Ce dernier est passé dans le répertoire germanique sous le titre Im Früthau zu Berg (plutôt que Im Frütau zu Berg), dans une traduction littérale. En Allemagne, le chant s'est particulièrement développés à partir de 1917.
Des belges, inspirés de cet air, inventèrent un chant original (parfois nommé Faldera), qui va devenir dès lors un symbole nationaliste. Il est par la suite arrivé en France – un vrai chant européen donc ! – pour devenir l’hymne du Front national de la jeunesse. Selon Thierry Bouzard, « la plus ancienne version française de ce chant a été enregistré en 1964 par la promotion de Saint-Cyriens "Ceux de 14" ».
Il en existe plusieurs versions la première présentée ici est celle traditionnellement chantée en France. La seconde est une « version alternative belge ». La troisième est celle du capitaine Selosse pour la Légion (chant de bivouac) avec un couplet inédit (il n'en existe cependant aucune version chantée).

Le très célèbre 4e -et très incorrects - couplet a vraisemblablement été ajouté par la suite.
Variantes : la fin de la 2e strophe du 3e couplet comporte des variantes : nouveau et national, nouveau et impérial, nouveau et national, catholique et royal, chrétien et national… D’autres divergences parfois : « injures » ou « ennemis » à la place de insultes (couplet 2, ligne 1) ; « auteurs » en remplacement de « traîtres » (c. 2, l. 2).
I. Ce monde vétuste et sans joie, faïlala,
Croulera demain devant notre foi, faïlala,
{Et nos marches guerrières feront frémir la terre
Au rythme des hauts tambours des lansquenets (bis)
II. Que nous font insultes et horions, faïlala,
Le jour viendra où les traîtres paieront, faïlala,
{Qu’ils freinent donc s’ils l’osent, notre ascension grandiose
Que rythme les hauts tambours des Lansquenets. (bis)
III. Nous luttons pour notre idéal, faïlala,
Pour un ordre nouveau et national, faïlala,
{Et à notre heure dernière, nous quitterons la terre
Au rythme des hauts tambours des Lansquenets. (bis)
[IV. Demain nous irons au combat, faïlala,
La Croix Celtique guidera nos pas, faïlala,
{Que crèvent les marxistes, les juifs capitalistes,
Au rythme des hauts tambours des Lansquenets. (bis)]
Une version belge :
I. Au monde vétuste et sans foi, falera,
Succédera demain l'esprit thiois, falera,
Ferment de nos victoires, motif de notre gloire
Que rythment les hauts tambours des Lansquenets.
II. Que nous font ennuis et horions, falera,
Un jour viendra où leurs auteurs payeront, falera,
Qu'ils freinent donc s'il l'osent, notre ascension grandiose
Que rythment les hauts tambours des Lansquenets.
III. Nous luttons pour notre idéal, falera
Pour un ordre thiois et impérial, falera,
Et à l'heure dernière, nous quitterons la terre
Au rythme des hauts tambours des Lansquenets.
Extrait de
"Ein Lied !..., Drie !..., Vier !..., Een documentaire verzameling soldatenliederen samengesteld door Jan VINCX, UITGEVERIJ ETNIKA V.Z.W., ANTWERPEN
Version alternative :
I. Au monde néfaste et sans loi, Faldera
Succèdera demain l’esprit d’un roi, Faldera
{Ferment de nos victoires, Motif de notre gloire
Que rythment les hauts tambours des Lansquenets (bis)
II. Qu’importe ennuis et horions, Faldera
Un jour viendra où les auteurs paieront, Faldera
{Qu’ils brisent donc s’ils l’osent, notre idéal grandiose
Que rythment les hauts tambours des Lansquenets. (bis)
III. Nous luttons pour notre idéal, Faldera
Pour un ordre catholique et royal, Faldera
{Et à l’heure dernière, nous quitterons la terre
Au rythme des hauts tambours des Lansquenets. (bis)
Couplet n°4 proposé par le capitaine Selosse :
IV. De nous tous serons les vainqueurs, fai la la,
Et nous marcherons de tout notre cœur, fai la la,
{Et même s’ils ont la taille
Nous livrerons bataille
Au rythme des hauts tambours des Lansquenets (bis)
Ecoutez le chant ICI.
ou là :
Ou ci-dessous, avec des dessins de Lansquenets signés Erwan.
Le groupe Fraction Hexagone avait repris ce chant dans son premier album, Rejoins nos rangs :

Lansquenets, par Albrecht Durer.
Version suédoise originale :
Vi ga över daggstänkta berg
I. Vi gå öfver daggstänkta berg, fallera
Som lånat af smaragderna sin färg, fallera.
Och sorger har vi inga,
Våra glada visor klinga
När vi gå öfver daggstänkta berg fallera.
II. De väldiga skogarnas sus, fallera.
Gå mäktiga som orgeltoners brus, fallera.
Och lifvets vardagsträta
Så lätt det är förgäta
Vid de väldiga skogarnas sus fallera.
III. De gamla, de kloka må le, fallera
Vi åro ej förståndiga som de, fallera
Ty vem skulle sjunga
om våren den unga,
Om vi voro kloka som de fallera ?
IV. I mänskor, förglömmen Er gråt, fallera
Och kommen och följen oss åt, fallera !
Se, fjärran vi gånga
Att solskenet fånga
Ja, kommen och följen oss åt, fallera!

Version allemande :
Im Frühtau zu Berge wir ziehn,
I. Im Frühtau zu Berge wir ziehn, Falera
Es grünen die Wälder und Höh'n, Falera
{Wir wandern ohne Sorgen
Singend in den Morgen
Noch ehe im Tale die Hähne krähen. (bis)
II. Ihr alten und hochweisen Leut', Falera
Ihr denkt wohl wir wären nicht gescheit, Falera
{Wer sollte aber singen
Wenn wir schon Grillen fingen
In dieser so herrlichen Frühlingszeit. (bis)
III. Werft ab alle Sorgen und Qual, Falera
Kommt mit auf die Höhen aus dem Tal, Falera
{ Wir sind hinaus gegangen
Den Sonnenschein zu fangen
Kommt mit und versucht es doch selbst einmal. (bis)
La version allemande, ci-dessous :
En hébreu :

La version hébraïque :
