Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants
La tribu Sarközy considère Dominique Strauss-Kahn comme l’ennemi numéro 1 de l’Étranger dans la course à la présidence 2014. C’est la raison qui a conduit le gouvernement a lui obtenir la direction du Fonds monétaire international (FMI) et de l’envoyer pour de longues années à l’étranger.
Cette mesure préventive n’a pas suffit, et à quatorze mois des présidentielles, l’UMP s’affole et la décidé de tirer sa première salve. Ministres et dirigeants de l’UMP ont l’attaqué sur le thème : « il n’est pas en France et ne connaît donc pas les problèmes des Français ». L’UMP sait de quoi elle parle : Sarközy, l’apatride de Neuilly, a exactement le même problème. Ainsi Pierre Lellouche – sur RCJ [radio communautaire juive] – a dénoncé l’homme de la « gauche ultra-caviar », félicitant cependant son coreligionnaires pour ses positions favorables au mondialisme.
Dans un autre genre, Christine Lagarde et François Baroin ont enjoint Dominique Strauss-Kahn a poursuivre son mandat jusqu’au bout, redoublant d’éloges : « Tout le monde s'accorde, et j'en fais partie, pour dire qu'il fait un très bon travail au Fonds monétaire international » a dit la ministre de l’Economie.
Ces réactions n’ont pas déclenché la réaction espérée dans le camp d’en face. C’est Christian Jacob qui y est parvenu :
« [Dominique Strauss-Kahn] n’est pas l'image de la France, l'image de la France rurale, l'image de la France des terroirs et des territoires, celle qu'on aime bien, celle à laquelle je suis attaché »
a-t-il déclaré dimanche sur Radio J[udaïque]. Malgré sa présence sur une radio communautariste juive, le Parti socialiste a dénoncé une conspiration « pétainiste » et « antisémite » derrière ces propos. Jean-Jacques Urvoas s’indignant devant une droite qui « ne réprime plus sa hargne et laisse son inconscient s'exprimer » : « Encore un peu de temps et ils parleront comme Déroulède ou Maurras au temps des Ligues ».
Jean-Christophe Cambadélis a résumé la situation : « dire que DSK n'est pas à l'image de la France, c'est sous entendre qu'il est un étranger, un apatride, membre du ‘parti de l'étranger', voire malheureusement bien autre chose ».
Nous apprendrons bientôt que les Jeunes pop se transforment en Milice sous la direction de Benjamin Darnand-Lancar...
En attendant la seconde salve, qui pourrait bien se concentrer sur les problèmes sexuels de Dominique Strauss-Kahn et les graves accusations de tentative de viol portées contre lui, Jacob persiste :
« Les socialistes n'ont que l'insulte à la bouche. Ils naviguent dans le caniveau. [...] Moi qui suis un rural, un paysan, je ne peux pas me reconnaître ni m'identifier à Dominique Strauss-Kahn. Il n'incarne pas le monde rural, c'est tout !. [...] Pour comprendre ce que je dis, il faudrait peut-être que les socialistes aillent voir de près à quoi ressemble un paysan ! »
Refusant de revenir sur ses propos, il a tout de même pris soin d’affirmer que François Hollande... « sait plus incarner le paysan que DSK ».
Accuser un homme s’appelant Jacob et parlant sur une radio juive d’antisémitisme, alors même qu’il a pour président un israélite, Sarközy, et pour chef de parti un autre israélite, Copé, il fallait oser.
Ils osent tout : même le Lobby en personne a repris ces accusations, tentant toutefois de calmer ses (nombreuses) troupes en campagne. S’inquiétant des propos de Christian Jacob, Serge Klarsfeld, qui préside une association chargée d’obtenir du pays qui l’a généreusement accueilli argent et repentance, a même menacé « Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé ne représentent pas plus que DSK la France des terroirs, mais comme président de la République et patron de l'UMP, ils ont intérêt à stopper ce genre de dérive » a-t-il lancé à ses deux coreligionnaires.
Il n’a pas précisé : « sinon quoi », mais il est difficile de ne pas penser à Raymond Barre qui évoquait ce « lobby juif, le plus lié à la gauche », « capable de monter des opérations qui sont indignes » en période électorale...
Selon Klarsfeld, la déclaration de Christian Jacob « rappelle fâcheusement [sic] celle de Xavier Vallat sur Léon Blum ».
Dans des propos qui ne masquent pas son dégoût pour la France réelle, Klarsfeld a précisé :
« Dans une France qui n'est plus rurale, ni antisémite, écrit Serge Klarsfeld, nombreux sont les noms et les personnalités qui ne s'identifient pas à la France de Jean Giono et de Philippe Pétain, à commencer par le président de la République et le secrétaire général de l'UMP »
A la tribune de l’Assemblée nationale, Xavier Vallat, héros de la Grande Guerre, pressentant que Léon Blum conduirait la France à la guerre et livrerait les Français en Holocauste, sur l’autel des intérêts d’Israël, déclarait le 6 juin 1936 :
« Pour la première fois, ce vieux pays gallo-romain sera gouverné par un juif »
« Pour gouverner cette nation paysanne qu’est la France, il vaut mieux avoir quelqu’un dont les origines, si modestes soient-elles, se perdent dans les entrailles de notre sol, qu’un talmudiste subtil. »