle on lahus su soovid
Sellest mida sa tohid ja pead
Kui käimas on mässud ja revolutsioonid
Siis meiegi koha me tõstame pead
Kui naine kord aeg avab meilegi süle
Öös süttivad silmad kus peegeldus õud
Siis vaenlusetornid meist tuiskavad üle
Vihaselt rõhuvad tumedad jõud
Nüüd heskoos hümni me laulame ööle
Sest öö meid ju varjab ja katab ka sind
Me laulame julgesti vennad nüüd tööle
Täis piirita ohvrimeelt leegitsev rind
Läbi riikluse ajastu lehvib see kangas
Must nagu lõpmatu maailmaruum
Kuni püsivad seadused kohtud ja vanglad
Teil pilkavalt naeratab surnupealu





Warsawjanka (version suédoise)
 
Ständigt blir större, blir hären som strider
uti den Kampen som kräver folk av stål.
Kampen för Klassen som utsugs och lider,
Kampen för framtidsstatens hägrande mål.
 
Vi följer i spåren stupade bröder,
hjältar som fallit för Frihetens sak.
Modigt och stolt i den Kampen vi blöder,
modigt och stolt vi slåss för Frihetens sak.

 
Nog har vi plågats, vårt tålamod brister,
nävarna knytes kring Upprorsfanans stång.
Slavmillionerna bojorna rister,
högt över hären manar Upprorets sång:
 
Till Kamp och till Seger, Fanan oss leder!
Flammande Röd som vårt eviga hat!
Borgarnas utsugarstat slår vi neder,
bygger kring jorden Proletärernas stat.









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31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 19:58
Ce chant traditionnel de la marine narre l’histoire d’un petit navire français qui bat un anglais bien plus gros que lui. Il commémorerait le combat du 31 août 1800 au cours duquel le corsaire Surcouf qui commandait la Confiance, captura le navire anglais Kent, monté par quatre cents hommes d’équipage avec trente-huit canons. La mention durant le refrain du roi de France laisserait supposer la reprise d'un chant plus ancien ou une création postérieure à l'épisode.


Ce chant à virer - qui est aussi un chant de guerre puisqu’il figure au répertoire de la Royale - est l’un des plus célèbre de la marine. Le fait qu’il mette en scène la gloire monarchique, la lutte séculaire entre l’Angleterre et la France, la hardiesse de nos marins - entre autre - n’est probablement pas étranger à ce succès. Non plus que son appel à boire !


Statue de Robert Surcouf au Québec.


Lors de la prise du Kent, le dialogue suivant  se déroula entre les deux commandants :
L'officier du Kent : «Nous, Anglais, nous nous battons pour l'honneur, et vous les Français, vous vous battez pour l'argent !»

Robert Surcouf : «L'on se bat toujours pour ce que l'on n'a pas.»



Il existe de nombreuses variantes de ce chant. (Exemple : site (troupesdemarine.org) : "Le trente et un" (c. 1, l. 1) ; "Nous vîmes venir" ou "Nous aperçûmes" (c. 1, l. 2) ; "Voguant pour aller Bordeaux" (c. 1, l. 5) ; "... au même moment" (c. 2, l. 1) ; "Te sens tu l’courage" (c. 2, l. 3) ; "Pour l’aller crocher à son bord" (c. 2 l. 5) ; "Et par Dieu, oui !" (c. 3, l. 2) ; "... gars matelots" ou "fiers matelots" (c. 3, l. 4) ; " Faites les monter bien vite en haut" (c. 3, l. 5) ; "... en abattant" (c. 4, l. 1) ; "Nous l’accostons..." (c. 4, l. 2) ; "De piqûres, de couteaux, mousquetons" (c. 4, l. 4) ; "Que dira-t-on" (c. 5 l 1) ; "En Angleterre et à Bordeaux" ; "Par un vaisseau [ou brigantin] de six canons" (c. 5, l. 4). Ce site ajoute un couplet, ici le 3bis.






