En ce lendemain de Saint-Michel, voici le chant régimentaire du 1er Régiment de chasseurs parachutistes, adapté du chantDans la Brume la rocaille.
Voici ce qu'en dit Thierry Bouzard dans son excellente Anthologie du chant militaire français :
« Le 1er R.C.P. est la plus ancienne unité aéroportée française puisqu’il est l’héritier des 601e et 602e compagnie d’infanterie de l’air créées en 1937. Il participe à la “libération” de la France en 1944 et la même année ses bataillons sont déjà engagés en Indochine où son deuxième bataillon sera anéanti à Dien-Bien-Phu. En 1956, il fait partie des unités chargées de reconquérir le canal de SueR. La France apprend à cette occasion qu’elle peut être contrainte de quitter une contrée où elle est militairement victorieuse, autrement au par les armes. Le F.L.N. va s’en souvenir en Algérie. Le 1er R.C.P. est toujours resté fidèle à sa devise : vaincre ou mourir. »
A noter que Thierry Bouzard anime depuis la rentrée une émission sur Radio Courtoisie dont on retrouve le programme sur son site.
I. Régiment de rapaces, La gloire de tes anciens Malgré le temps qui passe Reste notre destin.
II. Au Mesnil en Alsace, Les paras du premier Ont déjà délivré la France, Rendu la liberté.
III. Du Laos au Tonkin, Le bataillon sans fin, Dans les rizières et les marais, Fit la gloire du premier.
IV. Sur la terre africaine L’avion les a mené, Vers des combats et vers des peines, Qui furent notre fierté.
V. Régiment de rapaces Reprenant le flambeau, Prêts à fondre sur la menace Pour l’honneur du drapeau.
VI. Car sur la terre de France, D’ailleurs s’il le fallait, Nous resterons le fer de lance De notre belle armée.
Ecouter le chant ici :
ou ci-dessous :
Avec une pensée pour l'adjudant-chef Pascal Correia, mort en Afghanistan le 25 juillet 2008.
Hymne de l'Action française, dont le premier Comité fut fondé en 1898, il y a... 110 ans.
I. Français, parlons avec courage ! Nés sur le sol qu'ont rassemblé nos Rois, Nous recevons en héritage Le champ moins riche et moins grand qu'autrefois C'est pourtant bien la même graine La même terre aussi pourtant ; Qui donc a pillé le domaine ? Il faut savoir, il est grand temps.
Si tu veux ta délivrance Pense clair et marche droit. Les Rois ont fait la France ; Elle se défait sans Roi. Si tu veux ta délivrance Pense clair et marche droit. {Français, nous voulons une France Mais à la France il faut un Roi (bis)
II. Sans ordre, sans chef et sans guide, Le peuple errant n'est qu'un pauvre troupeau, Le nombre est un tyran stupide Que les flatteurs poussent à son tombeau. Le pouvoir n'est plus que la proie Que se disputent les partis, Pour sauver la France qu'ils broient Autour du chef, soyons unis.
Refrain.
III. Tu n'étais pas un prolétaire Libre artisan des métiers de jadis, A l'atelier comme à la terre Le Roi seul fort protégeait les petits. Abandonné l'ouvrier peine, Esclave hier, forçat demain Entre les dictateurs de haine Et ceux du capital sans frein.
Refrain.
IV. Protégeant nos foyers prospères Le Roi tenait nos rivaux désunis ; La démocratie unitaire A fait le bloc des teutons ennemis Menant les peuples aux carnages Elle armera le genre humain ; La paix n'est qu'aux mains du Roi sage Qui bris'rait les faisceaux germains.
Refrain.
V. Sur le pays sans monarchie L'ennemi fond quatre fois en cent ans ; Nous avons sauvé la patrie, Mais qu'a-t-on fait du prix de notre sang ? Le Roi, qui, si l'on croit l'histoire Ne le versa jamais en vain, N'eût pas livré notre victoire Au Saboteur Américain.
Refrain.
VI. Enfin des chimères fatales Un grand penseur délivre nos cerveaux Assez de sang et de scandales Hommes petits qui criez de grands mots Pour les rhéteurs, l'heure est mauvaise Notre force est d'avoir raison Et partout l'Action Française Fait reculer la trahison.
