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Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants

Retour sur les élections cantonales

L’abstention, une nouvelle fois grand vainqueur des élections

 

       Sans surprise, aucun parti ne parvenant a créer d’élan d’adhésion, l’abstention sort grand vainqueur des élections avec 55,7%. Le graphique ci-dessous présente les choix de l’ensemble des électeurs inscrits, depuis l’abstention et le vote blanc jusqu'aux différents partis ou ensembles politiques.

 

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       Ce taux d'abstention est le plus haut jamais observé pour un renouvellement général aux élections cantonales.

 

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Un maire tué en Corse


       Dominique Domarchi, maire de Sant'Andréa-di-Cotone, proche et conseiller du radical Paul Giacobbi, a été tué dans la nuit du dépouillement. Conseiller politique écouté du président de la Collectivité territoriale de Corse, il a été abattu de plusieurs tirs d’arme de chasse. Après le dépouillement dans sa commune, le maire devait se rendre à Bastia pour l’annonce des résultats. Ce père de famille a été tué à l’entrée de sa maison.

       Si la mort d’un préfet avait fait la « une » de tous les médiats, l’assassinat du maire d’un petit village  un jour d'élection n’a que très peu intéressé les journalistes.

      Dominique Domarchi avait été entendu au début de l’année par la justice pour une affaire de corruption au conseil général de Haute-Corse. Il était soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin d’un cadre du conseil général, Pierre Olmeta, incarcéré pour détournement de fonds publics et favoritisme.

 

 

 

Front mariniste : vague, vaguelette ou... reflux ?

 

      Entre 1998 et 2011, le Front national a perdu plus de 150 000 électeurs. Même comparé aux élections cantonales de 2004, alors qu'il était au creux de la vague, le FN perd un nombre équivalent de suffrages. Le très relatif succès en pourcentage est d’autant moins important que les élections se déroulaient dans le climat le plus favorable jamais vu pour le FN : très fort taux de chômage, taux records des violences, immigration toujours plus visible et mal-perçue, sans compter les plus graves problèmes moins voyants. L’échec de Sarközy ouvrait de plus un boulevard pour les (anciennes) idées du Front national.

 

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      Les puputschistes de janvier, déjà au pouvoir au Front national depuis de nombreuses années confirment le rapprochement de fait entre la pire droite maçonnique et sioniste (Copé, Bertrand) et l’aile maçonnique et sioniste du FN (Sulzer, Aliot etc.).

      Le Front national paye le prix de la stratégie du très ambitieux (et anti-nationaliste) Louis Aliot et de sa compagne, et les erreurs et trahison du père de cette dernière. Le FN a été ainsi incapable de présenter des candidats dans un nombre important de cantons à l’heure où les idées radicales et sociales-nationales de l’ancien Front national touchent l’ensemble du territoire français. Le FN, désormais parti anti-militants et tout tourné qu’il est vers le seul électoralisme élyséen, n’avait pas d’autres possibilités. Le vote FN, bien loin de devenir le vote d'adhésion à un programme clair incarné par des candidats enracinés, est cantonné par cette stratégie dans un vote de protestation sur la base d'une image habilement entretenue par les médiats. Cela donne des scènes surréalistes dans des cantons où les candidats trouvés par le Front national ne sont pas en photo sur les affiches et refusent tout lien avec la presse ou les électeurs.

 

 

 

Peyrat, le candidat de Marine et des "identitaires"contre le Front national ridiculisé

 

      La stratégie mariniste montre son inanité encore à Nice : Jacques Peyrat, allié des "identitaires" - qui s'effondrent (*) – a été imposé contre l'avis de la totalité du bureau politique et des militants niçois. Si la plupart des démissionnaires annoncés resteront finalement pour la gamelle, Lydia Schénardi a annoncé

      Candidat soutenu par le FN, il réalise – de beaucoup – le plus mauvais score du FN, à peine plus de 20% dans une région où le Front national dépassait toujours, au temps de la diabolisation honnie par Aliot plus de 35%.

