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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 22:07

    La justice d'occupation allemande a sans surprise condamné l'évêque Mgr Richard Williamson mardi. Jugé en Bavière, le prélat a écopé d'une amende de près de 80 000 francs.

    La très politique décision intervient alors que le Vatican entamait le jour précédent des discussions d'ordre doctrinales avec la Fraternité Saint-Pie X.

    Mgr Williamson n'a pas encore fait savoir s'il ferait appel.



    Comme promis nous revenons sur le procès, en Allemagne, de Dirk Zimmermann. Ci-après la traduction très rapide d'un sympathique compte rendu fait en anglais par un Allemand (entre crochets, quelques ajouts provenant d'une autre source):


Chers tous,

   Aujourd'hui a eu lieu le procès tant attendu de Dirk Zimmermann, qui avait envoyé un exemplaire du livre de Germar Rudolf Lectures on the Holocaust à trois personnes : le maire de sa ville, le pasteur et le curé de sa communauté. En bref : cela lui a valu de passer devant un tribunal.

   La salle était bondée ; des visiteurs ont dû aller chercher des chaises dans les pièces voisines pour pouvoir assister à l'audience. Les supporters ont été fabuleux : pas de rires, pas de ricanements, pas de plaintes, de remue-ménage, de chuchotements, etc., absolument rien. Tous étaient habillés correctement.

   Le juge, Frank Haberzettel, a ouvert l'audience à environ 13h 45. Il a procédé aux vérifications d'identité, puis le procureur a lu l'acte d'accusation. Le laïus habituel : le livre de Rudolf est plein d'antisémitisme, il incite à la haine raciale, etc., etc., Zimmermann compromet la paix publique en distribuant ce livre, et, de plus, il espère que ses destinataires vont le propager. Il a exigé 9 mois de prison, sans sursis.

   [Avant même que la parole soit donnée à Dirk, son avocat, un avocat commis d'office, apparemment terrorisé de se voir impliqué dans pareille affaire, éprouve le besoin de déclarer qu'il a été juridiquement contraint d'assurer la défense de son client alors que, contrairement à celui-ci, il n'éprouve aucune espèce de doute quant à la vérité historique de l'Holocauste.]

   L'avocat de Dirk ayant prévenu qu'il n'ennuierait pas le tribunal avec des motions, le juge Haberzettel a procédé à l'interrogatoire de l'accusé. Les questions ont été très directes : Pourquoi a-t-il envoyé les ouvrages ? Est-il d'accord sur le contenu du livre de Rudolf ? A-t-il lu d'autres livres d'histoire sur la 2e guerre mondiale, des livres conventionnels ? Pourquoi a-t-il envoyé ces livres précisément à ces personnes ? S'il est condamné, a-t-il l'intention de continuer sur la même voie après avoir purgé sa peine ? Etc., etc.

   Dirk a répondu à toutes ces questions avec une grande franchise, avec calme et clarté, en soulignant surtout qu'il doutait de la véracité de l'histoire de l'Holocauste et exigeait le droit à la liberté d'opinion et d'expression. Toutefois la dernière question était problématique car Dirk ne voulait pas mentir. Haberzettel a répété plusieurs fois sa question, Dirk étant conscient qu'il s'aliénait toute possibilité d'acquittement en répondant avec sincérité et en même temps se sentant incapable de mentir [il a donc répondu à cette dernière question en disant qu'il entendait pouvoir toujours exprimer les doutes qu'il ressent et poser des questions aussi longtemps qu'une libre discussion restera interdite].

   Satisfait des réponses que Dirk lui avait fournies, le juge a fait entrer un témoin:  l'officier de police qui avait été le premier à interroger Dirk. L'officier a déclaré au tribunal que Dirk s'était dit d'accord sur le contenu du livre et qu'il lui avait fait bonne impression. La déclaration du policier était intéressante car elle corroborait tout ce que venait de dire Dirk devant le tribunal. Le témoin a également dit au tribunal que Dirk avait barré le mot "Deutsch" à la case "Nationalité" du formulaire qu'il avait dû remplir et l'avait remplacé par "Deutsches Reich". Interrogé sur les raisons de son acte, Dirk a fait remarquer que "Deutsch" est un adjectif et ne peut pas s'appliquer correctement à la définition d'une nationalité.

