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Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants

Le virus libéral par André Gandillon (II/II)

 

Le cas du Club de l’horloge

 

      Cette réunion avait pour thème : « les ruptures nécessaires : une stratégie pour redresser la France. Le sujet était donc d’un grand intérêt : redresser la France est le souci de tout Français conscient du déclin et de la décadence actuels. Le président du Club, Henry de Lesquen, a ainsi présenté son projet : « Il est des hommes politiques de droite qui se plaisent à louer les matamores sur le thème de la ‘rupture’, pour mieux reculer ensuite, piteusement, devant la gauche, comme on l’a vu dans l’affaire du CPE (1)… Il faut prendre la rupture au sérieux car le redressement de la France ne sera pas concevable tant que la voie de la réforme n’aura pas été dégagée par de véritables ruptures, dans tous les domaines de la politique… Il faut d’abord rompre avec les tabous imposés par la gauche pour revenir aux principes de la nation et de la république ; il faut, ensuite, développer la liberté et la démocratie, pour amorcer le changement nécessaire ».

 

 

Un langage flou

 

      Ce propos commence plutôt bien : il dénonce la pseudo droite qui gouverne à la remorque de la gauche, comme elle le fait piteusement depuis des générations, et accessoirement fustige l’imposteur et illusionniste Sarkozy. Puis il continue en affirmant que rien ne peut se faire sans véritables ruptures. En effet, nous le savons, le système n’est pas réformable : il faut en changer. Pourtant, très vite, les choses se gâtent. En effet, que lisons-nous ? Il faut « revenir aux principes de la nation et de la république ». Certes, revenir au principe national est d’un élémentaire bon sens mais l’expression « revenir aux principes de la République » ne peut que nous intriguer. En effet, quels sont ces principes ? La XXIe Université du Club de l’Horloge avait traité de ce sujet mais n’avait fait que « noyer le poisson » définissant la république à sa façon et ignorant l’acception précise qu’a la notion de « république » en France. Ne nous payons pas avec des mots. Le mot « République » n’est pas en soi infâmant : il y a eu la République romaine, la République de Gênes, la République de Venise etc. Il a paru en 1577 le livre de Jean Bodin « Traité de la République » qui prend le mot république dans son acception primitive à savoir « administration de la chose publique » (ce qui ne fait pas pour autant de Bodin un « Républicain » au sens moderne du terme : il se prononce pour la monarchie héréditaire).

      Mais en France, faire référence à la « République » consiste, dans le sens commun, à viser une conception mutilée de la France, cette « France qui a commencée en 1789 », qui a servi de modèle désintégrateur à l’Europe d’après 1918, qui rejette fondamentalement les racines spirituelles de l’Europe et de la France, en rupture totale avec son passé pluri millénaire et pense la France comme modèle cosmopolite et universel au prix de la dissolution de son être dans cet « universel ». Si, dans le présent cadre institutionnel, on peut comprendre que l’on ait la prudence de ne pas remettre en cause la forme républicaine du gouvernement, ceux qui veulent œuvrer au redressement de la France devraient éviter de se référer explicitement à « la » République que l’on ne peut confondre avec la France. Au mieux, qu’ils parlent de « leur » République » afin d’éviter toute confusion, à supposer que, dans leur esprit, la distinction existât, chose la moins sûre qui soit comme nous allons le voir ci-après.

 

 

Liberté et démocratie

 

