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15 juin 2006 4 15 /06 /juin /2006 22:48

On ne présente pas le plus glorieux régiment du monde. Depuis le célèbre combat de Camerone au Mexique, la Légion Etrangère marche de son pas lent et formidable sur la route de l'épopée, au rythme d'un refrain devenu légendaire. Honneur et Fidélité, voici le chant officiel de la Légion. Il a été composé en 1850 par le chef de musique du 2e puis 1er régiment étranger, Wilhem. « Il reprend un air datant déjà de 1840 dont on peut trouver une parenté avec une mélodie de Rameau » selon Thierry Bouzard. Le sort réservé aux Belges dans ce chant est du au fait que, lors de la guerre de 1870, nombreux dans la Légion, ils ne furent pas envoyé au combat en France, mais restèrent en Algérie, au nom de la neutralité de la Belgique.
Il existe plusieurs versions pour ce chant. Il semble que traditionnellement, il débute toujours par le refrain et que les «sonneries» ne sont pas systématiquement chantées. Nous présentons ici trois agencements différents de ce chant. Le capitaine Selosse dans ses
Chants de la Légion étrangère indique comme ordre : refrain, 1er et 2e couplet. Selon lui, entre le refrain et le 1er couplet, et entre les 1er et 2e couplet peuvent s'intercaler les sonneries A et B. Le site (Bdem) indique comme ordre : refrain ; couplet "Au Tonkin", sonnerie "Nos anciens", couplet "Au cours" et sonnerie "Nous sommes des". Je vous conseiller d'écoutez la version proposée (lien en bas), due aux officiers du 1er REP emprisonnés par De Gaulle...

 


Version n°1 :

Tiens ! voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains
Pour les Belges y'en a plus, pour les Belges y'en a plus,
Ce sont des tireurs au cul.
Pour les Belges y'en a plus, pour les Belges y'en a plus,
Ce sont des tireurs au cul.


A. Nous sommes des dégourdis,
Nous sommes des lascars,
Des types pas ordinaires,
Nous avançons souvent notre cafard,
Nous sommes des légionnaires.

1. Au Tonkin la Légion immortelle,
A Tuyen-Quan illustra notre drapeau.
Héros de Camerone et frères modèles
Dormez en paix, dans vos tombeaux !

Refrain.

B. Nos anciens ont su mourir
Pour la gloire de la légion,
Nous saurons bien tous périr
Suivant la tradition

2. Au cours de nos campagnes lointaines,
Affrontant la fièvre et le feu,
Oublions avec nos peines,
La mort qui nous oublie si peu,
Nous, la Légion.




Version n°2 (avec les variantes) :

Tiens ! voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains
Pour les Belges y'en a plus, pour les Belges y'en a plus,
Ce sont des tireurs au cul.
Pour les Belges y'en a plus, pour les Belges y'en a plus,
Ce sont des tireurs au cul.


1. Au Tonkin la Légion immortelle,
A Tuyen-Quan {Tuyen-Quang} illustra notre drapeau.
Héros de Camerone et frères modèles [fidèles]
Dormez en paix, dans vos tombeaux [dormez en vos tombeaux] !

[Sonnerie A :]
Nous sommes des dégourdis,
Nous sommes des lascars,
Des types pas ordinaires,
Nous avançons {avons} souvent notre cafard,
Nous sommes des légionnaires.

Refrain.

2. Au cours de nos campagnes lointaines,
Affrontant [Oubliant] la fièvre et le feu,
Oublions [Oubliant] avec nos peines,
La mort qui nous oublie si peu,
Nous, la Légion.

[Sonnerie B :]
Nos anciens ont su mourir
Pour la gloire [l'honneur] de la légion,
Nous saurons bien tous périr
Suivant [selon] la tradition



Présentation de la version audio (lien plus bas) :

"Ce disque a été enregistré par les officiers du 1er REP, au Fort de Nogent, durant leur longue détention qui, faisant suite aux événements d'avril 1961, sanctionna dans un premier temps leur participation aux événements d'avril 1961.

Ils n'étaient pas seuls.De nombreux camarades leurs tenaient compagnie, représentant alors l'élite de l'armée française.
Ces chants sont un gage de foi et d'espèrance."