Refrain.
VII. Transformant en ghettos immondes Notre Paris qu'on ne reconnaît plus On voit la vermine du monde Prendre gaiement la place des poilus. Vainqueurs, porterez-vous ces chaînes ? Est-ce pour subir un tel sort Que reviennent ceux qui reviennent, Et que sont morts, ceux qui sont morts ?
C'est en 1943 que Francine Cockenpot a créé ce chant pour les mouvements scouts. Née en 1918, Francine Cockenpot est décédée le 18 septembre 2001, marquée à vie par une agression qui l'avait rendu borgne. Elle a composé plusieurs centaines de chants et chansons durant sa vie. Automne – parfois dénommé Colchiques dans les près – fut son plus grand succès. Elle l'avait composé sur des paroles de Jacqueline Claude.
I. Colchiques dans les prés Fleurissent, fleurissent Colchiques dans les prés C’est la fin de l’été.
La feuille d’automne Emportée par le vent En ronde monotone Tombe en tourbillonnant.
II. Châtaignes dans les bois Se fendent, se fendent, Châtaignes dans les bois Se fendent sous nos pas
Refrain.
III. Nuages dans le ciel, S’étirent, s’étirent Nuages dans le ciel, S’étirent comme une aile.
Refrain.
IV. Et ce chant dans mon cœur Murmure, murmure Et ce chant dans mon cœur Murmure le bonheur.
Ce chant de bivouac a intégré le répertoire de la Légion étrangère avant la Seconde Guerre mondiale (capitaine Selosse). Il est probablement l'œuvre de légionnaires germanophones, inspirés par leurs amies qu'ils laissaient à Oran avant de quitter l'Algérie pour leurs longs périples en Syrie ou en Indochine. Oran était l'une des plus importantes ville de l'Algérie française. Ce grand port devait changer les légionnaires quand ils y passaient, quittant leur paisiblevillageet garnison de Sidi bel Abbès, qui demeura la maison-mère de la Légion étrangère avant de devoir lui dire adieu après la trahison gaulliste. Sur Internet on trouve très peu de traces de ce chant : un « Rodgers duo » en a interprété une version (voir ce site qui indique comme auteurs pour le chant Bert Roda et Rudi Udist), éditée en 1956.
I. lm Hafen kehr'n die Legionäre Bei der schwarzen Rose ein Sie pfeiffen auf Geld und Ruhm und Ehre Denn schon bald kann alles anders sein.
Küss' noch einmal deinen Legionä' Schwarze Rose von Oran Vielleicht siehst du ihn nicht mehr Schwarze Rose, Schwarze Rose Küss noch einmal deinen Legionä' Schwarze Rose, schwarze Rose Vielleicht siehst du ihn nicht mehr.
II. Dein Leben gehört den Legionären Denn du kennst den grossen Schmerz Du weisst dass sie niemals wiederkehren Darum schenkst du den Jungen auch dein Herz.
Refrain.
Rose noire d'Oran (traduction réalisée par mes soins à prendre avec réserve)
I. Au port reviennent les légionnaires Vers une rose noire Ils sifflent un air à propos d'argent et d'honneur et fidélité En effet, bientôt peut faire toute la différence.
Embrasse encore une fois ton légionnaire Rose noire d'Oran Peut-être ne le reverras-tu plus Rose noire, Rose noire Embrasse encore une fois ton légionnaire Rose noire d'Oran Peut-être ne le reverras-tu plus.
II. Ta vie appartient aux légionnaires Et tu connais la grande douleur Tu sais qu'ils ne reviennent jamais C'est la raison pour laquelle tu leur offres ton cœur.
C'est aujourd'hui le 140e anniversaire de la naissance de Théodore Botrel, ce breton qui écrivit plusieurs centaines de chants et de chansons, principalement en langue française.