      Ensuite, M. de Lesquen poursuit en demandant de « développer la liberté et la démocratie ». Mais quelle est « la » liberté ? Il faut alors remarquer que depuis des décennies, on ne parle que de développer la liberté. Et que trouve-t-on comme libertés ? La liberté d’avortement, la liberté de conspuer la nation, la liberté d’afficher des mœurs déviants etc. Ah ! certes, M. de Lesquen pense surtout à la liberté économique. Mais, là encore, nous le savons, qu’est-ce que la liberté économique ? Car si la liberté économique réclame la liberté d’entreprendre et de créer, elle peut conduire au pire et le libéralisme économique soumis à la finance internationale que nous connaissons en est l’illustration. Quant à la « démocratie », qui est présentement la démocratie représentative, nous savons qu’elle est l’un des facteurs majeurs de notre déclin. Il ne s’agit en fait que d’un gouvernement oligarchique aux mains de groupes d’intérêts privés qui laisse place à toutes les corruptions et toutes les médiocrités : que l’on relise « Les responsabilités des dynasties bourgeoises » d’Emmanuel Beau de Loménie pour s’en convaincre. Que l’on pense à notre histoire pétrolière où l’intérêt national a été sacrifié à des collusions d’intérêt entre politiciens et groupes pétroliers telle la Standart Oïl de Rockfeller. Par suite, vouloir développer la liberté et la démocratie « pour obtenir les changements nécessaires » revient à employer une formule creuse.

      Aussi, lorsque M.de Lesquen demande de rompre avec les tabous imposés par la gauche, il faut en premier lieu dénoncer la nature même du régime dont les fondements, rappelons-le sont « à gauche » : n’oublions jamais que, par suite du processus continu de dérive gauchisante de la pensée depuis le XVIIIe siècle et exposé précédemment, les idéaux « de droite » que fait siens le Club de l’Horloge étaient sous l’Ancien régime finissant, ceux de la gauche d’alors, dans la mesure où la gauche incarne, dans le mythe contemporain le « progrès » et son accessoire marxiste, le pseudo sens de l’histoire lequel n’est en réalité que le produit de la volonté des hommes.

 

 

La confusion républicaine

 

      H. de Lesquen, dans sa conclusion, a insisté sur le fait que « les ruptures proposées sont d’inspiration libérale et nationale, donc républicaines ». Là, nous touchons le fond de la pensée de la droite nationale : le fond en reste la destruction du corps national en tant qu’ensemble de corps intermédiaires, le refus d’une conception organique de cet être vivant qu’est une nation pour n’en faire qu’un agrégat d’individus. De ce point de vue, républicains libéraux et républicains socialistes partagent les mêmes fondements : ceux d’une conception constructiviste de la société, d’un peuple, et non une conception charnelle, une conception en accord avec l’expérience de millénaires d’histoire et qui est consubstantielle à la nature humaine. A lire cette citation, la conception de la république que se fait le Club de l’Horloge est sans confusion possible, celle de la Révolution : la Révolution française est une révolution libérale et l’épisode de la Terreur, lié en outre à la situation apocalyptique d’un régime aux abois, menacé d’invasion, ne peut nous le masquer. La loi le Chapelier, le décret d’Alarde (bien que votés dans les derniers temps d’une monarchie vidée de sa substance) sont d’inspiration libérale. Et la IIIe République, fidèle à sa nature libérale, du moins en économie, mènera une politique d’inspiration anti-sociale qui aboutira à l’explosion de 1936, tandis que l’Allemagne bismarckienne, présentée comme un parangon d’autoritarisme, d’aristocratisme –donc d’obscurantisme réactionnaire pour les « républicains » - instaurera dès les années 1880 des lois visant à maintenir la substance sociale d’une société allemande qui, par ailleurs, n’avait pas subi le traumatisme déstabilisateur d’une révolution faisant table rase du passé. Il est impossible, par suite, de redresser la France avec de tels prémices.

 

 

Des ruptures faibles

 

      Cela précisé, cette XXIIe université allait, par le truchement d’une dizaine d’intervenants, énoncer ce que le Club de l’Horloge considère de fait comme les principales ruptures à réaliser. Rétablir la primauté du droit national sur le droit européen ; rétablir la peine de mort ; supprimer le regroupement familial pour en finir avec l‘immigration invasion ; abolir le Pacs pour restaurer la famille ; instituer le référendum d’initiative populaire ; créer le chèque éducation ; libérer le marché du travail ; introduire la concurrence en matière de sécurité sociale ; réformer la droite.