Ecoutez le chant ICI.
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11 juin 2006 7 11 /06 /juin /2006 23:45
Le Combat de demain est un des chants qui est, à mon sens, l’un de nos plus beaux. Il est empreint d’un incertain sentiment de tristesse ou de nostalgie. Comme pourrait en exister la veille d'une bataille dont l'issue apparaît incertaine. Ce chant serait né durant les années 50 ou 60 avec des paroles et une musique de M. Kerloch. « Ce chant militant assez récent nous rappelle que chaque génération doit susciter des hommes qui, à leur façon, relèvent le flambeau qu’ont porté ceux qui les ont précédés dans cette longue chaîne de vie dont nous constituons le dernier maillon. Les épreuves que chacun doit surmonter, ceux qui nous précèdent les ont connues et vaincues.» (T. Bouzard). L. Gaud (lgaud.free.fr) indique à la place remplace "Dans la steppe" (couplet 2) "Sur la route" ; dans le refrain, « Camarades » est remplacé par « Fiers paras ». De fait c’estcette version qui est chantée (cf. la version de la promo Daboval de l’EMIA). Le site www.troupesdemarine.org indique pour le dernier couplet "[...] ils chantaient parlant haut". Le Chœur de la Joyeuse Garde apporte quelques modifications : « Joyeuse Garde, groupons-nous » dans le refrain ; il remplace « Europe » par « Ô France » à la dernière ligne du premier couplet. Dans le quatrième couplet, il remplace les deux derniers vers par « Une seule jeunesse, une seule nation/ Pour la France et la vraie religion ».



Les héros d’autrefois nous convient à leur foi :
Camarades, groupons-nous en avant !
Les héros d’autrefois nous convient à leur loi :
Camarades, tous ensemble à l’assaut !

1. Etait noire la nuit, était rouge le feu,
La nation semblait à l’agonie,
Plus de chefs, plus de foi, un destin malheureux
S’abattait sur la chère Patrie.

Refrain.

2. Tous sont morts et leurs casques rouillés dans le vent
Veillent sur mille tombes fleuries
Dans la steppe au lointain, nos chars rythment en grondant
Le refrain de la grande Patrie.

Refrain.

3. Le cri de notre histoire et la terre et les morts
Nous appellent au combat de demain.
Nous jurons d’être unis, nous jurons d’être forts,
Europe, ton avenir est le mien.

Refrain.

4. Avec nos camarades ouvriers et paysans
Nous marcherons la main dans la main.
Une seule jeunesse, une jeune nation
Pour l’Europe et la Révolution

Refrain.

5. Etait noir la nuit, était rouge le feu
C’était le moment du grand assaut
Coude à coude en marchant ils chantaient par lambeaux
Le refrain de l’hymne des adieux.

[Pas de refrain final].





Ecoutez le chant :



ou ICI.


ou sur cette vidéo :

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11 juin 2006 7 11 /06 /juin /2006 21:30
Les Lansquenets sont une adaptation française d’un hymne Wandervögel (voir l'article de wikipédia). Il existe beaucoup de version de ce chant. La version originale est le chant suédois Vigä över daggstànkka berg, dont l'auteur semble être Olof Thunman, un artiste suédois de la première moitié du XXe siècle (1879-1944). Peintre et poète, son oeuvre la plus célèbre demeure ce chant.
Ce dernier est passé dans le répertoire germanique sous le titre
Im Früthau zu Berg (plutôt que
Im Frütau zu Berg), dans une traduction littérale. En Allemagne, le chant s'est particulièrement développés à partir de 1917.

Des belges, inspirés de cet air, inventèrent un chant original (parfois nommé
Faldera), qui va devenir dès lors un symbole nationaliste. Il est par la suite arrivé en France – un vrai chant européen donc ! – pour devenir l’hymne du Front national de la jeunesse. Selon Thierry Bouzard, « la plus ancienne version française de ce chant a été enregistré en 1964 par la promotion de Saint-Cyriens "Ceux de 14" ».
Il en existe plusieurs versions la première présentée ici est celle traditionnellement chantée en France. La seconde est une «
 version alternative belge ». La troisième est celle du capitaine Selosse pour la Légion (chant de bivouac) avec un couplet inédit (il n'en existe cependant aucune version chantée).



Le très célèbre 4e -et très incorrects - couplet a vraisemblablement été ajouté par la suite.

Variantes : la fin de la 2e strophe du 3e couplet comporte des variantes : nouveau et national, nouveau et impérial, nouveau et national, catholique et royal, chrétien et national… D’autres divergences parfois : « injures » ou « ennemis » à la place de insultes (couplet 2, ligne 1) ; « auteurs » en remplacement de « traîtres » (c. 2, l. 2).


Pour être totalement complet, signalons qu'il en existe également une version en... hébreu. Il n'y a pas de 4e couplet...



