Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants
Durant l’hiver 1674-75, les Dragons de Noailles ravagent le Palatinat pour le compte de Louis XIV. A leur tête se trouve Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon, maréchal de France et vicomte de Turenne, connu comme « Monsieur de Turenne ». Né le 11 septembre 1611, il s’impose comme un grand chef de guerre, très aimé de ses soldats à qui il disait : « je ne parle durement à personne, mais je vous ferai couper la tête dans le moment où vous refuserez d'obéir ». C'est à leur tête qu'il meurt, le 27 juillet 1675.
Ce célèbre chant évoque les exploits de ce régiment face à notre «
envahissant » voisin et commémore - pour une fois - une victoire remportée face à eux. Les Dragons de Noailles sont nés en 1688 sous la direction de la famille de Noailles, aujourd'hui devenus le 15e Régiment de Dragons. A l'heure de la réconciliation franco-allemande, ce chant fait un peu désordre et c'est pourquoi il est moins souvent chanté, même s'il reste joué par les orchestres militaires. L'air en est parfois attribué à Lully ; il a été repris par Pierre Sidos qui y a adapté les paroles de l'hymne de l'OEuvre française, Nous voulons rester français.
I. Ils ont traversé le Rhin
Avec Monsieur de Turenne
Au son des fifres et tambourins
Ils ont traversé le Rhin.
Lon, lon la, laissez-les passer
Les Français reprennent la Lorraine.
Lon, lon la, laissez-les passer
Ils ont eu du mal assez.
II. Ils ont fait tous les chemins,
D'Anjou, d'Artois et du Maine,
Ils n'ont jamais eu peur de rien,
Ils ont traversé le Rhin.
Refrain.
III. Ils ont incendié Coblence,
Les fiers Dragon de Noailles,
Et pillé le Palatinat,
Ils ont incendié Coblence,
Refrain.
IV. Ils ont décoré Paris
Les fiers dragons de Noailles
Avec les drapeaux ennemis
Ils ont décoré Paris.