Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants
Un scandale ! (A prononcer avec l’accent de Georges Marchais)
Ou, pas d’alibi pour la Lybie.
Deux pays européens semblent particulièrement déterminés à semer les graines d’une guerre aux conséquences imprévisibles en Lybie : la France et le Royaume Uni – les deux seuls pays européens directement gouvernés par des dirigeants appartenant à la tribu. A noter que leur acharnement et leur rage pour aller bombarder un pays qui est en train de régler ses affaires internes sont partagés par la même flopée de personnalités éminentes qui défendirent il y a peu le violeur pédophile Polansky.
Nous n’avons aucune sympathie pour Khadafi, mais s’il fallait aller le bombarder et raser de près son pays, c’était après les attentats contre le vol d’Air Afrique et contre celui de Lockerby. Alors là, oui, il fallait que le poing de fer tombe sur lui pour le faire taire à tout jamais.
Mais aujourd’hui, que l’on ne vienne pas nous raconter que l’intervention a pour but de défendre des « populations civiles » soumises à un tyran, car de ces populations jusqu’à ce jour on s’est toujours contrefoutus.
Enfin, il faut s’y résoudre, spectateurs que nous sommes condamnés à être dans nos belles démocraties, voici une nouvelle aventure militaire aux buts obscurs qui s’annonce, et l’on ignorera certainement longtemps sinon à jamais les tractations entre nations qui permirent ce coup d’éclat prévu d’avance, puisque déjà hier nous avions la composition de la force de frappe aérienne qui allait être lancée contre l’Ignoble.
Dans cette affaire, hormi ce qui précède, deux choses nous dérangent profondément : premièrement, que la diaspora se serve de nos soldats, de notre matériel militaire, et du nom de la France pour mener ses guerres ; et, secondement, que sur cette terre on ne puisse plus être chez soi chez soi, que ce soit dans sa famille au sein de laquelle peuvent intervenir sous n’importe quel prétexte assistantes sociales, pyschologues et magistrats, pas plus que dans son propre pays, car enfin, ce qui se passe en Lybie regarde les Lybiens et seulement les Lybiens.