En ces temps de commémorations de Onze Novembre, et de récupération politicienne, ces mêmes politiciens qui aujourd'hui envoient nos soldats mourir en Afghanistan pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres, après avoir envoyé durant la Grande Guerre 1,5 millions de nos ancêtres à la mort, voici un chant créé dans l''entre-deux-guerre : La Briscarde. Ces mêmes politiciens poursuivent de leur haine de véritables héros Xavier Vallat, Marcel Bucard, Joseph Darnand : ces Poilus qui souvent ceux qui défendirent la France avec le plus d'ardeur, se lancèrent dans le combat politique, dans l'immédiate après guerre (les listes des Poilus connurent un bref succès en 1919 avant de disparaître, dépassés par les politiciens), puis dans les années Trente et durant la Seconde Guerre mondiale en espérant sauver la France. La suite de la Grande Guerre est connue : ces politiciens lancèrent la France dans la guerre d'Espagne, dénièrent à l'Italie le 10e de ce qu'ils s'accordaient, et finalement déclarèrent à l'Allemagne une guerre qu'ils n'avaient ni su, ni voulu, ni pu préparer.
Face à eux, des Combattants nombreux avaient tenté de se dresser. Au premier rang, la droite nationaliste, dont ce chant témoigne de l'engagement...
Les paroles sont à prendre avec précautions. Nous avons compléter notre transcription grâce au site Les chants de France.Une erreur semble subsister au 3e paragraphe (à "On dit que"... ("Bandit ..." ?)).
Cinq ans de souffrance et de deuil Sont des malheurs que le temps efface Puisque voici qu’un ouragan menace De venir souiller les cercueils Mais alors, ainsi qu’un ferment Fait lever le pain sous la braise, Tous sont là, martyr et ces Françaises Vont crier debout dans le vent :
{Lève-toi Briscard, lève-toi Nous devons monter la garde N’oublies pas que tu te dois D’être prêt quand sonnera La briscardre (bis)
Là-bas sous les murs de Verdun Lorsque la mort passait en rafale Si nous avons résisté sous les balles C’est que nous tous leur faisions peur Aujourd’hui, partout c’est l’oubli, C’est l’appel au meurtre à la haine ; Mais du tombeau, sous l'Arc, brisant les chaînes, Le Poilu sacré pousse un cri :
Refrain
Tremblez politiciens véreux Voleurs en droit, policiers infâmes. On dit que tous les sectateurs sans âmes Du troupeau bergers sans aveu, Vous avez souillé nos autels, Mais la France vers nous se penche : Et de tout ceux qui gardent leurs mains blanches Nous voulons sonner le rappel !