Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants
Editorial du dernier numéro de de la revue nationalite Militant.
Courant décembre, le landerneau politico-médiatique s’est offusqué des propos de Marine Le Pen relatifs à l’occupation des rues par les musulmans en prière et comparant cela à l’occupation allemande entre 1940 et 1945. Ces propos, surtout destinés à l’usage interne du FN en vue de mieux mobiliser les militants frontistes en sa faveur lors du Congrès de janvier 2011, ne remettront pas en cause le processus de dédiabolisation lancé par le régime, tant celui-ci a besoin du FN pour canaliser le juste mécontentement des Français face à la politique criminelle de trahison de la France qu’il conduit. La critique de cette occupation de la voie publique est certes justifiée et les cris de la politicaillerie régimiste d’autant plus bêtes ou tartuffes – à moins que ce ne soit une nouvelle manifestation de son veule esprit de dhimmitude volontaire - que le ministre des affaires religieuses d’Algérie Bouabdallah Ghlamallah, a déclaré le 10 juillet 2010 au quotidien Le Temps, que les prières devaient se faire dans les mosquées et que, s’il n’y avait pas de place à l’intérieur de celles-ci, les fidèles devaient prier chez eux et non dans la rue.
Quant à Marine Le Pen, sa rhétorique est pour le moins maladroite : au nom de la laïcité républicaine, elle risque de conforter la multiplication d’interdictions, par leur "république" – dont on ne répétera jamais assez qu’elle n’est pas la France mais un régime idéologique universaliste utilisant la France comme centre de diffusion – des processions ou célébrations religieuses catholiques sur la voie publique, attaquant un peu plus les fondements de la France. En effet, tout Français, qu’il soit ou non croyant, relève d’une tradition chrétienne, plus clairement catholique en France, et à ce titre, doit savoir que les seules manifestations publiques religieuses naturelles y sont celles du culte catholique qui ont pour beaucoup actualisé d'antiques manifestions païennes emblématiques de notre identité. Tout autre culte relève du domaine privé. Fustel de Coulanges, agnostique, l’avait bien compris, lui qui demanda des obsèques catholiques par respect pour la civilisation de ses pères.
Mais le véritable problème n’est pas là : il réside dans le fait que, si en 1940, la Wehrmacht défilait dans Paris, si en 2010, des musulmans prient sur la voie publique et obstruent ainsi la circulation en enfreignant la loi, c’est que la France est en situation de vaincue. Le vrai problème, c’est leur république déliquescente, anti-nationale, plus préoccupée d’universalisme que de francité. Que ne soit pas assuré le renouvellement des générations des naturels Français, que l’immigration illégale déverse plus que jamais ses flux sur notre sol, que notre industrie soit toujours plus sinistrée, que les financiers et l'idéologie néolibérale exploitent comme jamais les salariés pour le profit de quelques uns, que l’inculture gagne les jeunes générations, leur république n’en a cure.
Elle se préoccupe de savoir qui doit gouverner en Côte d’Ivoire, de recenser les propos antisémites ou négationnistes à l’étranger et de les moucharder comme ce fut le cas dernièrement en Lithuanie où Petras Stankeras fut démissionné de l’administration de cet État à la suite d’une telle dénonciation, comme le rapporte Actualités juives du 9 décembre 2010, p. 36. Oui, le vrai problème est ce régime qui affaiblit la France, la détruit depuis plus de deux siècles et qui, depuis lors, gangrène toute l’Europe. Nous savons cependant que de telles dérives ont une fin.
Des bouleversements insoupçonnés nous attendent ; ils seront dramatiques mais nous savons aussi que la décomposition et la putréfaction sont annonciatrices d’un monde renouvelé et sain. Il appartient aux nationalistes, ce petit noyau de gens lucides, formés et inaccessibles au découragement d’agir pour que ce renouveau soit celui d’une France et d’une Europe fidèles à leurs traditions millénaires. Plus que jamais, cette action doit être continuée. Tel est le vœu que forme MILITANT pour cette nouvelle année 2011.