 

 

I. Ce monde vétuste et sans joie, faïlala,

Croulera demain devant notre foi, faïlala,

{Et nos marches guerrières feront frémir la terre

Au rythme des hauts tambours des lansquenets (bis)

 

II. Que nous font insultes et horions, faïlala,

Le jour viendra où les traîtres paieront, faïlala,

{Qu’ils freinent donc s’ils l’osent, notre ascension grandiose

Que rythme les hauts tambours des Lansquenets. (bis)

 

III. Nous luttons pour notre idéal, faïlala,

Pour un ordre nouveau et national, faïlala,

{Et à notre heure dernière, nous quitterons la terre

Au rythme des hauts tambours des Lansquenets. (bis)

 

[IV. Demain nous irons au combat, faïlala,

La Croix Celtique guidera nos pas, faïlala,

{Que crèvent les marxistes, les juifs capitalistes,

Au rythme des hauts tambours des Lansquenets. (bis)]

 

 

 

Une version belge :

I. Au monde vétuste et sans foi, falera,
Succédera demain l'esprit thiois, falera,
Ferment de nos victoires, motif de notre gloire
Que rythment les hauts tambours des Lansquenets.

II. Que nous font ennuis et horions, falera,
Un jour viendra où leurs auteurs payeront, falera,
Qu'ils freinent donc s'il l'osent, notre ascension grandiose
Que rythment les hauts tambours des Lansquenets.

III. Nous luttons pour notre idéal, falera
Pour un ordre thiois et impérial, falera,
Et à l'heure dernière, nous quitterons la terre
Au rythme des hauts tambours des Lansquenets.

Extrait de
"Ein Lied !..., Drie !..., Vier !..., Een documentaire verzameling soldatenliederen samengesteld door Jan VINCX, UITGEVERIJ ETNIKA V.Z.W., ANTWERPEN



Version alternative :

 

I. Au monde néfaste et sans loi, Faldera

Succèdera demain l’esprit d’un roi, Faldera

{Ferment de nos victoires, Motif de notre gloire

Que rythment les hauts tambours des Lansquenets (bis)

 

II. Qu’importe ennuis et horions, Faldera

Un jour viendra où les auteurs paieront, Faldera

{Qu’ils brisent donc s’ils l’osent, notre idéal grandiose

Que rythment les hauts tambours des Lansquenets. (bis)

 

III. Nous luttons pour notre idéal, Faldera

Pour un ordre catholique et royal, Faldera

{Et à l’heure dernière, nous quitterons la terre

Au rythme des hauts tambours des Lansquenets. (bis)




 

Couplet n°4 proposé par le capitaine Selosse :

 

IV. De nous tous serons les vainqueurs, fai la la,

Et nous marcherons de tout notre cœur, fai la la,

{Et même s’ils ont la taille

Nous livrerons bataille

Au rythme des hauts tambours des Lansquenets (bis)



Ecoutez le chant ICI.


ou là :




Ou ci-dessous, avec des dessins de Lansquenets signés Erwan.

 



Le groupe Fraction Hexagone avait repris ce chant dans son premier album, Rejoins nos rangs :





Lansquenets, par Albrecht Durer.

 

Version suédoise originale :
Vi ga över daggstänkta berg


I. Vi gå öfver daggstänkta berg, fallera
Som lånat af smaragderna sin färg, fallera.
Och sorger har vi inga,
Våra glada visor klinga
När vi gå öfver daggstänkta berg fallera.

II. De väldiga skogarnas sus, fallera.
Gå mäktiga som orgeltoners brus, fallera.
Och lifvets vardagsträta
Så lätt det är förgäta
Vid de väldiga skogarnas sus fallera.


III. De gamla, de kloka må le, fallera
Vi åro ej förståndiga som de, fallera
Ty vem skulle sjunga
om våren den unga,
Om vi voro kloka som de fallera ?

IV. I mänskor, förglömmen Er gråt, fallera
Och kommen och följen oss åt, fallera !
Se, fjärran vi gånga
Att solskenet fånga
Ja, kommen och följen oss åt, fallera!





Version allemande :
Im Frühtau zu Berge wir ziehn,


I. Im Frühtau zu Berge wir ziehn, Falera
Es grünen die Wälder und Höh'n, Falera
{Wir wandern ohne Sorgen
Singend in den Morgen
Noch ehe im Tale die Hähne krähen. (bis)

II. Ihr alten und hochweisen Leut', Falera
Ihr denkt wohl wir wären nicht gescheit, Falera
{Wer sollte aber singen
Wenn wir schon Grillen fingen
In dieser so herrlichen Frühlingszeit. (bis)

III. Werft ab alle Sorgen und Qual, Falera
Kommt mit auf die Höhen aus dem Tal, Falera
{ Wir sind hinaus gegangen
Den Sonnenschein zu fangen
Kommt mit und versucht es doch selbst einmal. (bis)


La version allemande, ci-dessous :





En hébreu :



La version hébraïque :












