Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants
Oswald Kabasta fut l’un des plus grands chefs d’orchestre autrichiens du XXe siècle. Si son nom est inconnu de beaucoup, c’est qu’il est mort jeune : il n’avait pas 50 ans. C’est surtout à cause de ses engagements.
Né le 29 décembre 1896 à Mistelbach, en Autriche, c’est en Allemagne qu’il réalise l’essentiel de sa carrière.
Il prend la direction musicale en 1924 de l’Opéra de Baden puis dirige l'Orchestre de Graz durant 5 ans avant de diriger l'Orchestre de l'Académie de Vienne à partir de 1931. En 1938, celui qui a adhéré tôt au parti national-socialiste voit récompenser son talent : il est nommé à la tête de l'Orchestre philharmonique de Munich. Il dirige des concerts jusqu’à ce que les dits Alliés détruisent la ville.
Reconnu et admiré, il est pourtant sévèrement épuré en 1945 et se voit interdire à vie de diriger un orchestre.
C’est pourquoi il s’est donné la mort le 6 février 1946.
Il dirige des compositions modernes : celles de Franz Schmidt, de Bartók, et surtout Bruckner. Nous lui devons également des enregistrements de Beethoven dont la célèbre Symphonie Héroïque, Mozart, Schubert ou encore de Verdi, dont voici ci-dessous un passage extrait de La Force du destin (enregistré le 18 janvier 1939)