Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 18:18

      Il y a 101 ans, le 28 mai 1910, naissait Pierre Clémenti. Il commença à travailler comme ouvrier métallurgiste avant de devenir journaliste sportif dans un journal radical socialiste, La République.
      C’est vers un autre radicalisme qu’il s’orienta : après le 6 février 1934, alors que les gouvernants éclaboussés par le scandale Stavisky font tirer la troupe sur les Anciens combattants, il se décide à fonder son propre mouvement. Ce sera le Parti français national-communiste (PFNC) auquel il rattache le journal Le Pays libre, où signent notamment Robert Vallery-Radot et Guillain de Bénouville, futur héros de la résistance. L'organe se fait l'écho des campagnes antisémites du parti. En retour, le gouvernement Blum ne l’épargne pas : Pierre Clémenti passera trois mois en prison pour avoir dénoncé certaines forces occultes…

      Son mouvement regroupe plusieurs centaines de militants, mais la création du Parti populaire français de Jacques Doriot en 1936 le prive d’une grande partie de son audience possible : les ouvriers séduits par le communisme mais foncièrement patriotes se rangent plus volontiers derrière le grand Jacques.

      Après la guerre déclenchée – et perdue – par le Front populaire, il se rapproche des Gardes-Françaises et du Jeune Front, que dirige Robert Hersant. Il essaye de relancer son mouvement - qu'il doit  renommer Parti français national-collectiviste - mais de nouveaux ennuis arrivent avec les Allemands. Les militants du PFNC se font trop remarquer au goût des Allemands. Pierre Clémenti et son adjoint Eric Labat sont incarcérés en décembre 1940. On retrouve les deux hommes lors du grand meeting de fondation de la Légion des volontaires français (LVF). Il est, aux côtés de Deloncle, Déat et Doriot, membre du Comité central. Clémenti y prend la parole, le 18 juillet 1941, au Vel’ d’Hiv :

« La seule façon de prouver sa vérité, c'est de risquer sa peau. »

« Ce n'est pas la France qui a été battue, mais la bande de salauds, de juifs et de capitalistes. »



      Comme Jacques Doriot, il combat sur le Front de l’Est, de 1942 à 1943 (compagnie d’état-major du 1er bataillon ou 2e section de la 1re compagnie à Denisowitschi) avec le grade d'aspirant.
Mais à son retour en France, le PFNC est moribond ; Pierre Clémenti doit bientôt fuir devant l’invasion des troupes alliées. Il tente de poursuivre son combat en Allemagne, sans résultat.


      Réfugié à l’étranger, il reprendra la lutte politique après la guerre : Pierre Clémenti figure parmi les fondateurs du mouvement nationaliste Ordre nouveau.

      Il est décédé le 16 avril 1982.





Un insigne du PFNC
Partager cet article
Repost0

commentaires

S
<br /> <br /> Aprés l' odieuse agression anglaise de Mers el Kébir, pierre Clementi milita pour une déclaration de guerre contre la perfide Albion.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre

Club Acacia

Rédacteur en chef :
  -Eric Adelofz

Secrétaire de la rédaction :
  -Marie Mansard

Rédaction :
  -Brice Duqueyroux
  -Jérôme Deseille
  -Alexandre Janois

Chroniqueurs :
  -Philippe Régniez
  -Pieter Kierstens


Nous contacter, rejoindre la rédaction, proposer un article, participer aux relectures, faire part de vos idées, de vos suggestions :
  -clubacacia[at]gmail.com.

 

Nos articles sont librement reproductibles, sans possibilité de modification, avec mention de la source (voir la licence complète).

 

Syndication :

  -Flux RSS

  Free counter and web stats

(Droits : Club Acacia 2006-2010)