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7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 00:27
La Cavalcade est l’un des plus beaux chants pour les nationalistes français. L’auteur du Testament d’un Européen, le journaliste et le parachutiste Jean de Brem, a adapté sur l’air allemand de J’avais un camarade, ces paroles pour rendre hommage à ses compagnons morts pour la France au combat en Algérie et au-delà, aux sentiments de la fraternité au combat. Né à Paris le 2 août 1935 ce passionné d’histoire, de géographie et de littérature s’engage dès qu’il le peut à la Légion étrangère. Chef de section au 2e R.E.P., il sauta sur Port-Saïd le 5 novembre 1956. Devenu journaliste à Combat, Match ou L’Esprit public, il ne peut se tenir éloigner du combat pour la France : il s’engage dans l’O.A.S. pour sauver ce qui peut l’être : l’Honneur. Mais nos ennemis sont sans pitié. Alors que la guerre est finie, la police gaulliste l’abat le 18 avril 1963 près du Panthéon. Il repose désormais dans notre Panthéon, celui des hommes honnêtes et fidèles…

 

Version n°1 (T. Bouzard) :

1. Un jour, dans la fusillade
Galopant à l’inconnu
Nous allions en cavalcade
Tu étais mon camarade,
{Celui que j’aimais le plus. (bis)
 
2. Un cavalier par bravade
Des siens le plus résolu
Il porta son estocade
Ce fut toi mon camarade
{Ce fut toi qui la reçus. (bis)
 
3. J’ai vengé l’estafilade
Que ce coup t’avait valu
Mais très tard, dans la nuit froide,
J’ai pleuré mon camarade
{Près de ton corps étendu. (bis)
 
4. Je suis ma route maussade
Et je chevauche sans but
Au hasard d’une embuscade
J’ai perdu mon camarade
{Je ne rirai jamais plus. (bis)


Version n°2 (La Joyeuse Garde) :

1. Un jour, dans la fusillade
Galopant à l’inconnu
Nous allions en cavalcade
Tu étais mon camarade,
{Celui que j’aimais le plus. (bis)
 
2. Un cavalier par bravade
Des siens le plus résolu
Me porta son estocade
Ce fut toi mon camarade
{Ce fut toi qui la reçus. (bis)
 
3. J’ai vengé l’estafilade
Que ce coup t’avait valu
Mais très tard, dans la nuit froide,
J’ai pleuré mon camarade
{Près de ton corps étendu. (bis)
 
4. Je suis ma route maussade
Et je chevauche sans but
Au hasard d’une embuscade
J’ai perdu mon camarade
{Je ne rirai jamais plus. (bis)
 
5. Prince écoute ma balade
Et cet appel éperdu
Prie le dieu des cavalcades
De placer mon camarade
{A la droite de Jésus. (bis)

 


 

Ecoutez le chant


ou ICI.

ou là :




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4 juin 2006 7 04 /06 /juin /2006 00:44
Le Colonel Schmitt a commandé cette marche à André Galabru qui a adapté de très belles paroles sur le chant royaliste Nous sommes gars de Bretagne. Comme le souligne Thierry Bouzard (Anthologie du chant militaire français), « voilà un bel exemple d’un chant de commande qui passe dans le répertoire ordinaire en quelques années grâce à ses qualités ». André Galabru est l’auteur de nombreux chants ainsi que de divers ouvrages : notamment Variations sur l’Affaire. Godefroy Cavaignac, Samizdat auto-édité, Diffusion Dusquene, 180 pages avec index. Il a également participé à la rédaction du livre de souvenirs d’Emile Lebargy, Indochine de ma jeunesse. Carnet de route et souvenirs d’un para au 7e bataillon colonial de commandos parachutistes, Auto édition, 1999, 221 pages, tiré à 2 000. Pour T. Bouzard, le 2e couplet n’existe pas. La seconde version est celle que chantaient les militaires en 1978 à Castres (information de Thierry Guilbert, (brevet para : 418940) sur (lgaud.free.fr)). D’autres variations pour www.troupesdemarine.org : c. 1., l. 1 : "Nous sommes tous des volontaires du 8e R.P.I.Ma" ; "Les sticks bondissent sans trêve [...]" (c. 2, l. 3). Ce site supprime plusieurs couplets et en change l’ordre qui est comme suit : 1, 3, 4, 5 et 2.


Version originale :
1. Nous sommes des volontaires au 8e R.P.I.Ma.
Entends nos clameurs guerrière, nos chants de combat.
Colonial parachutiste !
Viens tu connaîtras le risque
Ah ! ah ! ah ! avec le 8e R.P.I.Ma
Ah ! ah ! ah ! avec le 8e R.P.I.Ma
 
2. Dans l’enfer de la bataille nous tombons du ciel
Nos pépins sous la mitraille claquent au soleil
Les stigmon bondissent sans trêve
Pour l’assaut un chant s’élève
Ah, ah, ah, celui du 8e R.P.I.Ma.
Ah, ah, ah, celui du 8e R.P.I.Ma.
 
