Le 26 octobre 2010, Ramzy Habib El Haq Bédia était invité chez les Grosses Têtes du mosaïque Philippe Bouvard. Il était accompagné de la mère des ses deux filles, Anne Depetrini, pour la présentation de leur film : Il reste du jambon.
Tout un programme pour continuer à nous imposer par les loisirs un métissage quenellatoire.
Mais bien installés dans leur canapé, à l'écoute du poste branché sur RTL ou Paris Première, les auditeurs et téléspectateurs n'ont pas du en croire leurs oreilles. Après moins de 5 minutes de bons sentiments, Ramzy, tout de go, débonnaire, à propos du choix de sa concubine, nous apprend que sa famille lui disait "tu ramèneras pas une Française".
Pour choquante que soit cette phrase venant d'une famille qui a décidé de s'installer sur le sol de la France nourricière, une telle annonce en précédait bien d'autres.
Sans coup férir, Ramzy nous apprend que si sa famille avait émigré en Nouvelle Calédonie, il "aurait eu du mal avec une kanak". Quel choc !
Problème de couleur ? de bruit ? d'odeur ? Un lien avec la force de travail ? Décidément, le racisme n'est pas là où on l'attend et malheureusement, peu après, on se rend à cette conclusion quand Ramzy, sans interdits, rétorque que si la douce Anne avait été marocaine, il n'aurait pas été avec parce que lui, "les n..., les noi...". fin de citation. Un moment bien triste pour le PAF où l'on aura également pu entendre Pierre Bellemare parler du "Sénégalais dans ce qu'il a de plus noir".
Rendons-nous à l'évidence, il faudra encore beaucoup de vidéos "Blanda upp", pour effacer les douleurs qui jaillissent d'un constat si tragique et le retraité Guerlain (chanceux) n'a qu'à bien se tenir.
A cette heure, Ramzy n'a pas présenté ses excuses et il ne semble pas que la communauté kanak lui en a réclamées. Peut-être que finalement, la Nouvelle-Calédonie s’accommoderait à son tour (frappée d'un racisme anti-arabe, qui sait ?) d'une telle fracture racio-culturelle...