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Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants

Le camp nationaliste en pleine confusion

Voici un article publié dans le dernier numéro de Rivarol.

 

      La confusion est actuellement grande dans le camp nationaliste en Europe. Il y a ceux qui, disons-le franchement, par antisémitisme ou par fascination femelle pour la puissance, se jettent dans les bras de l’islam. Il y a ceux qui, par haine de l’islam, se couchent devant Israël. Aucune de ces deux attitudes n’est digne d’un combattant nationaliste français et européen.

 

 

Ceux qui se couchent devant l'islam

      Nous avons déjà évoqué le cas du Père Lelong (dans le dernier numéro de Rivarol), qui tient des propos hallucinants de complaisance vis-à-vis du message du Coran. Les lignes qui suivent, concernant les collabos de l’islam s’inspirent largement de l’excellent texte de Pierre Vial, “Islamophiles”, paru dans la nouvelle livraison de sa revue Terre et Peuple (Terre et Peuple, BP 46, 69380 Lozanne, 7euros).

      Que dit-il ? « Une certaine extrême droite (qui, en général, n’aime pas qu’on l’appelle ainsi… on a ses pudeurs…) a les yeux de Chimène pour l’islam et ses adeptes.[…] Alain Soral, s’exprime ainsi au sujet des Afro-musulmans de la seconde (ou troisième) génération, désignés souvent dans la presse comme “Franco-Africains”: “C’est une chance pour eux d’être nés en France. Il faut que ces jeunes deviennent ces chances pour la France”».


      Propos qui rejoignent ceux que Jean-Marie LePen tenait à la tribune de l’Assemblée nationale, en 1958: « Il ne faut pas dire que l’Algérie a besoin de la France. Il faut dire que la France a besoin de l’Algérie. Nous avons besoin d’une jeunesse vigoureuse… etc. ». Et Pierre Vial de relever cependant que certains réussissent le grand écart: leur sympathie à l’égard du monde musulman va de pair avec leur participation au FN mariniste, dont le fonds de commerce est l’hostilité à l’islam (attention, pas aux musulmans, qui peuvent devenir de bons Français s’ils adoptent « les valeurs de la République »…). Une figure de proue de l’intellectualisme, celui qui fut le pape de la Nouvelle Droite, Alain De Benoist (qui fréquente allègrement l’ambassade d’Iran), a marqué clairement son choix en ouvrant les colonnes de la revue Eléments (n°138, janvier 2011) à Franco Cardini.

      Cardini déclare son « admiration pour la civilisation musulmane » et son « amour pour l’islam ». Il se dit aujourd’hui « catholique traditionaliste » et affirme mépriser « la petite bourgeoisie italienne, conservatrice et philo fasciste ». Après avoir porté la chemise noire lorsqu’il était membre du MSI, au temps où dans chaque permanence du MSI présidait un grand portrait du Duce, il a choisi, aujourd’hui, de s’intégrer dans le camp du politiquement correct, ce qui est certainement plus confortable. C’est, évidemment, son droit. A chacun ses goûts.


      Mais ce qui est gênant, précise Pierre Vial, c’est qu’il se couvre d’un manteau académique pour justifier son islamophilie. Et, là, le bât blesse. Car, comme il l’écrit excellemment, celui qui nous est présenté dans Eléments comme « un des plus grands médiévistes contemporains » (sic) profère quelques énormités dont rougirait un étudiant en Histoire de première année. En utilisant au passage des termes déshonorants (pour leur auteur) pour s’attaquer, sans le citer (mais Alain de Benoist répare en note cet “oubli”), à Sylvain Gouguenheim, auteur d’Aristote au Mont Saint-Michel, qui a le tort, impardonnable aux yeux de Cardini, de rendre ridicule ce dernier qui déclare : « Sans la culture musulmane, la grande époque de la culture scolastique, des universités et des cathédrales serait impensable ». Bref, sans l’islam l’Europe serait barbare… On pourrait se contenter de hausser les épaules. Mais on ne peut en rester là devant le caractère misérable des attaques de Cardini contre Gouguenheim « que, déclare Cardini, l’on a l’évidence convaincu de s’asseoir sur son honnêteté intellectuelle ». Ce Gouguenheim qui ose ne pas partager l’admiration inconditionnelle de Cardini pour l’islam est, en conséquence, un malhonnête, un tricheur et un vendu.

      Mais Pierre Vial nous propose de nous intéresser aux propos du «grand médiéviste» Cardini, histoire de rire un peu.