3. Dans ce monde sans entrailles où l’on perd le nord,
Nous livrons une bataille jamais vue encore.
Il est dur d’être fidèle,
Mais saint-Michel sous ses ailes,
Ah, ah, ah, a pris le 8e R.P.I.Ma
Ah, ah, ah, a pris le 8e R.P.I.Ma
 
4. Nous voulons demeurer dignes de nos grands anciens,
Ceux d’Algérie d’Indochine, du Tchad africain
Héritiers de tant de gloire,
Nos drapeaux sont lourds d’histoire
Ah, ah, ah, c’est ça le 8e R.P.I.Ma
Ah, ah, ah, c’est ça le 8e R.P.I.Ma.
 
5. Nous avons foi en la France, en son avenir,
Ses fils ont de la vaillance et savent souffrir.
Et nous montrerons nous mêmes
Qu’on sait mourir quand on aime,
Ah, ah, ah, avec le 8e R.P.I.Ma
Ah, ah, ah, avec le 8e R.P.I.Ma.
 
 
Version 2 :
 
1. Nous sommes des volontaires au 8e R.P.I.Ma,
Entends nos clameurs guerrières, nos chants de combat,
Colonial parachutiste viens tu connaitras le risque,
Aaah, aaah, aaah, avec le 8e R.P.I.Ma (bis)
 
2. Dans ce monde sans entrailles, où l’on perd le nord,
Nous livrons une bataille, jamais vue encore,
Il est dur d’être fidèle, mais Saint Michel sous son aile,
Aaah, aaah, aaah, a pris le 8e R.P.I.Ma (bis)
 
3. Nous voulons demeurer dignes de nos grands anciens,
Héritiers de tant de gloire, nos drapeaux sont lourds d’histoire,
Colonial parachutiste, viens, tu connaîtras le risque,
Aaah, aaah, aaah, c’est ça le 8e RPIMA (Bis)
 
4. Nous avons foi en la France, en son avenir.
Ses fils ont de la vaillance et savent souffrir,
Et nous montrons nous-mêmes qu’on sait mourir quand on aime.
Aaah, aaah, aaah, avec le 8e RPIMA (Bis)
 
5. Dans l’enfer de la bataille nous tombons du ciel.
Nos pépins dans la mitraille claquent au soleil,
Les sticks bondissent sans trêve pour l’assaut un chant s’élève.
Aaah, aaah, aaah, celui du 8e RPIMA (Bis)
 



Ecoutez le chant ICI.

ou ci-dessous :



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2 juin 2006 5 02 /06 /juin /2006 11:51
Ce chant est connu en français sous différents titres : Sarie Mares, O Sarie Mares ou encore Massari Marie. A l'origine, il s'agit d'un chant de la guerre de sécession, Ellie Rhee, qui a été repris et popularisé durant la guerre des Boers, repris par les Afrikaners. Le chant américain  est également connu sous le titre Carry my back to Ttennesse. Son auteur est le poète Septimus Winner qui l'a composé durant la dernière année de la Guerre civile en 1865. Ce sont des ouvriers américains qui l'auraient transporté en Afrique du Sud.
Sa version en afrikaans date de la première ou la seconde guerre des Boers, certaines sources donnant J. P. Toerien comme auteur en 1900.
Le chant y évoque, comme le chant américain, la nostalgie du pays aimé et la femme aimée, mais y ajoute l'horreur des camps de concentration.
Il s'est ensuite diffusé dans divers pays, possiblement par le répertoire scout par l’intermédiaire du général Baden-Powell, le fondateur du scoutisme, qui a combattu au Transvaal : il existerait aujourd'hui, outre le français et l'afrikans, en russe, en espagnol (par le biais des Afrkianers partis en Patagonie) et en italien.
En France, il était connu du peloton interarme d’Extrême-Orient dès 1946 ; Sarie Mares est devenu le marche de l’E.M.I.A. en 1970.

La mélodie a été adopté en 1953 par les United Kingdom 's Royal Marines Commandos.

La guerre des Boers opposa les Britanniques aux autochtones Blancs, les Boers, qui s’étaient installés là à partir du XVIIe siècle (Hollandais puis protestants français). Les Boers étaient généralement des fermiers tandis que les Anglais voulurent, lors de 2e guerre des Boers, leur imposer leur loi et leurs hommes, à cause des mines d’or qui se trouvaient sur leur terre, le Transvaal. Après la Guerre de sécession américaine, ce fut l'occasion pour les Britanniques de créer les camps de concentration pour les populations civiles. Les conditions de vie y étaient terribles et la mortalité effrayante.

