«Les forges de Paimpont sont créées en 1633 au cœur de la forêt de Brocéliande, riche de récits chevaleresques attachés à la légende du Graal. D’après Simone Morand, ce sont les filles de Paimpont qui lancèrent la mode du pantalon, ce qui leur valut d’être réprimandées par leur curé, conscient de son devoir moral.»
Nous apprend Thierry Decruzy dans son ouvrage sur les chants. Cette chanson a connu un regain de popularité lorsqu'elle fut reprise par le groupe Tri Yann. Selon ce site, le chant fut collecté par Adolphe Orain dans son oeuvre de collecte des chants traditionnels bretons.
«Le 1er décembre, jour de la Saint Éloi, il y avait une cérémonie religieuse dans la petite chapelle dédiée au patron des forgerons. Les ouvriers fleurissaient les marteaux et différents outils. S’en suivait une fête profane, où l’on mangeait, buvait et dansait. On imagine bien que les réjouissances devaient donner lieu à quelques « débordements » (notamment aux yeux de l’Eglise...). Ainsi la chanson « Les Filles des Forges » se présente comme un cantique qui aurait été progressivement détourné de sa vocation première au gré des versions et variantes.»
Variation : c. 2 l. 3 et 5 : « Pour demander pardon » ; c. 6 l. 3 et 5 : « Mais les jolis garçons » deux fois.
1. {Digue ding don don
Ce sont les filles des forges, (bis)
{Des forges de Paimpont.
Digue ding don daine
Des forges de Paimpont.
Digue ding don don (bis)
2. {Digue ding don don
Elles s’en vont à confesse(bis)
{Au curé du canton.
Digue ding don daine
Au curé du canton.
Digue ding don don (bis)
3. {Digue ding don don
«Qu’avez-vous fait mes filles (bis)
{Pour demander pardon ?
Digue ding don daine
Pour demander pardon ?
Digue ding don don (bis)
4. {Digue ding don don
J’avions couru les bals (bis)
{Et les jolis garçons.
Digue ding don daine
Et les jolis garçons.
Digue ding don don (bis)
5. {Digue ding don don
Ma fille pour pénitence (bis)
{Nous nous embrasserons.
Digue ding don daine
Nous nous embrasserons.
Digue ding don don (bis)
6. {Digue ding don don
Je n’embrasse point les prêtres(bis)
{Mais les jolis garçons
Digue ding don daine
Qu’ont du poil au menton.
Digue ding don don (bis)
Ecouter le chant ici : ou ci-dessous :