      Nous allons prendre, dans l’ordre où elles apparaissent dans le cadre de son entretien publié par Eléments, quelques unes de ses assertions les plus fantaisistes.

      Alain de Benoist lui rappelle sa définition des croisades  : « Elles ont été selon toi un “pèlerinage armé” visant à soumettre la Terre sainte à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens ».

      La réponse de Pierre Vial : « Pèlerinage armé » ? Oui, mais pas seulement, comme l’écrit Jean Flori dans son plus récent ouvrage (La Croix, la tiare et l’épée, Payot, 2010) : « La croisade n’est pas seulement une guerre de reconquête entreprise contre les envahisseurs musulmans. C’est une guerre sainte». Par ailleurs il n’a jamais été question de «soumettre la Terre sainte » à l’autorité d’un certain nombre d’Etats chrétiens. Faut-il rappeler qu’aucun chef d’Etat européen ne participait à la première croisade ? Quand certains souverains prirent la croix pour les croisades suivantes, ce n’était évidemment pas pour soumettre la Terre Sainte à leur autorité (ce que ni les autres souverains européens, ni la papauté… et ni le roi de Jérusalem n’auraient accepté !).

      Qui sont les croisés ? Des « guerriers voués à combattre comme mercenaires au service de l’empereur de Byzance » dit Cardini.

      Pierre Vial réplique : c’est faux. Le canon 2 du concile de Clermont (où le pape Urbain II a lancé son appel à la croisade) est sans ambiguïté : « Quiconque, mû par sa seule piété— et non pour gagner honneur ou argent— sera parti à Jérusalem pour libérer l’Eglise de Dieu, que ce voyage lui soit compté pour toute pénitence »; Il s’agit donc, écrit Jean Flori (op. cit.), « de libérer les chrétiens (l’Eglise de Dieu) de la domination musulmane. »

      On sait quelle place tient Saladin, encore aujourd’hui, dans l’imaginaire musulman, en tant que conquérant champion de l’islam. Pour nous convaincre des bons rapports qui pouvaient exister au Moyen Age entre Européens et musulmans, Cardini déclare : « Dans la tradition du XIe-XIIe siècle, Saladin est devenu[…] le paradigme idéal de la magnanimité chevaleresque ».


      Pierre Vial exécute le pompeux personnage qu’est Cardini : tout d’abord, faire référence au XIe siècle pour parler de la réputation de Saladin soulève une légère difficulté, puisque celui-ci est né en 1137 et mort en 1193. Notre « grand médiéviste » semble quelque peu brouillé avec la chronologie, ce qui est toujours gênant pour quelqu’un qui veut être historien… Et la « magnanimité chevaleresque » de Saladin s’est peu manifestée à l’issue de la bataille de Hattin, désastreuse défaite de l’armée chrétienne en 1187, à l’issue de laquelle Saladin a fait égorger devant lui tous les Templiers survivants (sauf le maître Gérard de Ridefort, renégat pour sauver sa peau).

      Cardini fait appel, pour illustrer la compréhension entre islam et chrétienté au Moyen Age, au travail de traduction du Coran commandité par l’abbé de Cluny Pierre le Vénérable.

      Réponse : il oublie— ou veut oublier… ou ne connaît pas— des textes de Pierre, comme le Contra Sectam Saracinorum et le De translatione Alcorani, où l’abbé désigne l’islam comme « cette erreur, supérieure à toutes les erreurs » et « cette secte impie et la vie exécrable de son fondateur ».

      Cardini : « Il n’existe aucune guerre, ni pour les chrétiens, ni pour les musulmans, dont les combattants sont sanctifiés pour la seule raison qu’ils y prennent part ».

      Réponse : appel à la croisade du pape Urbain II à Clermont (1095) : « Tous ceux qui iront là-bas et qui viendraient à perdre la vie, que ce soit au cours de leur voyage par voie de terre ou de mer, ou bien en combattant les païens, obtiendront à cette heure la rémission de leurs péchés[…] Ils vont maintenant gagner des récompenses éternelles». Traité De laude novae militiae de Bernard deClairvaux, sur la mission du Templier : « La mort des païens fait sa gloire, parce qu’elle est la gloire du Christ; sa mort est triomphante ».

      Cardini : « La bataille de Poitiers fut une modeste escarmouche ».