1. {Au trente et un du mois d’août (bis)
{Nous vîmes sous l’ vent à nous (bis)
Une frégate d’Angleterre
Qui fendait la mer et les flots
C’était pour aller à Bordeaux.

Buvons un coup, lala, buvons en deux, lala
A la santé des amoureux
A la santé du Roy de France
Et merde ! pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre.

2. {Le capitaine au même instant (bis)
{Fit appeler son lieutenant (bis)
Lieutenant te sens-tu capable
Dis-moi, te sens-tu assez fort
Pour prendre l’Anglais à son bord ?

Refrain.

3. {Le lieutenant fier et hardi (bis)
{Lui répondit : Capitaine, oui ! (bis)
Faites monter tout l’équipage
Hardis gabiers, gais matelots
Faites monter tout l’ monde en haut.

Refrain.

4. {Vire lof pour lof en arrivant (bis)
{Nous l’abordâmes par son avant (bis)
A coup de hache, à coup de sabre
De pique, de couteau, de mousqueton
Nous l’avons mis à la raison.

Refrain.

5. {Que va-t-on dire de lui tantôt (bis)
{A Brest à Londres et à Bordeaux (bis)
De s’être ainsi laissé surprendre
Par un corsaire de quinze canons
Lui qu’en avait trente-six bons ?

Refrain.






 
La version chantée par La Joyeuse Garde :

1. {Le trente et un du mois d’août (bis)
{Nous aperçûmes sous l’ vent à nous (bis)
Une frégate d’Angleterre
Qui fendait la mer et les flots
C’était pour aller à Bordeaux.

Buvons un coup, lala, buvons en deux, lala
A la santé des amoureux
A la santé du Roy de France
Et merde ! pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre.

2. {Le capitaine au même instant (bis)
{Fit appeler son lieutenant (bis)
Lieutenant te sens-tu le courage
Dis-moi, te sens-tu assez fort
Pour prendre l’anglais à son bord

Refrain.

3. {Le lieutenant fier et hardi
{Lui répondit : Capitaine, oui ! (bis)
Faites monter tout l’équipage (bis)
Hardis gabiers, gais matelots
Faites monter tout l’ monde en haut.

Refrain.

3bis. {Le maître donne un coup d’ sifflet (bis)
{«En haut! Larguez les perroquets (bis)
Larguez les ris et vent arrière
Laissons porter jusqu’à son bord
Pour voir qui sera le plus fort»

Refrain.

4. {Vire lof pour lof en arrivant (bis)
{Nous l’avons pris par son avant (bis)
A coup de hache et abordage
De pic, de couteau, de mousqueton
Nous l’avons mis à la raison.

Refrain.

5. {Que dira-t-on de lui tantôt (bis)
{En Angleterre et à Bordeaux (bis)
D’avoir si bien paré l’outrage
Par un vaisseau de six canons
Lui qu’en avait trente et six bons ?


Buvons un coup, lala, buvons en deux, lala
A la santé des amoureux
A la santé des vins de France
A qui nous devons le succès
D’être vainqueur sur les Anglais !
 






Version extraite du carnet de chant d’une troupe des Scouts d’Europe :

1. {Au trente et un du mois d’août (bis)
{Nous vim’s venir sous l’ vent à nous (bis)
Une frégate d’Angleterre
Qui fendait la mer et les flots
Voguant pour aller à Bordeaux.

Buvons un coup, buvons en deux,
A la santé des amoureux
A la santé du Roy de France
Et zut ! pour le roi d’Angleterre
Qui nous a déclaré la guerre.

2. {Le capitaine, un grand forban (bis)
{Fait appeler son lieutenant :(bis)
«Lieutenant te sens-tu capable
Dis-moi, te sens-tu assez fort
Pour prendre l’anglais à son bord ?»

Refrain.

3. {Le lieutenant fier z’et hardi (bis)
{Lui répondit : «Hé pardieu oui ! (bis)
Faites branlebas à l’équipage
Hardis gabiers, fiers matelots
Faites les monter bien vite bien en haut.»

