Nombreux d’entre nous ont appris lors des cours d’histoire qu’en ce jour de 1572, Catherine de Médicis, sur instigation des ducs de Guise, donna l’ordre du massacre des protestants.
Ce symbole de l’intolérance religieuse est resté sous le nom de « Saint Barthélémy » qui se conclu par plus de 3 000 victimes à Paris.
Moins connue, et ignorée des manuels scolaires, est la « justice expéditive » prononcée le 24 août 1944 en Haute-Savoie.
Alors même que les chefs de la résistance avaient signé un accord spécifiant qu’ils se rendraient « avec les honneurs de la guerre », qu’ils conserveraient leurs armes et seraient traités en prisonniers de guerre, 76 miliciens furent condamnés à mort au Grand Bornand.
Les exécutions ont été effectuées au lieu-dit « La Peserettaz » du hameau du Bouchet.
Le plus jeune avait 16 ans, le plus âgé d’entre eux s’était battu à Verdun.
De Yves BARBAROUX ….à Albert VUATTOUX,
Il y a 67 ans que cette ignominie eu lieu.
Souvenons-nous, afin que notre mémoire ne soit pas hémiplégique !
R.I.P
Exécution de Fernand Bouvery de Mays, 19 ans à Grenoble le 2 septembre 1944.
Jeune stagiaire de l'Ecole de la Milice d'Uriage, il n'a participé à aucune action répressive.