 

* Dans le 3e canton, Philippe Vardon, candidat de "Nissa rebela", soutenu par l’ancien sénateur-maire de Nice (l’Entente républicaine) de Jacques Peyrat ne dépasse pas les 4,5% des exprimés (1,8% des inscrits) malgré un important soutien médiatique.

 

 

 

L’échec de Jean-François Copé

 

      Bien plus qu'un vote d'adhésion, le Parti socialiste, le Front de gauche et le Front national profitent essentiellement du désastre électoral subi par le parti de Jean-François Copé ; la république est devenue le régne du vote de défiance permanent. L'UMP ne réalise que 19,3% des suffrages, le pire résultat d’un parti de droite majoritaire à une élection cantonale, traditionnellement favorables à la droite et aux partis de l’establishment.

      L’échec de Copé rappelle celui de Sarközy, qui dirigeait la campagne des élections européennes de 1999 et qui avait vu le plus mauvais résultat de la droite pour ces élections. Trois ans plus tard il devenait vice-premier ministre et huit ans plus tard président. Malgré la force du désaveu, l’UMP se montre incapable du moindre changement ou de la moindre remise en cause. Si de des voix divergentes se font entendre concernant les alliances avec Marine Le Pen, aucune voix ne s'éléve à l'UMP pour remettre en cause les fondements de dix ans de sarközysme qui ont conduit les libéraux-conservateurs dans l'impasse.

 

 

 

MODEM et les trotzkystes, les candidats invisibles

 

      Le Modem achève-t-il sa vie politique sans bruit ? Le parti de François Bayrou obtient 1,21% et seulement 107 374 voix. Les différents groupuscules trotzkystes n’avaient pas fait des élections cantonales leur priorité et, toujours comme le MODEM, ils n’avaient pas non plus bénéficié de l’immense soutien médiatique qui s’était porté sur eux lors de précédentes élections et désormais tourné vers le au Front mariniste. Le Nouveau parti anticapitaliste d’Olivier Besancenot (NPA – qui n’était présent que dans 200 cantons), Lutte ouvrière (LO) et associés réalisent un total de 0,6% des voix (53 077). L'OPA lancée par Oliver Besancenot sur la gauche radicale a aujourd'hui totalement échoué.

 

 

 

Les élections en chiffres

 

       L'UMP n’obtient donc que 19,3% des suffrages exprimés, ses alliés du Nouveau centre (NC) 3,23% et les divers droite 9,24% (8,3%, 1,4% et 4% des inscrits). Au total, la droite ne totalise que 31,8% (13,7%).

       La gauche avoisine la majorité absolue : 26,8% pour le Parti socialiste allié au Parti radical de gauche (PRG), 8,74% pour le Front de gauche et 4,8% pour les divers gauche ; le parti rouge-vert EELV obtient un bon résultat avec 8,42%, soit un total pour les partis de gauche 48,7% (soit 21% des inscrits).

       Le MODEM et l’extrême gauche sont inexistants (voir plus bas) (1,2% et 0,6% des exprimés et 0,5% et 0,3% inscrits).

       Les autres partis (écologistes, régionalistes, etc.) réunissent 2% des voix exprimées.

       Le Front national regroupe 15,6% des suffrages exprimés (6,8% des inscrits). Les autres partis de droite nationale totalisent 0,2%.

 

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Percée du Front de gauche

 

      Le Front de gauche, qui comprend le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, le Parti communiste et la gauche unitaire (groupuscule issu du NPA), peut apparaître comme l’un des grands vainqueurs de ces élections. C’est la première fois que ce Front présentait des candidats à une élections cantonales ; il obtient 8,7%.

      Le Front gauche est devenu le second parti à gauche ; l’extrême gauche trotzkyste est ainsi totalement asphyxiée et marginalisée et, malgré un contexte particulièrement favorable, le FdG fait mieux qu’EELV (8,4%).

 

 

 

Front républicain : le trouble langage de l’UMP

 

      Le Parti socialiste a appelé ses électeurs à faire barrage au Front mariniste :

 

«  Nous appelons à faire barrage au Front national et utiliser le bulletin de vote adéquat. Si c'est un bulletin de vote UMP, utilisez-le pour éviter que le Front national ne l'emporte ».