Voici l'une de ses œuvres les plus célèbres, La Paimpolaise, composée en 1895 qu'il fit par la suite connaître à travers la France, mais également au Canada (ce chant a ainsi été publié en 1903 dans les Chansons de Botrel pour l'école et le foyer par la Librairie Beauchelin à Montréal). La musique a été composée par Eugène Feautrier. [Autres chants de Théodore Botrel : Le Petit Grégoire,Debout les gars, Les mouchoirs de Cholet]
Quittant ses genêts et sa lande, Quand le Breton se fait marin, En allant aux pêches d'Islande Voici quel est le doux refrain Que le pauvre gâs Fredonne tout bas "J'aime Paimpol et sa falaise, "Son église et son grand Pardon ; "J'aime surtout la Paimpolaise "Qui m'attend au pays breton."
Quand leurs bateaux quittent nos rives, Le curé leur dit : "Mes bons fieux, "Priez souvent Monsieur Saint Yves "Qui nous voit, des cieux toujours bleus." Et le pauvre gâs Fredonne tout bas ; "Le ciel est moins bleu, n'en déplaise "A Saint Yvon, notre Patron, "Que les yeux de la Paimpolaise "Qui m'attend au pays breton !"
Guidé par la petite Étoile, Le vieux patron, d'un air très fin, Dit souvent que sa blanche voile Semble l'aile d'un Séraphin... Et le pauvre gâs Fredonne tout bas : "Ta voilure, mon vieux Jean-Blaise, "Est moins blanche, au mât d'artimon, "Que la coiffe à la Paimpolaise "Qui m'attend au pays breton."
Le brave Islandais, sans murmure, Jette la ligne et le harpon ; Puis, dans un relent de saumure, Il se couche dans l'entrepont... Et le pauvre gâs Soupire tout bas : "Je serions ben mieux à mon aise, "Devant un joli feu d'ajonc, "À côté de la Paimpolaise "Qui m'attend au pays breton."
Puis, quand la vague le désigne, L'appelant de sa grosse voix, Le brave Islandais se résigne En faisant un signe de croix... Et le pauvre gâs Quand vient le trépas, Serrant la médaille qu'il baise, Glisse dans l'Océan sans fond En songeant à la Paimpolaise... Qui l'attend au pays breton !...
Écouter ci-dessous le chant interprété par l'auteur en 1923 :
Ce Défilé du 3e REI a été créé après la Seconde Guerre mondiale. Cela fait 35 ans – c'était le 11 septembre 1973 – que le 3e REI est basé à Kourou, en Guyane. Héritier du RMLE, le Régiment de marche de la Légion étrangère, le 3e REI est le régiment le plus décoré de la Légion étrangère. Le chant a été composé par Marie-Auguste Durand (Voir également le chant de tradition du 3e REI,Anne-Marie, l'adaptation de Mein regiment, mein heimatland).
I. Venus d’Europe, venus d’Afrique, A l’appel d’un destin mystérieux, Moissonnons sous le ciel asiatique, Palmes d’or et lauriers prestigieux, Ceux de la Somme, de la Champagne, Des monts d’Artois, des djebels marocains, Nous ont laissé la gloire pour compagne, A nous d’être dignes de nos anciens.
{En avant troisième régiment, En avant, toujours en avant ! Par les bois et les monts, Les rizières, les pitons, En avant souriant. (bis) Phalange à l’allure altière, Au courage légendaire, Digne et fière de son histoire, Voici le troisième régiment, Troisième des légionnaires Mais premier aux trois fourragères, Suivant son drapeau tissé de gloire, Sur le chemin de la victoire. {En avant troisième régiment, En avant, toujours en avant ! Par les bois et les monts Les rizières, les pitons, En avant souriant. (bis)
II. Au long des routes de l’Indochine Où refleurit la douce liberté Quand nous chantons "Valeur et discipline" L’écho répond "Honneur - Fidélité". Par les rizières, par les montagnes, Quand se sont promenés nos képis blancs Partout renaît la paix dans les campagnes Et le sourire aux lèvres des enfants.
Refrain.
3. Tournons les pages de notre histoire, Ecartons les plis de notre drapeau Nous y verrons palpiter la mémoire De [tous] nos anciens et de tous nos héros. De Camerone suivant la flamme Qui vient briller jusqu’à Phu-Tong-Hoa Indomptable qu’elle luise en notre âme Et nul de nous jamais ne faillira.