Thierry Bouzard, dans son Anthologie du Chant militaire français rappelle que « les huguenots chassés de France par la révocation de l’Edit de Nantes émigrèrent au Cap. Ils bâtirent leur nouvelle patrie sur cette terre fertile au climat tempéré. Ils lui dédièrent ce chant d’amour et de fidélité. Sarah Marais est un nom courant chez les protestations qui avaient coutume de choisir les prénoms de leurs enfants dans l’Ancien testament. » Ce chant est l’occasion pour nous d’évoquer le souvenir du colonel Georges de Villebois-Mareuil. Militaire français appelé à une brillante carrière, ses sentiments nationalistes lui commandent de quitter une armée républicanisée qui tourne le dos au vieil esprit militaire français. Animé, comme tout bon nationaliste français, de fortes convictions anti-anglaises, il s’engage aux côtés des Boers dans la guerre du même nom. Il y commandera la légion des étrangers. Il est mort au Boshof, le 5 avril 1900, alors qu’il venait d’être nommé général de l’armée des Boers, après que le détachement qu’il commandait eût été encerclé puis exterminé.
.



Version n°1 :
 
1. O Sarie Mares, belle amie d’autrefois
En moi tu demeures vive.
L’amour est plus fort que la vie et que le vent
Qui peut arrêter son élan [tourment].

Je veux te revoir, mon vieux Transvaal
Ma ferme au toit de chaume
Où le parfum de miel et le conifère embaume
L’air pur comme un cristal

2. O Sarie Mares est si loin de mon cœur
Et je crois en son amour.
Car c’est entre ses bras que j’ai connu le bonheur,
J’irai la revoir un jour.

Refrain.

3. Lorsque j’étais petit je croyais qu’un démon,
Venait me ravir ma maison,
Mais lorsque je fus grand, ce fut une horrible guerre,
Qui m’emmena loin de mes terres.
 
Refrain.


Version n°2 :

1. O Sari Mares, entends-tu mon appel,
Le cri d’un ami fidèle ?
Car c’est auprès de toi
Que j’ai connu le bonheur
Et que je vivrai pour toujours.

Que j’irai te revoir, ô mon vieux Transvaal
Ma ferme au toit de chaume
Où le parfum du miel et des arbres toujours verts
Se mêle au vent de la plaine
Où le parfum du miel et des arbres toujours verts
Te porte aujourd’hui mon amour.  

2. Lorsque j’avais quinze ans, un démon d’aventure
M’emporta loin de ma mère
Et lorsque j’eus vingt ans
Ce fut le feu de la guerre
Qui me retint loin de ma mère.

Refrain.

3. O Sari Mares, entends-tu mon appel,
Le cri d’un ami fidèle ?
Je reviens près de toi
Je t’apporte mon amour
Là-bas, au Transvaal, pour toujours.

Refrain.



Ecoutez le chant là



ou  ICI

ou là







Ellie Rhee (Carry me back to Tennessee)

Respectfully Dedicated
To Uifs Annie Berger.


I. Sweet Ellie Rhee so dear to me
  Is lost forever more;
Our home was down in Tennessee,
  Before dis cruel war.
 
Then carry me back to Tennessee,
  Back where I long to be.
Among the fields of yellow corn;
  To my darling Ellie Rhee.

 
II. Oh why did I from day to day,
  Keep wishing to be free,
And from my massa run away,
  And leave my Ellie Rhee
 
Refrain.
 
III. They said that I would soon be free
  And happy all the day,
But if dey take me back again
  I'll neber run away.
 
Refrain.

IV. The war is over now at last,
  De color'd race am free,
Dat good time comin' on so fast;
  I'm waitin' for to see.





Sarie Marais.

My Sarie Marais is so ver van my hart,
Maar 'k hoop om haar weer te sien.
Sy het in die wyk van die Mooirivier gewoon,
Nog voor die oorlog het begin. 
 
O bring my trug na die ou Transvaal,
Daar waar my Sarie woon:
Daar onder in die mielies by die groen doringboom
Daar woon my Sarie Marais,
Daar onder in die mielies by die groen doringboom
Daar woon my Sarie Marais. 

 
Ek was so bang, dat die kakies my sou vang,
En ver oor die see wegstuur;
Toe vlug ek na die kant van die Upington se sand
Daar onder langs die Grootrivier. 
 
Refrain
 
Die kakies is mos net soos 'n krokodillepes
Hul sleep hou altyd watertoe.
Hulle gooi jou op 'n skip vir 'n lange lange trip
Die josie weet waarna toe. 
 
Refrain
 
Verlossing het gekom, en die huistoe gaan was daar,
Trug na die ou Transvaal,
My liewelingspersoon sal seker ook daar wees
Om my met 'n kus te beloon.



Ecouter la version en afrikaans ici :



ou dans cet extrait du film Breaker Morant
qui raconte l'histoire d'un "poète" Australien exécuté
pour ses crimes contre les Boers.