      Dans tout cela, il y a bien sûr nombre de points qui vont dans le bon sens. Rétablir la primauté du droit national va de soi ou devrait aller de soi. Mais il n’est qu’une conséquence de l’affirmation d’un principe premier : celui de l’inaliénabilité de la souveraineté nationale. L’Europe n’est pas les États-Unis dont les États sont une émanation d’un pouvoir central fondé sur treize colonies ; elle est faite d'États et de peuples à l’identité propre, plongeant ses racines dans la profondeur des siècles, ayant contribué à nourrir une civilisation commune. Si une coopération est indispensable et vitale, elle ne peut se faire par une abdication de la souveraineté quelle qu’elle soit.

      Par conséquent, se contenter de la réaffirmation de la primauté du droit national est insuffisant. Supprimer le regroupement familial est certes nécessaire mais c’est une mesure minimale et il semble que le Club de l’Horloge reste très modéré face à un phénomène gravissime. En fait outre la suppression de l’automaticité d’une protection sociale accordée à tous ces arrivants, il est vital de mettre en place une politique drastique de lutte contre l’immigration illégale : nous sommes objectivement en état de guerre pour la survie de notre civilisation et les mesures à prendre sont celles que tout État digne de ce nom adopte en période de guerre. Conjointement, c’est le renvoi des immigrés inassimilables et inassimilés dans leurs pays d’origine qui doit être organisé. Que l’on ne dise pas que c’est impossible : dix millions d’Allemands installés en Europe centrale et orientale depuis plus de cinq siècles, sinon plus en ont été expulsés dans des conditions abominables en quelques semaines en 1945. Plusieurs centaines de milliers d’Européens installés depuis plus d’un siècle en Algérie, pays qu’ils avaient construit, en ont été chassés en quelques semaines en 1962. Autant agir calmement, avec humanité, de manière concertée avec les pays concernés, plutôt que de se trouver dans des situations critiques. Si la situation actuelle ne permet évidemment pas sa mise en œuvre immédiate, il faut la maintenir comme principe politique fondamental car l’histoire présente toujours des situations que l’on n’imagine pas lorsque l’on a le nez collé à l’actualité quotidienne : qui, en 1906, aurait imaginé que moins de quinze ans plus tard, l’Autriche-Hongrie serait rayée de la carte, que la Russie tsariste laisserait place au sanglant régime bolchevique ?

      Abolir le Pacs est aussi une mesure de bon sens, à condition qu’elle soit accompagnée d’un changement du climat médiatique qui ne cesse de propager l’inversion de toutes les valeurs. Il en est de même pour le chèque éducation, mais il reste à savoir comment il sera mis en œuvre. Par ailleurs, s’il faut « libérer » le marché du travail, cela ne peut s’envisager que dans le cadre d’un État nationaliste dans lequel la dimension sociale est prise en compte : or nous savons par expérience que la pensée libérale, sous-jacente dans ce Club est porteuse de bien des désastres et, en tout état de cause, il est hors de question de laisser des « libéraux » se charger d’une telle réforme. La remarque vaut tout autant pour la Sécurité sociale : si le système français actuel est failli, il ne faut pas pour autant tomber dans une situation à l’américaine où nombre de gens se trouvent de fait exclus du système de santé. Ajoutons que, si l’on parle de protection sociale, une mesure « de rupture », pour reprendre le langage horlogiste, consisterait à limiter fortement le droit d’accession à la propriété des étrangers en France, afin de mettre fin au processus de dépossession des Français de leur patrimoine qui se produit actuellement, ne serait-ce que par la hausse vertigineuse des prix de l’immobilier en province sous l’effet des acquisitions faites par les étrangers, fussent-ils européens. Mais, pour des libéraux, cela est peut-être contraire à l’idéologie !

      En somme, dans cette liste de « ruptures », nous ne trouvons que des mesures d’ordre technique, des mesures partielles, sinon secondaires. Il y a tout d’abord une grande absente : la politique monétaire et financière nationale. Certes, de la part de gens ayant attrapé le virus libéral, ce n’est pas étonnant. Pourtant, c’est l’un des éléments fondamentaux de toute souveraineté nationale et si, dans le cadre actuel, dans une hypothèse d’application immédiate, il faudrait nécessairement tenir compte de l’environnement international dominé par une finance apatride et spéculative, une politique financière fondée sur la monnaie permanente serait largement réalisable.