      Affirmation absurde : « Qu’on le veuille ou non la victoire de Poitiers eut un grand retentissement dans tout l’Occident » (Pierre Riché, Les Carolingiens, Hachette, 1983). Riché, ancien professeur d’histoire médiévale à l’université de Paris X et directeur du Centre de recherches sur l’Antiquité tardive et le Haut Moyen Age, cite le témoignage d’un chrétien de Cordoue qui voit dans la bataille de Poitiers l’affrontement entre les Sarrasins et « les gens d’Europe ». Riché commente : « Il a pris conscience de l’opposition qui existe entre deux mondes et deux civilisations ».

      Pour faire bonne mesure, Cardini passe du Moyen Age à aujourd’hui : « Les immigrés sont une ressource pour une Europe en pleine crise démographique ». Pour ceux qui n’auraient pas compris dans quel camp, lui et De Benoist se rangent…

      En conclusion de son article, Pierre Vial signale un ouvrage récent qui est la meilleure réponse aux élucubrations d’un Cardini : Jacques Heers, L’islam cet inconnu, Ed. de Paris, 2011. Dans ce livre Heers, qui fut professeur à la Sorbonne, où il dirigeait le département d’études médiévales, règle son compte à l’image complaisamment véhiculée aujourd’hui par des islamophiles du type Cardini, à savoir celle d’un islam qui, avec sa “tolérance”, aurait apporté un «âge d’or» qui est, en fait un pur fantasme destiné à faire tomber les défenses immunitaires des Européens.

      Il y a 65 ans, le grand Mufti de Jérusalem, haute autorité morale de l’islam, se rendait à Berlin faire allégeance à Adolf Hitler et encourageait la constitution des divisions de Waffen-ϟϟ musulmanes, bosniaques notamment. Les divisions Handschar et Skankerberg furent créées. La division Handschar faillit d’ailleurs d’être dissoute par Himmler, tant elle se signalait par la cruauté de ses comportements. Quand j’évoquais la fascination pour la puissance, qui entraîne avec perversité toutes les trahisons, tous les reniements, toutes les soumissions… Autres temps, même mœurs…



Ceux qui se couchent devant Israël

      Dans un récent article paru dans Rivarol, nous avions évoqué le pèlerinage de mouvements nationalistes européens en Israël.

      Des Flamands du Vlaams Belang, des Autrichiens du FPO, des Allemands… Ils y rencontrèrent les plus extrémistes des extrémistes sionistes, visitèrent des colonies et se rendirent à Vad Yashem.

      Leur objectif était d’acquérir, enfin, dans leurs pays respectifs, une respectabilité qui leur ouvrirait la porte des médias et qui leur offrirait le sésame de l’intégration au Système. Devenir des partis de gouvernement ! Le rêve ! Il est assez fascinant d’analyser leur raisonnement. Ouvrir la porte des media? Est-ce à dire que les médias européens sont entre les mains des lobbys juifs ? Est-ce à dire que c’est en Israël que se décide qui peut être un parti de gouvernement en Europe, et qui ne saurait l’être ?

      Nous l’ignorions… Marine Le Pen cherche, elle aussi à se rendre en Israël.

      Elle aussi… Le Bloc Identitaire s’était déjà signalé, lors d’une réunion à Orange, par des propos particulièrement indignes, déclarant notamment qu’«ils rompaient avec l’antisémitisme du Front national»… Passons…

      Le 7mai, une grande manifestation contre l’islamisation de l’Europe aura lieu à Cologne, en Allemagne, en éprésence de représentants de nombreux mouvements nationalistes européens.

      J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer ici l’action que mènent des agents israéliens, conscients ou inconscients, auprès des mouvements nationalistes en Europe. Certains tenteraient, d’après mes informations, de faire participer à cette manifestation une délégation israélienne, au nom d’une sorte de front commun “occidental” contre l’islamisation.

      Il va sans dire qu’il est absolument hors de question pour moi, et pour nombre de mes camarades européens, de défiler sous le drapeau israélien, avec une délégation israélienne… Notre combat pour la délivrance de la France et de l’Europe est ici, en France et en Europe. Il n’est ni en Afghanistan, ni en Iran, ni en Irak, et pas davantage en Palestine ou en Israël.