En cet anniversaire de Bazeilles, voici le chant de tradition de l’infanterie de marine, qui s'interpréte au garde-à-vous. Le général Frey en a écrit les paroles sur une musique de Paul Cappe, à la fin du XIXe siècle.
Dans la bataille ou la tempête Au refrain de mâles chansons Notre âme au danger toujours prête Brave la foudre et le canon. Homme de fer que rien ne lasse, Nous regardons la mort en face Et l’orage qui gronde ou le rude combat
En avant! {Pour faire un soldat de marine Il faut avoir dans la poitrine Le cœur d’un matelot ou celui d’un soldat(bis)
Souvent dans la zone torride La dent du tigre ou du lion La fièvre ou la balle homicide Vient décimer nos bataillons Alors vers la mère Patrie On voit crispé par l’agonie, Dans un suprême effort notre front se retourner
En avant! {Et notre regret unanime Chère France, Ô pays sublime! C’est de n’avoir qu’une vie à donner(bis)
Soit fier soldat de marine La victoire aima tes chansons Et ton front bruni qu’illumine L’éclat des grandes actions Du Bosphore à la Martinique Du Sénégal au pacifique On voit de ton drapeau resplendir les trois couleurs
En avant! La gloire t’a pris sous son aile Car à l’honneur toujours fidèle Tu meurs en combattant ou tu reviens vainqueur
En Crimée à chaque bataille Nous aussi nous avons pris part De Malakoff sous la mitraille Nous escaladions les remparts A l’aspect de notre uniforme L’ennemi palissant bien des fois recula
En avant! {Et sur notre front qui rayonne On peut voir la triple couronne Des lauriers de Podor, d’Inkermann et d’Alma(bis)
Quand la Prusse inondant la France Sur nous déchaînait ses fureurs A ses balles comme à ses lances Nous avons opposé nos cœurs Et quand rugissait la bataille Nos fronts meurtris par la mitraille Sanglants mais indomptés défiaient les vainqueurs
En avant! {A Bazeilles, la Cluze et Neuville En combattant cent contre mille Le succès nous trahit mais nous gardions l’honneur(bis)
Sans cesse prêts à tout combattre Vaillants soldats de nos grands ports Non, rien ne saurait vous abattre Vous qui ne comptez point vos morts Vous réduisez chinois, canaques A vous Madagascar l’Anaux et le Tonkin
En avant! {Aussi le ciel sous sa coupole Inscrit encore en auréole Sontay et Nouméa, Tamatave et Pékin(bis)
Un jour viendra chère espérance Ou l’ardent appel des clairons Fera surgir pour notre France Des vengeurs et nous en serons Alors pour nous quelle fête Nous donnerons des sœurs cadettes Aux victoires d’Iéna, d’Auerstadt, de Stettin
En avant! {Oui nous aimons les saintes guerres Car le sang des héros nos pères Dans nos veines en feu ne coule pas en vain(bis).
Sur l'air du chant parachutiste La Piste, des paras ont adopté les paroles de l'Ancien – où est-ce le contraire ? –, chant dédié à un « grand alsacien » mort au combat, sur lequel nous n'avons pas plus d'indications que l'auteur des paroles.
Les hommes sont là groupés près de nous La la la la, la la Le sang s’est répandu sur son treillis La la la la, la la C’était un ancien, un grand alsacien Qui s’était battu, tant qu’il avait pu Mais il est mort Il ne nous reste que son corps La la la la, la la La la la la, la la
On l’a mis bien au chaud dans son pépin La la la la, la la Y avait de l’eau dans les yeux des copains La la la la, la la Pourquoi ce gars là est-il mort pourquoi A t’il cet air là, serein et narquois On ne sait pas Mais c’est sur qu’on s’en souviendra La la la la, la la La la la la, la la
Il n’était pas tout à fait comme nous La la la la, la la Jamais de bar ni de machines à sous La la la la, la la Il disait souvent les mots c’est du vent Quand y a rien à faire, il vaut mieux se taire D’où venait-il Ce sous-off qu’était pas facile La la la la, la la La la la la, la la
Maintenant qu’il est à six pieds sous terre La la la la, la la Ayant reçu les honneurs de la guerre La la la la, la la On l’entendra plus dire « y en a plein le cul » Sans lui on est triste, on traîne sur la piste Ce vétéran Qui vit encore parmi nos rangs La la la la, la la La la la la, la la
Ce chant de la Légion étrangère date de 1946 selon le capitaine Selosse. L'air a été emprunté auLili Marleende Norbert Schultze.