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1 juin 2006 4 01 /06 /juin /2006 14:25

Voici le chant qui commence par les paroles "Souffle le vent, sifflent les balles". Il se nomme Assaut. Son air est le même que Les Partisans Blancs (voir ce chant pour les explications) (ainsi que le Chant du 4e escadron), ce qui explique qu'il est parfois chanté après ce dernier, ou que des couplets de l'un soit introduit dans l'autre (cf. le DC de la promotion Capitaine Serre du Prytanée Militaire).


Ce chant a été adopté par les rescapés des combats en Galicie du 1er bataillon de la Sturmbrigade Frankreich, sur le front de l’Est, lors de la Seconde guerre mondiale. Nous laissons la parole à Jean Mabire, en saluant ici sa mémoire :

« Les anciens des Carpates ne cherchent pas à fuir leurs camarades du 2e bataillon. Ils sont, tout naturellement, différents. Ils possèdent entre eux des mots de passe. Ce sont les noms de leurs camarades morts. Ils en parlent de moins en mois et y pensent de plus en plus.

Tandis que continue l’instruction monotone, avec ses gestes mille fois répétés, ils s’enfoncent dans une sorte de rêve éveillé. Tous les liens sont désormais rompus avec la France. Ils sont maintenant des réprouvés. Ils n’en ressentent ni regrets ni remords. Ils ont trouvé une nouvelle patrie. Quand ils en parlent, ils disent : "La Waffen SS européenne…". Au fond de leur cœur, elle s’identifie totalement avec ce premier bataillon de la Sturmbrigade Frankreich, anéanti en Galicie pour entrer dans sa légende. Ils apprennent par cœur un poème en forme de chant funèbre écrit, dans la forêt de Tarnow, par un des rescapés de ces premiers combats. Ils ne l’oublieront jamais.» 

 


Voici la version qui est proposée par Jean Mabire à la dernière page de son ouvrage à (re)découvrir de toute urgence : La Brigade Frankreich.La Tragique Aventure Des SS Français, paru en 1973 chez Fayard (470 pages).

 

 

I. Souffle le vent, sifflent les balles,
Gronde le son de nos canons.
{Parmi la mort, les rafales,
Se tiennent les bataillons (bis)

 

II. Se tiennent debout dans la tempête,
Germe d’ordre au sein du chaos,
{Camarades levez la tête,
Avant de monter à l’assaut. (bis)

 

III. Epis fervents, blonde mouture
Du pain sacré d’un renouveau,
{Car du sang clair de nos blessures,
L’espoir jaillira plus beau. (bis)


IV. Un espoir plus grand que le monde.
Un espoir plus haut que le ciel.
{Ne pleurez pas sur nos tombes.
Notre âme est fille du soleil. (bis)



Ecoutez le chant là



ou ICI.


 

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31 mai 2006 3 31 /05 /mai /2006 14:44

Voici aujourd'hui un chant à l'histoire atypique, car si la Légion a totalement intégré ce chant il provient pourtant d'un film Le Sergent X d’Adolphe Osso sorti en 1931. Ses auteurs, Simon Deylon (paroles), René Mercier et Henri Forterre (musique) ont été oubliés, mais le chant, avec quelques modification, fait désormais partie du répertoire de la Légion étrangère. Ce chant – et le film – narre l’histoire d’un légionnaire s’embarquant à Marseille en tirant un trait sur son passé et s’embarquait pour l’Algérie où, à Sidi-Bel-Abbès, se trouvait le lieu central de la Légion où passaient toutes les recrues. La coloniale chante aussi ce chant, avec comme variation, à la dernière ligne du refrain : "Sans peur en route pour la colo".

A noter que, dans le dernier film de Pierre Schoendoerffer, Là-haut, un roi au-dessus des nuages, lorsque le rédacteur en chef (Claude Rich) du Figaro quitte la France, la journaliste qui enquête sur la disparition de son ami Henri Lanvern l'accompagne. Ses dernières paroles avant l'embarquement avec son chat seront : "Adieu vieille Europe, que le diable t'emporte..."

 


I. Adieu vieille Europe
Que le diable t’emporte
Adieu vieux pays
Pour le ciel si brûlant de l’Algérie.
Adieu souvenir, notre vie va finir
Il nous faut du soleil, de l’espace
Pour redorer nos carcasses.


Nous les damnés de la terre entière
Nous les blessés de toutes les guerres
Nous ne pouvons pas oublier
Un malheur, une honte, une femme qu’on adorait.
Nous qu’avons le sang chaud dans les veines
Cafard en tête, au cœur les peines
Pour recevoir, donner des gnons crénom de nom
Sans peur en route pour la Légion.


II. Salut camarades
Donnons-nous l’accolade
Nous allons, sac au dos, flingue en main,
Faire ensemble le même chemin
A nous le désert
Comme au marin la mer
Il nous faut du soleil, de l’espace.
Pour redorer nos carcasses.