R. S.

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M
<br /> <br /> Réponse a Eric<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci pour votre mise au points et mea culpa pour ma méconnaissance des égouts du nouveau front me voilà donc renseigné.<br /> <br /> <br /> Je  tenait a préciser que je ne suis pas un anti-intellectuels bien au contraire je recherche, notamment par ma présence sur ce blog, une manière de transformer un combat<br /> épidermique et physique en lui apportant plus de cérébral.<br /> <br /> <br /> Néanmoins il me sera difficile dans mon cercle d influence d expliquer systématiquement les implications siono-maçonnique du parti quand on viendra me faire part de ses intentions de vote.<br /> <br /> <br /> Pour ma part j ai toujours apporté mon suffrage a des idées et non a des hommes, je n ai aucune confiance en la démocratie mais quand on a une arme on s en sert même si elle est blanche.<br /> <br /> <br /> C’est l histoire du réel prolétariat européen de se faire manipuler par ses élites et apparemment cela ne dérogera pas a la règle même si face au monstre israélo-mondialo-gauchiste que l on<br /> présage ce sera un moindre mal. Ils iront voter et non pas comme des traîtres mais comme des hommes de bonnes volontés, patriotes et inquiets de l avenir de leurs enfants, ils sont mes frères,<br /> mon peuple, mon sang.<br /> <br /> <br /> En ce qui me concerne je n ai pas le droit de vote dans ce pays mais je ne compte pas rester assis sur mon cul a contempler le chaos.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Cordialement                                                                                                <br /> Maximus<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Et que j'ajoute, ce qui nous charme chez les musulmans (je sais puisque je bouge tout le temps parmi les Algériens, Marocaines, Tunisiens, kabbalahistes etc, etc.), ce sont les traces d'une belle<br /> culture (ou civilisation) franco-catholique, qui les rend vraiment proches. Mais il en reste trop peu, je pense, et je sais aussi!<br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Merci à vous, Arebours. Salutations.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Bonjour à toutes et tous.<br /> <br /> A mon tour Verus, je me dois de vous remercier pour l’intérêt que vous portez à ce fil et que vous enrichissez de par votre prose.<br /> <br /> Nous pouvons être presque certain que nous ne nous connaissons pas et qu’en conséquence il faut se garder de porter des jugements par trop hâtifs sur la perception ou la Weltanschaung des<br /> différents commentateurs.<br /> <br /> C’est ainsi que l’on peut justement me définir politiquement comme un opposant, d’une part à la postmodernité ou hypermodernité qui caractérise notre époque, d’autre part même au modernisme de<br /> manière plus général: mon pseudonyme n’est pas un choix hasardeux. Qu’en est-il de manière plus générale ? Les anciens furent en raison de choix transcendants, les modernes virent le futur et nos<br /> contemporains vivent ... au présent.<br /> <br /> Il ne faut pas confondre, pour reprendre les expressions mathématiques, conditions nécessaires et suffisantes. En conséquence, quand bien même je serais favorable à un Etat laïc, ce qui n’est pas<br /> nécessairement le cas, que vous ne pourriez inférer que je soies moderniste.<br /> <br /> Vous évoquez l’Europe. Cela m’intéresse d’autant plus que je ne raisonne pas en terme national et/ou européen mais en fonction de la civilisation qui fut sur ce continent. Elle est d’essence<br /> helleno-chrétienne en effet et on s’accorde à reconnaître que Saint Augustin fut platonisant.<br /> <br /> Encore faut-il que l’Europe soit encore, tant le mimétisme avec la civilisation américaine est désormais flagrant. Il fut un temps, puisque nous évoquons l’influence du religieux, que vous avez<br /> peut être connu, où la majorité des femmes portaient croix - souveau cadeau offert à la communiante - autour du cou.<br /> <br /> Tel n’est plus le cas aujourd’hui. Elles portent désormais bague autour du ... pouce.<br /> <br /> Les sociologues des religions s’accordent à reconnaître que seuls 3% des catholiques sont authentiques. Ils sont au reste peu nombreux à suivre les exigences du carême, à ne pas utiliser de moyen<br /> de contraception ou plus simplement à aller se confesser régulièrement. En conséquence, on peut affirmer que les catholiques français sont des protestants qui s’ignorent. Et encore, l’expression<br /> déiste eut pu être utilisée.<br /> <br /> En ce sens, le principal ennemi des Européens n’est autre qu’eux mêmes. La célébration partagée par la grande majorité tant du matérialisme ou du consumérisme  que de l’immanence qui ne font<br /> que promouvoir l’ici bas aux dépens de toute forme de transcendance est un choix délibéré par nos contemporains qui curieusement s’inquiètent de temps à autres de leur vide spirituel.