I. Chez nous au troisième, Il est un refrain Notre patron l’aime, Autant que le Boudin, On le répète à chaque instant, Pour conserver toujours vingt ans.
{Pas de mollesse, restons jeunes (bis).
II. La vie à la caserne, N’a rien de tentant, En ce qui nous concerne, Ça ne dure jamais longtemps, On nous donne des vieux bâtiments, On les retape et on fout le camp.
Refrain.
III. Quand on s’est mariés, J’étais sous-lieutenant, Tu m’a retrouvé, Un beau jour commandant, Je te reviendrai colonel, Pour notre troisième lune de miel.
Refrain.
IV. Au revoir Chérie, A mon prochain retour, Je verrai le fruit, De nos amours si courtes «Bonsoir, monsieur, comment ça va ? J’savais pas qu’t’étais mon papa».
Refrain.
V. On nous a fait voir, Le beau Danuble bleu, Le continent Noir, Les blancs vallons neigeux, Si la terre jaune me rend morose, J’verrai quand même la vie en rose.
Refrain.
VI. S’il en voit sur la terre, De toutes les couleurs, Le vrai légionnaire, Y trouve son bonheur, Il crèvera sur son chemin, Toujours loin du dépôt commun.
Refrain.
Ecouter le chant ici :
ou ci-dessous (avec des images de la Légion étrangère en 1940)
Lili Marlène... Curieuse destinée de ce chant qui créa un invisible lien entre tous les soldats de tous les fronts du second acte de la Guerre civile européenne de 1914-1945... À partir d'un poème de Hans Leip, écrit en 1917, (Lied eines jungen Wachpostens, « Chanson d'une jeune sentinelle ») et à la demande de Lale Andersen, le compositeur Norbert Schultze va composer Lili Marleene. La première version est enregistrée en août 1939 ; après des débuts hésitants, elle s'impose sur tous les fronts où se trouvent des soldats allemands et bientôt les soldats de toutes nationalités, des forces de l'Axe comme chez les Alliés à partir de 1943. La France a le privilège d'avoir été le premier pays a adopter une version étrangère de Lilly Marlène – on trouve de nombreuses orthographes.... C'est Suzy Solidor qui en aurait demandé l'adaptation à Henri Lemarchand. Elle fut enregistrée dès 1941. Il paraît difficile d'en répertorier toutes les éditions, depuis l'armée chilienne aux versions slovènes, finnoises, anglaises, russes, italiennes, espagnoles, portugaises, croates... Le capitaine Selosse propose dans son carnet de chant, comme 3e couplet : « Le temps passe vite lorsqu’on est deux/ Il faut qu’on se quitte voici le couvre-feux/ Te souviens-tu de nos regrets/ Lorsqu’il fallait nous séparer/ {Dis-moi Lilly Marlène (bis).»d. Sur cet air, les légionnaires ont adaptéChez nous au 3ème.
