Ce chant de bivouac a intégré le répertoire de la Légion étrangère avant la Seconde Guerre mondiale (capitaine Selosse). Il est probablement l'œuvre de légionnaires germanophones, inspirés par leurs amies qu'ils laissaient à Oran avant de quitter l'Algérie pour leurs longs périples en Syrie ou en Indochine. Oran était l'une des plus importantes ville de l'Algérie française. Ce grand port devait changer les légionnaires quand ils y passaient, quittant leur paisiblevillageet garnison de Sidi bel Abbès, qui demeura la maison-mère de la Légion étrangère avant de devoir lui dire adieu après la trahison gaulliste. Sur Internet on trouve très peu de traces de ce chant : un « Rodgers duo » en a interprété une version (voir ce site qui indique comme auteurs pour le chant Bert Roda et Rudi Udist), éditée en 1956.
I. lm Hafen kehr'n die Legionäre Bei der schwarzen Rose ein Sie pfeiffen auf Geld und Ruhm und Ehre Denn schon bald kann alles anders sein.
Küss' noch einmal deinen Legionä' Schwarze Rose von Oran Vielleicht siehst du ihn nicht mehr Schwarze Rose, Schwarze Rose Küss noch einmal deinen Legionä' Schwarze Rose, schwarze Rose Vielleicht siehst du ihn nicht mehr.
II. Dein Leben gehört den Legionären Denn du kennst den grossen Schmerz Du weisst dass sie niemals wiederkehren Darum schenkst du den Jungen auch dein Herz.
Refrain.
Rose noire d'Oran (traduction réalisée par mes soins à prendre avec réserve)
I. Au port reviennent les légionnaires Vers une rose noire Ils sifflent un air à propos d'argent et d'honneur et fidélité En effet, bientôt peut faire toute la différence.
Embrasse encore une fois ton légionnaire Rose noire d'Oran Peut-être ne le reverras-tu plus Rose noire, Rose noire Embrasse encore une fois ton légionnaire Rose noire d'Oran Peut-être ne le reverras-tu plus.
II. Ta vie appartient aux légionnaires Et tu connais la grande douleur Tu sais qu'ils ne reviennent jamais C'est la raison pour laquelle tu leur offres ton cœur.