 

Ce n’est pas du tout le cas de l’UMP qui n’a pas souhaité s’associer au "Front républicain". Son chef, l’israélite Jean-François Copé, a refusé de se prononcer et, pour la première fois, laisse libre ses électeurs de voter FN : « ni alliance avec le FN, ni front républicain ».

      Son attitude montre la poursuite de la stratégie de rapprochement des dirigeants du néo-FN avec la frange la plus détestable de l’UMP. Car si l’ultra-libéral Copé laisse désormais la porte ouverte au FN, ce n’est pas le cas de François Fillon qui a clairement appelé à faire barrage contre le Front national. L’UMP ploie sous ses contradictions et s'enlise face à une droite extrême décomplexée qui tient désormais la ligne sioniste, sécuritaire, islamophobe et républicaine, largement favorisée par les médiats et certains lobbies.

      Ce rapprochement entre l’ex-Front national et la droite ultra-libérale a été dénoncée par le Parti socialiste :

 

« Finalement, M. Copé, patron de l'UMP, a choisi le Front national et non pas le front républicain. [...] C'est donc extrêmement grave, quand on sait que c'est le président de la République qui a pris cette position. [...] C'est très grave. C'est la première fois que cela arrive dans notre République et dans le fond ceux qui abîment la République se mettent dans le camp de ceux qui n'ont jamais défendu la République »

 

a lancé mélo-dramatiquement Martine Aubry.

      Le trouble et les liens entre l’UMP et les marinistes permettent de comprendre pourquoi le franc-maçon Xavier Bertrand tourne le dos à 30 ans de lutte contre le Front national en appelant simplement à voter blanc en cas de duel entre le PS et le Front national au second tour. Mais l'immixtion de la franc-maçonnerie à la tête du Front national n'explique pas tout.

      La position d’Olivier Besancenot est assez troublante puisqu’il réfute également l’idée d’un front républicain. S’il appelle les électeurs du NPA à voter PS contre FN, il n’appelle pas à voter UMP contre FN. Plus surprenant encore, Sarközy verse aussi dans le « ni vote pour le Front national ni vote pour la gauche ».

 

 

 

Humour juif

 

      L’israélito-inverti Roger Karoutchi a cru bon, au lendemain de la cuisante défaite de son parti d’affirmer que ces élections étaient un échec... pour la gauche.

 

« Ces élections sont naturellement un échec pour la gauche, qui a voulu faire de ces élections un test pour la présidentielle. [...] S'il y avait eu, comme le voulait la gauche, un vrai vote sanction, il y aurait eu une participation massive »

 

 

 

Humour corse

 

      Élections festives à Luri : il était un peu plus de 13 heures dans le bureau électoral de ce village Corse, dimanche, quand une électrice s’approche de l’urne pour déposer son bulletin de vote.

      À la stupéfaction des personnes présentes, l’urne se met à brûler. Une dizaine de bulletins sur les 350 déposés brûlent avant que l’incendie ne soit maîtrisé sans autre dégât.

      Selon les premiers éléments de l’enquête, un électeur facétieux aurait déposé dans son enveloppe un mélange inflammable à retardement.

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N
<br /> <br /> J'ai trouvé ça : http://storage.canalblog.com/60/25/572678/62904668.jpg<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Tête haute, main propre... Il semble que ce Cotta soit particulièrement recommandable d'ailleurs...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> Il paraît... Nous verrons dans les faits ; il faut se méfier des promesses des politiciens... De la démission du bureau, on est passé à la démission de la seule SD et désormais les requins - les<br /> phoques seraient une image sans doute plus juste - se battent pour la place. La loi de l'involution qui touche de plein fouet le FN s'acharne particulièrement sur cette fédération qui aurait du<br /> être la première et la meilleure de France. Un seul fait distingué tout ceux qui y sont : il n'y a pas un nationaliste dans les rangs...<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> D'après ce que j'ai entendu, il pourrait y avoir des défections au FN 06, mais après les cantonales... Bien fait pour Peyrat en tout cas  !<br /> <br /> <br /> <br />
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