<br /> <br /> En clair, ce ne sont pas les musulmans qui en France empêchent chaque dimanche les chrétiens d’aller pratiquer: c’est d’un cancer - pour reprendre l’expression du général Delaunay - dont il<br /> s’agit et nullement d’un virus.<br /> <br /> Au demeurant, l’islam est désormais lui aussi touché. C’est vrai en France mais aussi dans les pays arabes qui connaissent leur «printemps» où l’aspiration démocratique, c’est à dire<br /> l’occidentalisation - au sens où l’entend Alain de Benoist - est ouvertement revendiquée.<br /> <br /> Je pense aussi que les formes, réelles, de radicalités que l’on trouve dans l’islam, ne sont que la réaction à mon sens logique contre la perte d’influence de cette religion dans les différents<br /> pays concernés qui s’occidentalisent. Après tout, comme vous, ils ont une civilisation à défendre.<br /> <br /> Le problème n’est donc pas l’islamisation de l’Europe, contrairement à ce que les media peuvent affirmer, mais bien son arabisation: c’est différent.<br /> <br /> En ce qui concerne l’Action Française, vous seul pouvez savoir. A vous de célébrer la «primauté du spirituel» ou du politique puisque tôt ou tard il y a de fortes chances pour qu’un mouvement<br /> politique soit à un moment ou à un autre en désaccord avec le Vatican: il s’agit donc d’une hypothèse d’école qui présente tout son intérêt.<br /> <br /> A chacun de faire ses choix et si j’ai de fortes sympathies pour des associations comme Ichtus ou Civitas en raison de leur apport au réarmement moral, je n’en suis pas moins très réservé en<br /> raison de leur conservatisme qui est flagrant.<br /> <br /> Nous avons certainement des points communs et je pense que cette longue réponse vous aura permis de mieux comprendre mon positionnement.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Bonjour - la formule qui m'a disparue à cause des settings TI sur votre blog où la fonction "B"-bold est toujours anglophone, et donc n'accepte pas le shortcut Ctrl (control) +G (gras), donc,<br /> paronnez-moi...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'ai justement retourné pour compléter le Commentaire n°4 posté par verus hier à 09h30 qui a été automatiquement coupé à cause des limites dans votre section commentaires. Vous allez trouver vous-même si<br /> cela vous intéresse.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Puisque, quelle beauté du Moyen Age, j'ai trouvé quelque chose qui affirme encore mieux mon point sur "Croisés et (ou) pèlerin".<br /> <br /> <br /> Oui, sous-titre chez Demurger, page 85, que j'ai, moi l'ouvrière, lisais autrefois dans l'autobus qui me ménait chaque matin dans un autre monde, tellement peu le mien... (que vous ne pensez pas,<br /> que je suis "intellectuelle" !) Donc, quelque chose en a resté calqué dans la tête - je cite:<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Jusqu'à la perte de la cité sainte en 1187, les objectifs du pèlerin et du croisé coincidaient. Pèlerin et croisé se distanguait sans doute mal, le même homme pouvait être l'un puis l'autre ;<br /> mais ils se distingueaient : le croisé était armé, pas le pèlerin ; les croisés 'ne sont pas seulement des pénitents en quête de rémission, mais des combattants recrutés pour une<br /> oeuvre indulgenciée', écrit Jean Richard, qui distingue aussi - j'y reviendrai - indulgence du pèlerinage et idulgence de croisade.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Les grandes croisades qui ont marqué l'histoire de l'Orient latin ont associé combattants et non-combattants, soldats et 'pauvres' désarmés, au grand dam d'Eudes de Deuil, relatant la croisade<br /> de Louis VII, remarque que beaucoup de ceux qui suivent le roi de France sont des pèlerins non combattants: ils n'ont pas d'armes mais des bâtons et ne servent à rien dans les combats !<br /> Entre ces grandes croisades, il y eut un flux incessant de pèlerins en Terre sainte qui, étant aux mains des Francs, devenait plus facilement accessible. Guillaume de Tyr signale<br /> l'arrivé d'un bateau chargé de mille cinq cents pèlerins en 1182. Et c'est sur cette base de mille cinq cents passagers par bateuu que Templiers et Hospitaliers traitenent avec la ville de<br /> Marseille en 1234 : chaqun des deux ordres pourra faire deux voyages par an pour transporter des pèlerins sans payer de droit."<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je pourrais taper tout livre, eh.. (et massacrer moins cette belle langue) car sur mon blog personne n'ose à dire un  mot, ainsi, profitez-en ici, des "Pèlerins armés"!<br /> <br /> <br /> Peu étonnant, que je passe un peu en dérisoire, j'ai vu juste la semaine derniêre un site de kabbalah, ici, en français !,  qui se croit, il aussi, savant sur pèlerinages ! ; qu'on a des<br /> "pèlerins armés" dans le Moyen Age, chez la nouvelle extrême droite,   ce doit être une autre extrême :-)<br /> <br /> <br /> <br />
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