      Plus encore, n’apparaît pas la véritable rupture qui consiste à affirmer la souveraineté d’une France à fondements européen et chrétien, incarnée et dirigée par un État à la fois national et social, autrement dit une souveraineté fidèle à la nature et à l’identité de la France. Or tout le reste découle de ce principe qui n’est ni de droite ni de gauche mais qui est le principe même de la France, comme il l’est plus généralement pour tout peuple et nation existant en ce bas monde.

 

 

La seule voie possible : le nationalisme

 

      Aussi, lorsque H. de Lesquen propose comme huitième rupture de « réformer la droite », pouvons-nous lui indiquer la seule voie possible de réforme : celle de la conversion de la droite à la doctrine nationaliste, au nationalisme qui n’est, répétons-le, ni de gauche ni de droite mais tout simplement la doctrine, le parti de la France sans lequel celle-ci ne peut que connaître de graves déboires comme elle en fait l’expérience, elle qui ne cesse tendanciellement de se déclasser dans le concert de nations depuis 1789. Le nationalisme est en effet la compréhension des règles qui ont permis à une nation de se constituer et de durer et dont l’oubli ou la négation entraînent la décadence et la désagrégation. Si la « droite » ne se convertit pas en quelque sorte au nationalisme, elle se condamne à disparaître en tant que force de redressement de la nation si ce n’est en tant que force politique, tout simplement, les événements en faisant une force définitivement périmée. On ne peut préconiser et conduire une politique de régénération nationale en développant une pensée hémiplégique.

 

 

André Gandillon

 


(1) Rappelons que le gouvernement de Villepin au printemps 2006, avait fait voter un contrat d’embauche réservé aux jeunes et que, devant les manifestations de rues organisées par les partis et syndicats de gauche, il avait reculé en mettant son texte à la poubelle par une pirouette juridique.

