Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants
D’un côté un dépravé, John Galliano, qui fut longtemps la coqueluche des milieux à la mode, c’est dire s’il devait être dépravé – de l’autre, des morveux anonymes, des jeunes tarés qui ne savent que faire de leur temps et de leur vie, et qui fouillent dans la merde, histoire d’être célèbres un court instant, même anonymement, d’exister.
On provoque un type complètement saoul à une terrasse de café, il ne sait plus ce qu’il dit, il balance des grossièretés sans savoir ce qui sort de sa bouche, où il va les chercher, et voilà, on ricane, et on en rajoute, le pochard est bonne fille, il donne la réplique. Et puis on appelle la rousse, qui, n’ayant pas d’automobiliste à terroriser à cette heure, rapplique le doigt sur la couture du pantalon car le crime est gravissime : le pochard qui peut à peine parler aurait proférer des (ou tout au moins, une) insultes antisémites !
Patatrac, revoilà Hitler, l’holocauste et tout le reste, en un instant à une terrasse de café le soir, à Paris. Le pochard est embarqué, les jeunes sont contents, ils peuvent téléphoner à leurs potes, les vrais et les autres.
Sans même savoir si les propos du pochard sont confirmés, avant enquête, l’employeur liquide le malencontreux, plus jamais ça ! Les média en rajoutent des pelletées de terre sur le moribond ; la presse anglaise, toujours aussi finaude et appartenant elle aussi aux potes, fouille dans les ordures et resort une vieille vidéo dans laquelle l’olibrius s’exhibe une nouvelle fois de façon peu glorieuse, on mélange un peu tout, les dates, les vrais propos et ceux qui n’ont jamais existé, on oublie les témoignages des témoins qui vont tous dans le même sens à affirmer qu’insulte antisémite il n’y a pas eu. Bref, en trois coups de cuiller à pot, l’affaire est liquidée, l’idole descendue de son piedestal au point même que les petites mains du site de son ancien employeur gomment toute référence à lui – Ah ça, l’Histoire, ils savent comment la traiter.
Et pendant ce temps là, la pillule passe, elle est passée, tranquillement… l’exemple a été fait, un nouveau cran est passé. N’importe qui peut maintenant vous accuser de propos antisémite, sans preuve, et c’est le grand Bingo !... la vie dans une carafe dont on ne sortira plus.
Et personne ne proteste, personne ne s’interroge ou s’inquiète de la chose… normal, c’est normal on vous dit. Il faut vous y faire, le silence, le silence sur toutes les lèvres on vous dit.
Et bien entendu tout cela n’est pas bien grave, il peut y avoir pire, pour ceux qui auraient l’esprit tordu, ou l’esprit profiteur : « Tu vas me donner ça ou faire ça, ou je te dénonce pour injures antisémites, j’ai les témoins, tu vas voir c’est une jolie promenade… » Allons, allons, restons sérieux, rien de ce qui précède n’est possible, ni même envisageable.