   Puis ce fut le tour des déclarations finales. Le procureur a souligné le danger du négationnisme et de la diffusion de pareils écrits, qualifié le livre de Rudolf de tas d'insanités et présenté Dirk comme un fanatique confus et brouillon. Le truc habituel. L'avocat de Dirk a ensuite plaidé, en disant qu'il croyait, lui, totalement à l'Holocauste mais que Dirk était un garçon bien, poli, qui n'avait rien fait de mal et qui devait être acquitté.

   Enfin Dirk a fait sa déclaration finale : il a fait remarquer que le procureur avait menti en disant qu'il avait demandé aux destinataires des livres de les diffuser, ce qui n'était pas le cas, et qu'il était absolument ridicule de le faire passer pour un fanatique puisque ce qui l'intéressait par-dessus tout c'était la liberté d'expression. Bref, une déclaration simple, percutante, qui venait du cœur.

   Le juge s'est retiré pendant 40 minutes. A 15h 35 il a lu le verdict : 9 mois de prison, sans sursis. Pour toute raison il a expliqué que, si la liberté d'expression existait bien, elle ne s'appliquait pas à l'Holocauste : il ne peut y avoir de débat sur l'Holocauste puisqu'il a eu lieu. Toujours la même histoire. Quant à la sévérité de la sentence, le juge a fait remarquer que Dirk n'avait pas saisi la "perche en or" qu'il lui avait tendue lors de sa dernière question: envisageait-il de continuer sur la même voie à l'avenir ?

 [Le juge: "Si vous vous vous étiez contenté de garder pour vous ce que vous pensez, dit-il à Zimmermann, le tribunal n'aurait pas eu à intervenir et vous n'auriez aujourd'hui aucun problème."]

   Haberzettel a reconnu que le profil social de Dirk était effectivement bon, puisqu'il est marié, a deux enfants, son casier judiciaire est vierge mais, à ce moment-là, il a dit littéralement: "Toutefois votre profil criminel est choquant, et j'ai bien conscience que nous n'en avons pas fini avec vous ici."

   Et voilà ! Pour avoir envoyé le livre de Rudolf à trois personnes, Dirk Zimmermann, père de deux enfants, le casier judiciaire vierge, une situation stable, a été condamné à 9 mois de prison ferme.


Markus Haverkamp.



* Victoire de R. Faurisson face à la LICRA

L'organisme communautaire de l'anti-France LICRA a été débouté face à Robert Faurisson. Le récit du procès par son avocat :

Affaire du Zénith = la LICRA déboutée face à Robert FAURISSON

 

Le 22 septembre dernier, la LICRA (réprésentée par Me Christian Charrière-Bournazel, Bâtonnier de Paris, et Me Alain Jakubowicz) réclamait 15.000 € et la condamnation de Robert FAURISSON pour contestation de crimes contre l'humanité.

 

Le 27 octobre, la XVIIe chambre correctionnelle de Paris a décidé que cette association n'aura rien.

 

Le Professeur Robert Faurisson a été relaxé, la LICRA déboutée de toutes ses demandes.

 

La LICRA demandait sa condamnation et celle de Dieudonné pour “contestation de crimes contre l’humanité” (c’est-à-dire, selon une loi du 13 juillet 1990, pour révisionnisme) parce que, le 26 décembre 2008, au Zénith, Dieudonné avait donné la parole à Robert Faurisson, qui en avait profité pour dire au public que, malgré ses condamnations répétées, il ne changerait pas d’opinion.

 

Trés précisemment, les propos tenus par Robert Faurisson sur la scène du Zénith, et poursuivis par la LICRA par voie de citation directe, étaient les suivants:

 

« Vous ne savez pas ce que je dis, ce que je maintiens. Certains d’entre vous, la plupart d’entre vous, ne savent pas, ou savent ce que les médiats osent dire à mon propos : toutes les sottises qu’ils peuvent prêter aux révisionnistes. Vous savez qu’il existe en France une loi spéciale qui va permettre à notre ami de se retrouver à la 17e chambre, d’ici peu de temps, comme moi j’y ai été un nombre de fois que je ne peux pas vous dire. Je peux simplement vous dire ceci, c’est que je n’ai pas le droit, c’est la loi, – ce que tu disais si bien, – je n’ai pas le droit de vous dire ce qu’est en réalité le révisionnisme, ce que ces gens-là appellent le négationnisme. Si tels aiment à m’appeler négationniste, je les appelle affirmationistes, et vous écrirez le mot comme vous voudrez (..)