Refrain




Ecoutez le chant ICI.


ou ci-dessous :



"Adieu, vieille Europe, que le diable t'emporte..."

 


 

 

 

 

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30 mai 2006 2 30 /05 /mai /2006 14:49

       Il n'y a pas de militantisme politque sans chant. C'est particulièrement vrai pour nous, nationalistes. Aussi souvent que possible je présenterais ici les chants que tout nationalistes doit connaître, et bien d'autres. J'ajouterais pour chaque chant un historique ; car l'histoire des chants se confond souvent avec l'Histoire et nous y plonge... en musique ! Pour commencer doucement, pour ne pas heurter les âmes sensibles, voici Contre les Viets.

       Ce chant était le chant de tradition du 1er Bataillon étranger de parachutistes, créé en 1948. Dès ses premiers engagements il remporte des succès stupéfiants qui le font rapidement entrer dans la légende de la Légion. Anéanti une première fois dans les sanglants combats de la R.C. 4, il est reconstitué en mars 1951 et est détruit une deuxième fois à Dien-Bien-Phu. Il terminera la bataille avec seulement une centaine d’hommes. L’air de ce chant est emprunté au chant allemand Die Dunkle Nacht ist nun vorbei dont la musique a été composée par Georg Blumensaat. Il a été intégré à la légion par l'intermédiaire des soldats français engagés sur le front de l’est (LVF, Division Charlemagne) qui ont créé les paroles d'alors : Contre les rouges. L'adaptation fut peu difficile, tant  les combattants européens avaient choisi le bon combat contre le bolchevisme. Le titre est parfois Dans les combats.

       Comme pour la plupart des chants il en existe de nombreuses variantes. Remplacement de "rêve" par "raid" l. 3, couplet 2 par exemple. Le site des troupes de marine inverse également l’ordre 1, 3 et 2 et avec seule variation "nos âmes" dans le couplet.
       Dans la version enregistrée au Fort de Montrouge par les officiers de la Légion emprisonnés pour avoir respecté la parole donnée, il n’y a pas le dernier couplet.
      Dans la version parachutiste,  "
Oh ! legionnaire le combat qui commence" est remplacé par " archutiste le combat qui commence
". (Merci à Pépé X.)


 

I. Contre les Viets, contre l’ennemi,
Partout où le devoir fait signe,
Soldats de France, soldats du pays
Nous remonterons vers les lignes.

O légionnaires, le combat qui commence
Met dans nos âmes, enthousiasme et vaillance
{Peuvent pleuvoir, grenades et gravats,
Notre victoire en aura plus d’éclat (bis)


II. Et si la mort, nous frappe en chemin,
Si nos doigts sanglants se crispent au sol,
Un dernier rêve, adieu et demain,
Nous souhaiterons faire école.

Refrain.

III. Malgré le vent, malgré les obus,
Sous les rafales ou sous les bombes,
Nous avançons vers le même but,
Dédaignant l’appel de la tombe.

Refrain.


Version avec les variantes :

I. Contre les Viets, contre l’ennemi,
Partout où le combat {devoir} fait signe [rage],
Soldats de France, soldats du pays
Nous remronterons vers les lignes.

O légionnaires [commando], le combat qui commence [s’avance]
Met dans nos cœurs {[âmes]}, enthousiasme et vaillance
{Peuvent pleuvoir, grenades et gravats,
Notre victoire en aura plus d’éclat (bis)


II. Et si la mort, nous frappe en chemin,
Si nos doigts sanglants se crispent au sol,
Un dernier rêve, adieu et demain,
Nous souhaiterons faire école.

Refrain.

3. Malgré les balles {le vent}, malgré les obus,
Sous les rafales et {ou} sous les bombes,
Nous avançons vers le même but,
Dédaignant l’appel de la tombe.

Refrain.

 


Ecoutez Contre les viets ICI.

 

  ou ci-dessous :

 


où là :





 

 

 


Version originale Contre les rouges (parfois indiquée comme O Camarade (incomplète ; si vous avez l'intégralité du chant, n'hésitez pas) :

I. Malgré le froid, malgré les obus,
Sous les rafales et sous les bombes,
Nous avançons vers le même but,
Dédaignant l’appel de la tombe.

 

O Camarades, le combat qui commence
Est dans nos âmes, symbole d'espèrance
{Peuvent pleuvoir, grenades et gravats,
Notre victoire en aura plus d’éclat (bis)


II. Contre les rouges, contre l'ennemi,
Partout où le devoir fait signe,
Soldats de France, soldat du pays,
Nous remonterons vers les lignes.

Refrain.


III. Et si le fer nous fauche en chemin,
Si nos doigts se crispent au sol,
Un dernier rêve adieu et demain,
Nous souhaiterons faire école.

Refrain.



Ecoutez Contre les rouges ICI.


ou ci-dessous :


 

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