I. Prés de la caserne, quand le jour s’enfuit La vieille lanterne soudain s’allume et luit C’est dans ce coin là que le soir On s’attendait remplit d’espoir {Tous deux Lilly Marlène (bis)
II. Et dans la nuit sombre, nos corps enlacés Ne faisaient qu’une ombre lorsque je t’embrassais Nous échangions ingénument Joue contre joue, bien des serments {Tous deux Lilly Marlène(bis)
III. La vieille lanterne s’allume toujours Prés de la caserne, quand s’enfuit le jour Mais tout me semble étranger Aurais-je donc bien changé {Dis-moi Lilly Marlène(bis)
IV. Cette tendre histoire, de nos chers vingt ans Chante en nos mémoires, malgré les jours, les ans Il me semble entendre ta voix Et je te serre dans mes bras {Lilly, Lilly Marlène...(bis)
Version (originale) allemande
1. Vor der Kaserne, Vor dem grossen Tor Stand eine Laterne, Und steht sie noch davor. So wolln wir uns da wiederseh’n, Bei der Laterne wolln wir steh’n {Wie einst Lili Marleen. (bis)
2. Unsere beiden Schatten Sah’ wie einer aus, Dass wir so lieb uns hatten, Das sah man gleich daraus, Und alle Leute soll’n es seh’n, {Wie einst Lili Marleen. (bis)
3. Deinen Schatten kenn’ sie Deinen schönen Gang, Jeden Abend brennt sie, Dochmich vergass sie lang, Und sollte mir ein Leid gescheh’n Wer wird bei der Laterne steh’n, {Mit dir Lili Marleen. (bis)
4. Aus dem stillen Raum Aus der Erdergrund Hebt sich wie im Traume Dein verliebter Mund, Wenn sich die späten Nebel drehn, Werd ich bei der Laterne stehn {Mit dir Lili Marleen. (bis)
Version italienne
1. Tutte le sere sotto quel fanal Presso alla caserna ti stavo ad aspettar Anche sta sera aspetterò e tutto mondo scorderò {con te Lilli Marlen (bis)
2. Dammi una rosa da tener sul cuor Legala col filo dei tuoi capelli d’or Forse domani piangerai Ma dopo tu sorriderai {A chi Lili Marlen ? (bis)
3. O trombettier sta sera non suonar Una volta ancora la voglio salutar Addio Piccina dolce amor Ti portero per sempre in cuor {Con me Lili Marlen (bis)
4. Quando nel fango debbo camminar Sotto il mio bottino mi sento vacilar E cosa mai sarà di me ? Ma poi sorrido e penso a te {A te Lili Marlen (bis)
5. Se chiudo gli occhi il viso tuo m’appar Come quella sera nel cerchio del fanal E tutte le notti sogno alor di ritornar di riposar {Con te Lili Marlen... (bis)
(Traduction de la version italienne :
1. Tous les soirs sous cette lanterne Près de la caserne je venais t’attendre Egalement ce soir je t’attendrai Et le monde entier j’oublierai {Avec toi Lili Marlen (bis)
2. Donne-moi une rose à mettre sur mon cœur Lie-la avec le fil de tes cheveux d’or Peut-être demain pleureras-tu Mais après tu souriras {A qui Lili Marlen ? (bis)
3. O clairon ce soir ne sonne pas Je veux encore une fois lui dire au revoir Adieu Petite, Doux amour Je te porterai toujours dans mon cœur {Avec moi Lili Marlen (bis)
4. Quand dans la boue je dois marcher Sous mon fardeau je me sens vaciller Que va-t-il m’advenir ? Mais après je souris et je pense à toi {A toi Lili Marlen (bis)
5. Si je ferme les yeux ton visage m’apparaît Comme ce soir-là dans la lumière de la lanterne Et toutes les nuits je rêve alors De revenir, de me reposer {Avec toi Lili Marlen (bis)
Version anglaise
Outside the barracks by the corner light I'll always stand and wait for you at night We will create a world for two I'll wait for you the whole night through For you, Lilli Marlene For you, Lilli Marlene
Bugler tonight, don't play the Call To Arms I want another evening with her charms Then we will say goodbye and part I'll always keep you in my heart With me, Lilli Marlene With me, Lilli Marlene
Give me a rose to show how much you care Tied to the stem, a lock of golden hair Surely tomorrow you'll feel blue But then will come a love that's new For you, Lilli Marlene For you, Lilli Mar-lene
When we are marching in the mud and cold And when my pack seems more than I can hold My love for you renews my might I'm warm again, my pack is light It's you, Lilli Marlene It's you, Lilli Marlene
My love for you renews my might I'm warm again, my pack is light It's you, Lilli Marlene It's you, Lilli Mar-lene
Nous contacter, rejoindre la rédaction, proposer un article, participer aux relectures, faire part de vos idées, de vos suggestions : -clubacacia[at]gmail.com.
Nos articles sont librement reproductibles, sans possibilité de modification, avec mention de la source (voir la licence complète).