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Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants

Les Oies sauvages

Ce chant pathétique ne ressemble guère aux traditionnels chants guerriers des parachutistes. Il a intégré le répertoire de l’armée française après la Seconde Guerre mondiale via le répertoire allemand. Très populaire, figurant notamment parmi les chants des Jeunesses hitlériennes, ce chant est l’adaptation d’un texte de Walter Flex sur un air composé par Robert Götz. Walter Flex (6 juillet 1887 – 17 octobre 1917) était un écrivain allemand que certains comptent parmi les intellectuels de la Révolution conservatrice. Poète, auteur d’un drame, Walter Flex fut professeur – éditant des œuvres nationalistes et romantiques – avant de devenir le précepteur des enfants de la famille Bismarck. Bien que souffrant d’un handicap à la main, il se porte volontaire en 1914 et devient fantassin. Après la mort de son ami Ernst Wurche, le désormais officier Flex commence l’écriture de Der Wanderer zwischen beiden Welten (Le Vagabond entre deux monde), qu’il dédie à son ami. Quelques semaines après avoir reçu la Croix de fer de première classe, il est mortellement blessé le 16 octobre 1917 au cours d’une charge héroïque contre les Russes en Estonie.


Son ouvrage déjà célèbre connaît un regain de popularité après sa mort et ne se démentira jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1940, près de 700 000 exemplaires auront été vendus. Il a écrit ce poème une nuit orageuse de printemps, sur un morceau de papier qu’il distinguait à peine (un long article de Robert Steuckers sur Walter flex sur le site Theatrum belli)

Peu de versions différentes existent de ce chant de bivouac ; en voici deux, la seconde, proposée par le capitaine Selosse pour la Légion inclut un couplet en allemand. Variantes : c. 2, l. 1 : « Au bord de la nuit » ; c. 3, l. 1. « vole belle amie » ; c. 4 l. 2 : « Grise amie ».



I. Les oies sauvages vers le Nord
Leur cri dans la nuit monte.
{Gare au voyage car la mort
Nous guette par le monde. (bis)

II. Au bout de la nuit qui descend
Voyage, grise escadre.
{L’orage gronde et l’on entend
La rumeur des batailles. (bis)

III. En avant, vole, grise armée
Et cingle aux mers lointaines.
{Tu reviendras, mais nous qui sait
Où le destin nous mène. (bis)

IV. Comme toi toujours nous allons
Grise armée dans la guerre
{Murmure-nous, si nous tombons
La dernière prière. (bis)



Version Légion étrangère

I. Les oies sauvages vers le Nord
Leurs cris dans la nuit monte.
{Gare au voyage car la mort
Nous guette par le monde. (bis)

II. Au bout de la nuit qui descend
Voyagent, grises escadres.
{L’orage gronde et l’on entend
La rumeur des batailles. (bis)

III. En avant vole grise armée
Et cingle aux mers lointaines.
{Tu reviendras, mais nous qui sait
Où le destin nous mène. (bis)

IV. Wildgänze rauschen durch die Nacht
Mit schrillen Schrei nach Norden
Uns steht die Fahrt habt acht habt acht
Die Welt ist voller Modern. (bis)

V. Pour la victoire de la Légion,
Avançons dans la guerre.
{Murmurez-nous, si nous tombons
La dernière prière. (bis)




Ecoutez le chant ICI

ou sur la vidéo ci-dessus :






Poème original allemand

Wildgänse rauschen durch die Nacht
Mit schrillem Schrei nach Norden –
Unstäte Fahrt! Habt acht, habt acht!
Die Welt ist voller Morden.

Fahrt durch die nachtdurchwogte Welt,
Graureisige Geschwader!
Fahlhelle zuckt, und Schlachtruf gellt,
Weit wallt und wogt der Hader.

Rausch' zu, fahr' zu, du graues Heer!
Rauscht zu, fahrt zu nach Norden!
Fahrt ihr nach Süden übers Meer –
Was ist aus uns geworden!

Wir sind wie ihr ein graues Heer
Und fahr'n in Kaisers Namen,
Und fahr'n wir ohne Wiederkehr,
Rauscht uns im Herbst ein Amen!



Ecoutez le chant allemand ICI

ou sur un extrait dans la vidéo ci-dessous :






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