Refrain.

4. {Vire lof pour lof en bourlinguant (bis)
{Nous l’attaquâmes par son avant (bis)
A coup de hache d’abordage,
De piqu’, de sabr’, de mousquetons
Nous l’avons mis à la raison.

Refrain.

5. {Que va-t-on dire de lui tantôt (bis)
{En Angleterre et à Bordeaux (bis)
Pour s’être ainsi laissé surprendre
Par un brigantin d’six canons
Lui qu’en comptait trente et six bons ?

Refrain.







Quelques couplets alternatifs :

2. {Le commandant du bâtiment
{Fit appeler son lieutenant
Voilà l’anglais, t’sens-tu l’courage
D’aller l’attaquer à son bord,
Savoir qui sera le plus fort ?

3. Le Lieutenant, fier z’et hardi
Lui répondit : Capitaine, oui
Faire branle bas dans l’équipage
Je vas hisser notre pavillon
Qui restera haut, nous le jurons.

4. Le maître donne un coup de sifflet
Pour faire monter les deux bordées
Tout est paré pour l’abordage
Hardis gabiers, fiers matelots
Braves canonniers, mousse petiots.


4. Le maître donna un coup d’ sifflet
En hautLarguez les perroquets
Larguez les ris en vent arrière
Laissez porter jusqu’à son bord
Pour voir qui sera le plus fort.

6. Que dira-t-on de lui bientôt
En Angleterre et à Bordeaux
D’avoir si bien paré l’outrage
Par un vaisseau de six canons
Lui qu’en avait trente et six bons.





Ecouter le chant ICI






La prise du Kent par la Confiance peint par Ambroise-Louis Garneray,
servant alors sous les ordres de Surcouf.
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14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 17:59
Thomas Robert Bugeaud, marquis de La Piconnerie, duc d'Isly, maréchal de France, (1784- 1849) s’engage à 20 ans dans les armées de Napoléon. Simple caporal, il gagne tous ses galons sur les champs de bataille. Lors de la chute de Napoléon, il est colonel. Rallié à l’Empereur lors des 100 jours, il est exclut de l’armée par les Bourbons lors de la Restauration et se retire alors sur ses terres durant une quinzaine d’année. Elu député en 1831, il reprend du service dans l’armée et part en 1836 en Algérie avec pour mission de combattre Abd-el-Kader et de pacifier le territoire. Il signe un premier traité en 1837 et rentre en France ; il est renvoyé en Algérie en 1841, comme gouverneur général.
Son expérience des guerres napoléoniennes et notamment contre les partisans espagnols lui permet de lutter efficacement contre les rebelles algériens. Devenu Maréchal de France, il obtient en 1844 de pouvoir attaquer le Maroc qui aidait à Abd-el-Kader dans sa révolte. Le 14 août 1844, il remporte une brillante et décisive victoire à l’oued Isly : ses 11 000 soldats triomphent de 60 000 cavaliers marocains. Le Maréchal de France obtient le titre de duc d’Isly.



Horace Vernet, Bataille d'Isly, 14 août 1844 (détail).



Son gouvernement sur l’Algérie est marqué par sa volonté d’associer l'armée à la colonisation, fidèle à sa deise Ense et Aratro (par l'épée et la charrue). « … la guerre indispensable aujourd’hui n’est pas le but. Je serais donc colonisateur ardent, car j’attache moins de gloire à vaincre dans les combats qu’à fonder quelque chose d’utilement durable à la France… Il faut d’abord assurer la subsistance du peuple nouveau et de ses défenseurs ; il faut donc demander à la terre ce qu’elle peut donner. » disait-il. En fin connaisseur de la psychologie de ses adversaires, il cachetait ses lettres en arabe avec ce verset du Coran : La terre appartient à Dieu, et il la donne en héritage à ceux qu’il a choisis.
Un différent avec les autorités politiques l’obligent à rentrer en France. Il refuse de se présenter à la présidence de la République en 1848, se ralliant à Louis-Napoléon et s’éteint l’année suivante.

