Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants
Nous reproduisons l'article de François-Xavier Rochette paru dans le dernier numéro de Rivarol.
S’adapter au contexte ou l’affirmation de la victoire du Système
Si Marine LePen avait réussi professionnellement, aurait-elle épousé une carrière politique ? La réponse est non et c’est elle qui l’affirme dans un papier de VSD du 9septembre. « Avec mon nom qui m’aurait embauchée dans la fonction publique ? », se plaint-elle ainsi au journaliste du magazine. En ajoutant, hautaine, qu’elle n’avait pas « envie de se retrouver à Bures-sur-Yvette ». Et pourtant, elle s’est farouchement battue pour « s’éloigner » du FN et de son père stigmatisé, diabolisé, trop ringard, « mais la politique l’a rattrapée », dit-elle. Où il faut entendre par politique, la vie médiatique et le bling bling, la garantie des revenus, un confort assuré via le financement public des partis politiques et la certitude de ne jamais vivre à Bures-sur-Yvette.
Encore fallait-il savoir profiter de la coquille frontiste, de sa marque, de son logo et de son propre nom en se détachant ostensiblement de l’idéologie sulfureuse qui habitait la structure jusqu’à sa mainmise sur l’appareil. Les compromissions avec le lobby juif (voir http://www.liguededefensejuive.net/spip.php?article1870), les larmes de crocodile devant un père attendri qui avait encore vilainement fauté ou “dérapé”, ses caresses dans le sens du poil des invertis qui sont nombreux dans son entourage immédiat, son accord avec l’évolution sociétale adoptée par la maçonnerie, ne sont en effet que peu de choses devant l’ignoble perspective de vivre en martyre, un jour peut-être, à Bures-sur-Yvette. La politique lui apporte tant. L’argent, bien sûr, mais aussi une certaine complicité qu’elle entretient avec des militants « new look » qui ne déraperont jamais.
<Le Point.fr> du 9septembre nous apprend à ce propos qu’elle vient d’acheter une belle villa dans les environs de Perpignan avec son « très proche » (Europe1 dixit), ou son partenaire comme disent les langues modernes, Louis Aliot. On peut donc faire confiance à ce loulou lorsqu’il évoque la nouvelle spécificité du Front National à la sauce marinière. Interviewé sur Europe 1 le 20septembre dernier, en compagnie du politologue Dominique Reynié tout heureux d’avoir désormais affaire à un frontiste soft et châtré, Louis Aliot confirma la mue du FN opérée par sa concubine. « Est-ce que Marine LePen transformera le parti ? » demande le journaleux. Ben oui !
« Le contexte a changé. Marine Le Pen a sa manière de faire avec la politique qui est celle d’aujourd’hui. Nécessairement la politique s’adapte au contexte. Nous ne sommes plus en face des mêmes problèmes. Le FN s’adapte à la réalité de la société d’aujourd’hui. »
Le Front ne mènerait d’ailleurs plus que deux combats selon le porte-parole mariniste : la lutte contre l’Europe et l’enracinement. Bien, mais quid de l’inversion des flux migratoires, de la nocivité communautaire, de la corruption généralisée, de la pornographie ambiante, de l’avortement et de la politique familiale, de la primauté des valeurs sur les intérêts d’une ou de quelques castes, de la survie du peuple français indigène ?
Rien et c’est bien la raison pour laquelle le professeur Dominique Reynié s’est empressé de répondre, à une époque où l’avenir des retraites angoissent tant de familles, que les “gesticulations” des nationaux en Suède comme en France sont inutiles étant donné que l’Europe ne fait plus d’enfants et que par conséquent le phénomène migratoire décuplera dès demain… Que peuvent véritablement répondre à cela les Aliot-Marine, eux qui refusent la réalité selon laquelle la France vraie est avant tout une Nation blanche et qui considèrent l’avortement et l’homosexualité comme des pratiques socialement établies et indéboulonnables? Avec Marine Le Pen, un char du Front national à la Gay Pride, c’est possible!
François-Xavier Rochette.