Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants
Le fondateur du CODOH, groupe pour l’organisation d’un débat libre sur la "shoah" a écrit à Irina Bokova, directrice-général de l'UNESCO à Paris pour lui demander comment elle conciliait le fait qu'elle attache autant d'importance à la promotion de la liberté d'expression et qu'en même temps elle soit parfaitement consciente que des gens sont en prison pour avoir simplement exercé cette liberté d'expression - à commencer par Vincent Reynouard en France.
Le lendemain, il a écrit à Franck LaRue, Rapporteur spécial pour la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, qui doit bientôt prendre la parole au sujet de la liberté d'expression. La lettre a été diffusée à tous les bureaux du siège de l'UNESCO ainsi qu'à toutes les représentations de l'UNESCO à travers le monde.
21 janvier 2011
Monsieur,
Le 26 Janvier, c'est vous qui prononcerez le discours d'ouverture du symposium de deux jours de l'UNESCO et de la conférence sur l'état de la liberté de la presse à travers le monde, sur la liberté d'expression sur Internet, et sur la sécurité des journalistes. Ce sont des questions qui m'intéressent.
J'ai ici votre Déclaration à la quatorzième session du Conseil des droits de l'homme à Genève, du 3 Juin 2010, sur la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression.
Dans vos remarques, vous notez que "Le Conseil des droits de l'homme, par la résolution 12/16, a affirmé que l'exercice du droit à la liberté d'opinion et d'expression est l'un des fondements essentiels d'une société démocratique, et qu'il contribue à l'élaboration et au renforcement de l'efficacité des systèmes démocratiques."
Que pensez-vous alors du fait que, en France, où l'UNESCO a son siège social à Paris, il n'y a pas de liberté pour les personnes qui veulent exercer pleinement leur droit à la liberté d'opinion et d'expression quand il s'agit de poser des questions sur certaines parties de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale? Par exemple une question comme celle-ci: "Quelle preuve a-t-on que les ADM [armes de destruction massive] allemandes (les chambres à gaz homicides) aient réellement existé?" La tromperie sur les ADM irakiennes, vous vous souvenez?
Que pensez-vous du fait que le citoyen français Vincent Reynouard est actuellement emprisonné pour ce que l'Etat français considère comme un "crime contre la pensée" - à savoir de s'être interrogé sur telle ou telle partie de l'histoire orthodoxe de l'Holocauste?
Avez-vous examiné la question de ce prisonnier français? Avez-vous décidé de ne pas examiner cette question? Je vois que récemment, en votre qualité de Rapporteur spécial de l'UNESCO, vous avez abordé la question du droit à la liberté d'opinion et d'expression pour les gens qui vivent en Tunisie, en Chine, au Mexique, en Italie, en Colombie, au Venezuela et même aux Maldives. Peut-être voulez-vous dire que les habitants des Maldives ont le droit à la liberté d'opinion et d'expression mais pas les Français?
S'il vous plaît, ne prenez pas mal ce que je vous dis. Je considère que vous avez droit à votre opinion et que vous avez le droit de l'exprimer, tout comme Mme Irina Bokova, directeur-général de l'UNESCO. Toutefois, il serait intéressant de vous entendre expliquer pourquoi Vincent Reynouard est en prison pour avoir déclaré publiquement qu'il met en doute ce que l'Etat français tient pour vrai à propos d'une partie de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale. Tous les Français sont-ils condamnés à se taire sur ce sujet unique, sous la menace d'être poursuivis par l'Etat et emprisonnés? Et si ce n'est pas le cas pour tous, quels sont ceux qui le sont? Plus précisément?
En tant que Rapporteur spécial pour la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, vous qui représentez l'UNESCO et son aspiration à la liberté sur toute la planète, ne pourriez-vous pas dire quelques mots de l'emprisonnement de Vincent Reynouard qui a commis le crime d'avoir une opinion personnelle au lieu de celle de l'Etat?
Merci de votre attention, et bonne chance pour vous, là-bas, sur le podium.
Bradley R. Smith, Fondateur du Committee for Open Debate on the Holocaust (CODOH)
CODOH
PO Box 439016
San Ysidro CA 92143
Tel: (209) 682-5327
(Traduction rapide réalisée par l'agence de presse Bocage)
Le site du CODOH : <www.codoh.com>
Le site du CSVR : <csvr.wordpress.com>