Il existe deux hypothèses sur l’origine de ce chant. Selon la première, une nuit, alors que les Français ont installé un camp, ils sont attaqué par surprise par les troupes de l’émir. La garde est surprise est les officiers montent à l’assaut. Le général Bugeaud en personne, sortant de sa tente, se rue à la bataille. A la fin de l’assaut, il s’aperçoit que tout le monde le regarde en souriant : il s’aperçoit qu’en lieu et place de sa casquette se trouve son bonnet de nuit en coton. Il réclame sa casquette et tout le camp de rendre « la casquette, la casquette… »






Le chef de fanfare du 3e bat d’Af créa par la suite le chant sur l’air de la sonnerie de marche.
Selon une seconde version, lors d’une marche forcée sous un soleil de plomb, Bugeaud remarque un tirailleur sans képi, perdu au cours d’un affrontement. Le général lui aurait alors donné sa propre casquette. Aux interrogations du soldat s’inquiétant de voir son chef tête-nue, le général répond : « tu m'apporteras le burnous d'un des premiers Arabes qui nous attaqueront ». Le tirailleur aurait lors de l’engagement suivant récupéré un drapeau à l’ennemi.



As tu vu la casquette, la casquette,
As-tu vu la casquette du pèr’ Bugeaud ?
Elle est faite, elle est faite, la casquette,
Elle est faite, avec du poil de chameau.




Ecouter le chant ICI.










La statue du maréchal Bugeaud à Alger

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10 août 2007 5 10 /08 /août /2007 18:01
Les Adieux Suisses évoque le départ d’un soldat à la guerre et son amour pour son amie restée sur la terre natale. Il a longtemps existé une tradition en Suisse de service dans des armées étrangères, tradition qui subsiste de nos jours au Vatican.
La coopération avec la France s'acheva avec le massacre, le 10 août 1792 des gardes suisses par une partie de la population parisienne et des Gardes françaises, fanatisée par des révolutionnaires.
Louis XVI quitte ce jour-là les Tuileries pour chercher refuge auprès de l'Assemblée. Le Roi ordonne aux Suisses de déposer à l'instant leurs armes et de se retirer dans leurs casernes alors que la populace attaque les Tuileries. Mais les Suisses accomplissent leur devoir jusqu'au bout : "Honneur et fidélité" sont les mots qui sont inscrits sur leurs drapeaux. Ils seront massacrés jusqu'au dernier, égorgés, dépecés pour certains. Plusieurs centaines de soldats sont assassinés.
En novembre 2005, le gouvernement français de droite refusa à la Suisse l'apposition d'une plaque en souvenir de ce massacre.
Durant ces heures terribles, les Suisses auraient entonnés notamment ces Adieux suisses de circonstance. 

Variations : c. 3, l. 1 : « l’ennemi a passé nos frontières » ; c.3 l. 3-4 « Reprenons le pays de nos pères/ Il faut vivre ou mourir bravement » ; c. 5 l. 1 : « Mes amis si Dieu veut que je meure » ; c. 5 l. 3-4 « Mon amie est là-bas qui me pleure/ Dites-lui cette bague est pour toi ».



I. Nous étions trop heureux mon amie
Nous avions trop d’espoir et d’amour
{Nous croyions nous aimer pour la vie
Mais hélas, les beaux jours sont si courts. (bis)

II. Le bonheur dure peu sur cette terre
Entends-tu tout là-bas, le tambour
{Mon doux cœur je m’en vais à la guerre
Ne crains rien jusqu’au jour du retour. (bis)

III. L’ennemi a franchi nos frontières
Il a pris nos maisons et nos champs
{Pour reprendre le pays de nos pères
Il faut vaincre ou mourir bravement. (bis)