 

Cela fait 34 ans que je suis traité dans mon pays en palestinien et je ne peux m'empêcher de faire cause commune avec eux"

 

Dans un premier temps, la LICRA, "choquée" par cette déclaration tenue par ce révisionniste mondialement célèbre devant 5.000 personnes l'applaudissant, avait diffusé le communiqué suivant:

 

« Après consultation de sa commission juridique, le Président de la LICRA, Patrick GAUBERT, estime que le délit d’apologie du négationnisme est constitué par le lamentable spectacle offert par Dieudonné et Faurisson au Zénith de Paris. (…) et (…) demande donc officiellement au Parquet d’engager les poursuites qui s’imposent »

 

La défense rappela au tribunal et à cette "commission juridique" que le délit d'apologie de négationnisme n'existe nulle part dans le code pénal, et qu'il convient en l'espèce d'avoir une analyse stricte du droit = violation ou non de la loi Gayssot.

 

Elle s'attacha également à expliquer qu'en France, la LICRA n'a pas - encore - le droit d'ordonner au Parquet d'engager des poursuites, mais doit, comme tout justiciable, porter plainte.

 

Elle démontra que lorsque Robert Faurisson dit qu’il est “révisionniste”, il résume avec franchise et en toute clarté ce qu’il est ; il ne « sous-entend » rien.

 

Or, le droit pénal est d'interprétation stricte.

 

Ce fut un honneur de défenseur que d'avoir à représenter celui qui se surnomme souvent lui même, "le condamné d'avance".

 

En ce 27 octobre 2009, c'est un contentement de le voir innocenté par la XVIIe chambre correctionnelle des poursuites engagées injustement par la LICRA.


John Bastardi Daumont, avocat au Barreau de Nice.

Protégés par une justice aux ordres permettant contre Faurisson la diffamattion parce que "de bonne foi" [sic], les médiats aux ordres ont néanmoins multipliés continuant leurs attaques perfides contre l'historien persécuté. Dans cette affaire, Dieudonné a lui été une nouvelle fois lourdement condamné pour cette scène d'anthologie du Zénith à 65 600 francs à payer à une association annexe du Grand Sanhédrin, la Ligue des Droits de l'homme, pour "injures raciales" [sic]. 






 

    De son côté, le bureau de presse de la Cour de cassation de Karsruhe communiquait le 15 octobre, l'arrêt rendu le 6 octobre sur le pourvoi déposé par l'avocate allemande Sylvia Stolz contre sa condamnation du 14 janvier 2008 (elle avait été condamnée pour avoir, dans sa défense du Germano-Canadien Ernst Zündel, voulu démontrer l'exactitude des idées révisionnistes qu'elle partageait avec son client.

Le communiqué se termine comme suit:

La 3e chambre pénale de la Cour fédérale suprême de Karlsruhe  [BGH=Bundesgerichtshof] a rejeté comme manifestement non fondée la demande de révision qui avait été introduite par l'accusée contre sa condamnation à 3 ans et 3 mois d'incarcération par le Landgericht de Mannheim, et où elle protestait contre un certain nombre de faits d'ordre juridique ou de procédure ayant entaché le jugement. Par cette décision la procédure est donc close et la condamnation exécutoire.
Immédiatement emmenée à l'issue de la dernière audience de son procès, le 14 janvier 2008, pour être jetée en prison, Sylvia Stolz est donc incarcérée depuis 21 mois. Sa condamnation étant de 39 mois, elle a donc accompli un peu plus de la moitié de sa peine. Mais cette fois elle n'a plus de recours à l'horizon...


On peut lui écrire à:

Maître Sylvia Stolz
JVA
Oberer Fauler Pelz 1
69117 HEIDELBERG
(Allemagne)


(Via le Comité de soutien à Vincent Reynouard)

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