Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants
Voici une lettre de Vincent Reynouard, emprisonné depuis le 9 juillet 2010 pour délit d'opinion révisionniste :
Valenciennes, le 31 mars 2011
Je sors de garde-à-vue (les 29-30 mars) avec 5 ou 6 interrogatoires serrés.
Comme prévu, les autorités françaises me mettent une nouvelle affaire sur le dos. Cela ne change pas ma date de sortie de prison – ne parlons pas de "libération" – mais, dès ma sortie, je serai placé sous contrôle judiciaire avec :
-interdiction de quitter le territoire national ;
-obligation de pointer chaque semaine à la gendarmerie de mon lieu de résidence (en France) ;
-interdiction de donner des cours à des mineurs.
Lorsque la juge m'a annoncé cela, j'ai demandé : « mineurs d'âge ou de profession ? » Elle n'a pas apprécié ce trait d'humour...
Bref, les retrouvailles familiales que tout le monde espérait ne pourront pas avoir lieu. J'en suis désolé pour Marina et pour mes enfants qui m'attendaient, mais c'est ainsi. Sans doute pourrons-nous profiter des vacances.
Autant dire que, même dehors, je resterai entre les griffes de la "Justice". Les guillemets s'imposent d'autant plus que cette nouvelle affaire a vraiment des accents kafkaïens. J'y reviendrai plus longuement dans un prochain courrier. Moins de 24 heures après ma sortie de prison, j'entrerai dans le bureau du juge d'instruction en charge du dossier. Avec les révisionnistes la "Justice" fait du stakhanovisme. Je me rappelle qu'en 2007, à la sortie de la salle d'audience du tribunal de Saverne, j'avais été appréhendé par deux inspecteurs qui m'avaient immédiatement placé en garde-à-vue. Cette fois, c'est un juge d'instruction qui m'attend à la porte de la Maison d'arrêt.
Tout cela ne me décourage naturellement pas. Comme le disait Dostoïevski : Écraser les fleurs n'empêche pas l'arrivée du Printemps.
Persécuter V. Reynouard n'empêchera pas la vérité de se faire jour.