IV. Tes baisers étaient doux à mes lèvres
Ton sourire était doux à mes yeux
{Aujourd’hui tes larmes sont amères
Donne-moi le baiser de l’adieu. (bis)

V. Compagnons, si l’ sort veut que je meure
Retirez cet anneau de mon doigt
{Mon amie est là-bas qui pelure
Dites-lui cette bague est à toi. (bis)





Ecouter le chant ICI.


ou là :





Défense des Tuileries par les gardes Suisses  le 10 août 1792 par T. Rocholl
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28 juillet 2007 6 28 /07 /juillet /2007 18:02
De cette chasse, les canus lupus n’avaient rien à craindre : les « loups » de la chanson étaient de bien plus sanguinaires animaux. Fils de la Révolution, ils avaient fondus sur la Vendée pour l’écraser. Ce qu’ils firent malgré la résistance des Chouans. Le nom de « chouan » vient de Jean Cottereau (portrait ci-contre) (né le 30 octobre 1757 à Saint-Berthevin et assassiné le 28 juillet 1797, il y a 210 ans, à Olivet), qui fut l’un des chefs de l'insurrection contre-révolutionnaire de Vendée. Son père était surnommé « Chouan » relativement à son aptitude à imiter le cri du chat-huant (la chouette hulotte). Jean Cottereau devint la figure anonyme du soldat vendéen : « Jean Chouan ».

Son action personnelle est surtout remarquable a partir d’octobre 1793 : il rejoint l’armée des Vendéens à Laval (voir article sur chanson Monsieur Henri) ; son intervention est décisive à la bataille de Croix-Bataille. On le retrouve lors de la « virée de Galerne » et aux combats du Mans en décembre 1793.
Il poursuit la guérilla dans la forêt de Misedon et sauve de nombreux prêtres ; mais sa tentative pour sauver le prince de Talmont, entre Vitré et Laval, échoue. Ses deux sœurs sont arrêtées et guillotinées par les républicains ; son frère est grièvement blessé suite à un coup de fusil.
En juillet 1794, pour permettre à sa belle-sœur enceinte de s’échapper, il attire à lui les soldats républicains. Il reçoit une balle et meurt le 28 juillet 1794. Son frère blessé meurt ; son autre frère est bientôt guillotiné. La premier acte de la république s’achève, dans le sang des Français.




I. - Guêtres aux pieds, pennbaz en main
Où donc vas-tu de si bon matin
Où donc vas-tu mon Corentin ?
- Tous nos gars ont pris rendez-vous
Tiou-ou
Pour aller à la chasse aux loups
Tiou-ou…

II. - Pourquoi donc n’as-tu pas aux pieds
Tes lourds sabots de châtaigniers
Mais tes fins et légers souliers ?
- Nous aurons à forcer des loups
Tiou-ou
Chaussés de bons souliers à clous
Tiou-ou…

III. - Souperez-vous donc dans les bois
Au’ à ta boutonnière je vois
Ta vieille cuillère de bois ?
- Après avoir chasser les loups
Tiou-ou
Nous mangerons la soupe aux choux
Tiou-ou…

IV. - Mais pourquoi donc as-tu cousus
Sur ton cœur le cœur de Jésus
Mis ton chapelet par dessus ?
- C’est qu’avant de traquer les loups
Tiou-ou
Il fait bon se mettre à genoux
Tiou-ou…

V. - Mais pourquoi donc vas-tu chasser ainsi
Avec le couteau que voici
Sans emporter ton vieux fusil ?
- Ne sais-tu donc plus que chez nous
Tiou-ou
C’est au couteau qu’on sert les loups ?
Tiou-ou…

VI. - Adieu donc mon bon Corentin
Va t’embusquer dans un ravin
Au fond du hallier vendéen.
Quand la nuit hurleront les loups
Tiou-ou
Fais ta prière et pense à nous
Tiou-ou…



Ecouter le chant ICI

ou ci-dessous :





La closerie des poiriers, maison de Jean Cottereau

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