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<br /> <br /> Les constitutions et leurs déviations.<br /> <br /> <br /> Aristote ; Politique; Livre III; Chapitre IV et V<br /> <br /> <br /> § 7. Donc évidemment, toutes les constitutions qui ont en vue l’intérêt général sont pures, parce qu’elles pratiquent rigoureusement la justice. Toutes celles qui n’ont en vue<br /> que l’intérêt personnel des gouvernants, viciées dans leurs bases, ne sont que la corruption des bonnes constitutions ; elles tiennent de fort près au pouvoir du maître sur l’esclave, (1) tandis<br /> qu’au contraire la cité n’est qu’une association d’hommes libres.<br /> <br /> <br /> § 8. Après les principes que nous venons de poser, nous pouvons examiner le nombre et la nature des constitutions, et nous nous occuperons d’abord des constitutions pures ; une fois que celles-ci<br /> seront déterminées, on reconnaîtra sans peine les constitutions corrompues.<br /> <br /> <br /> CHAPITRE V.<br /> <br /> <br /> § 1. Le gouvernement et la constitution étant choses identiques, et le gouvernement étant le maître suprême de la cité, il faut absolument que ce maître soit, ou un seul individu, ou une<br /> minorité, ou enfin la masse des citoyens. Quand le maître unique, ou la minorité, ou la majorité gouvernent dans l’intérêt général, la constitution est nécessairement pure ; quand ils<br /> gouvernent dans leur propre intérêt, soit dans l’intérêt d’un seul, soit dans l’intérêt de la minorité, soit dans l’intérêt de la foule, la constitution est déviée de son but, puisque de<br /> deux choses l’une : ou les membres de l’association ne sont pas vraiment citoyens ; ou, s’ils le sont, ils doivent avoir leur part de l’avantage commun.<br /> <br /> <br /> § 2. Quand la monarchie ou gouvernement d’un seul a pour objet l’intérêt général, on la nomme vulgairement royauté. Avec la même condition, le gouvernement de la minorité, pourvu qu’elle ne soit<br /> pas réduite à un seul individu, c’est l’aristocratie, ainsi nommée, soit parce que le pouvoir est aux mains des gens honnêtes, soit parce que le pouvoir n’a d’autre objet que le plus grand bien<br /> de l’État et des associés. Enfin, quand la majorité gouverne dans le sens de l’intérêt général, le gouvernement reçoit comme dénomination spéciale la<br /> dénomination générique de tous les gouvernements, et se nomme république. § 3. Ces différences<br /> de dénomination sont fort justes. Une vertu supérieure peut être le partage d’un individu, d’une minorité ; mais une majorité ne peut être désignée par aucune vertu spéciale,<br /> [1279b] excepté toutefois la vertu guerrière, qui se manifeste surtout dans les masses ; la preuve, c’est que, dans le gouvernement de la majorité, la partie la plus puissante de<br /> l’État est la partie guerrière ; et tous ceux qui ont des armes y sont citoyens.<br /> <br /> <br /> § 4. Les déviations de ces gouvernements sont : la tyrannie, pour la royauté ; l’oligarchie, pour l’aristocratie ; la démagogie, pour la<br /> république. La tyrannie est une monarchie qui n’a pour objet que l’intérêt personnel du monarque ; l’oligarchie n’a pour objet que l’intérêt particulier des riches ; la démagogie,<br /> celui des pauvres. Aucun de ces gouvernements ne songe à l’intérêt général.<br /> <br /> <br /> (1) un despote est un maître d’esclaves.<br /> <br /> <br /> http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/politique3.htm#VII<br /> <br /> <br /> Livre IV Chapitre II-1<br /> <br /> <br /> « Dans notre première enquête sur les constitutions nous avons distingué, d’une part les trois constitutions correctes : royauté, aristocratie et<br /> politie; d’autre part, leurs déviations : la tyrannie : déviation de la royauté; l’oligarchie : déviation de l’aristocratie; la démocratie : (démagogie ?) déviation de la politie<br /> (république ?). »<br /> <br /> <br /> **************************************************************<br /> <br /> <br /> Comparaisons des traductions :<br /> <br /> <br /> § 2. Quand la monarchie ou gouvernement d’un seul a pour objet l’intérêt général, on la nomme vulgairement royauté. Avec la même condition, le gouvernement de la minorité, pourvu qu’elle ne soit<br /> pas réduite à un seul individu, c’est l’aristocratie, ainsi nommée, soit parce que le pouvoir est aux mains des gens honnêtes, soit parce que le pouvoir n’a d’autre objet que le plus grand bien<br /> de l’État et des associés. Enfin, quand la majorité gouverne dans le sens de l’intérêt général, le gouvernement reçoit comme dénomination spéciale la dénomination générique de tous les<br /> gouvernements, et se nomme république.<br /> <br /> <br /> Autre traduction:<br /> <br /> <br /> «3. Nous appelons d’ordinaire royauté celles des monarchies qui a en vue l’intérêt général et aristocratie, le gouvernement d’un petit nombre, mais non d’une seule personne, soit parce que les<br /> meilleurs ont le pouvoir, soit parce que leur pouvoir a pour objet le plus grand bien de la cité et de ses membres; quand la masse gouverne la cité en vue de l’intérêt général, on donne à<br /> ce gouvernement le nom de politie, qui est commun à toutes les constitutions.»<br /> <br /> <br /> **********<br /> <br /> <br /> remarque sur les traductions:<br /> <br /> <br /> SUIVANT LES TRADUCTIONS on parle de politie ou de république, qui sont des synonymes, et de démocratie ou de démagogie, idem.<br /> <br /> <br /> Une traduction dit : démocratie déviation de la politie.<br /> <br /> <br /> Une traduction dit: démagogie déviation de la république.<br /> <br /> <br /> Déviation : la traduction peut être corruption<br /> <br /> <br /> <br />
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