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Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants

Jean Castrillo, Waffen-Unterscharfùhrer der SS

            Jean Castrillo est né en décembre 1922. Il est le fils d’un homme d’affaires espagnol installé en France depuis 1907(1)et d’une mère née à Paris mais d’origine alsacienne, flamande et hollandaise. Ses prents étaient phalangistes(2).
            En 1936, l’année où le PPF fut fondé, son père part pour affaire à Saint-Denis, un des bastions du PPF en région parisienne, où il rencontre l’écrivain Drieu La Rochelle. Avant la fin de l’année, son père s’inscrit au parti, tandis que Jean est intégré à la branche de jeuensse. Il essaie de servir le PPF du mieux qu’il peut, en vendant des journaux et en participant aux meetings.

            De juin 1940 à octobre 1941, Castrillo finit ses études secondaires et passe son Baccalauréat. Comme son père, il admire le Maréchal Pétain. Sa famille encourage la croisade contre le bolchevisme, et pense déjà que l’Allemagne aura besoin d’aide, bien qu’il ne soit pas question que Jean s’engage à la LVF. En juin 1942, il se porte volontaire pour les Chantiers du Maréchal. Posté au camp des Châteliers, près d’Orléans, il reçoit un mois d’entrainement par un sous-officier de la LVF, blessé pendant l’hiver 1941-1942 devant Moscou. Il obtient son diplôme de moniteur des Chantiers de la Jeunesse, et part pour le camp de Méry-en-Bois, en Sologne, où son travail consiste à entretenir des plantations d’arbres. En août 1942, il décide avec des amis de se rebeller contre les chefs du chantier, qu’ils jugent corrompus, et appellent leurs supérieurs hiérarchiques à Orléans. Le matin suivant, des voitures de la préfecture du Loiret transportant l’un de ces derniers, arrivent pour mettre les choses au clair. Peu après, des gardes mobiles sont dépêchés sur place et arrêtent les trois meneurs dont le jeune Castrillo. Envoyé au camp de travaux forcés de Vouzcron, près de Vierzon, il ne peut écrire à son père qu’en novembre 1942. Le PPF contacte Otto Abetz, ambassadeur d’Allemagne, qui ordonne sa libération.

 

            De retour à Paris, il participe au grand congrès du parti, du 4 au 8 novembre 1942. Il décide de s’engager au plus vite dans les Schutzkommando de l’organisation Todt, avec l’accord de son père. On l’envoie dans une compagnie d’entraînement à la Celle-Saint-Cloud, sous la direction de l’instructeur Roger Mariage. La compagnie prête serment à Hitler, et il reçoit les épaulettes noires des SK. Après trois jours de repos, ils partent pour la Norvège, avec des volontaires hollandais et des officiers et sous-officiers allemands, tous originaires de Saxe. La compagnie est assignée à la protection d’un complexe industriel(3) au sud de Bergen, où ils doivent faire face à des attaques de résistants norvégiens durant trois semaines. En octobre 1943, la compagnie doit affronter des commandos britanniques, adversaires autrement plus coriaces qui essaientde s’approcher du complexe. Les SK perdent cinq hommes, et dix son gravement blessés et une vingtaine ne le sont que légèrement, dont Castrillo, qui reçoit le Badge des blessés. Le 14 novembre 1943, la compagnie est relevée et assignée à la protection du port de Memel, sur la Baltique, au côté d’unités de police lettones. Promu SK-Rottenführer en mars 1943, Castrillo garde le souvenir d’une population très amicale, et farouchement anticommuniste. D’après ses dires, il se serait senti « encore mieux qu’à la maison » !
            De retour en France en avril 1944, il renoue avec le parti, et apprend la mort de deux de ses amis sur le front de l’Est. Il rencontre Barthélémy, l’un des chef du parti, qui le félicite. Il essaie, sans succès, de se faire muter à la LVF(4).
            Castrillo est muté avec l’ensemble des SK à la brigade « Charlemagne » à l’automne 1944. Affecté à la 5e compagnie du Waffen-Grenadier-Regiment der SS 58, dont il devient un élément moteur, malgré son grade modeste. Apprécié de ses camarades, Castrillo est toujours là pour détende l’atmosphère.
            Il combat avec courage en Poméranie, et se retrouve dans le bataillon de marche de Bassompierre, dans les combats de Körlin. Blessé gravement lors du repli, il essaie quand même de s’échapper avant d’être capturé, près d’une voie ferrée, en compagnie d’un camarade de la ville de Millepoix(5). Un major soviétique le fait soigner dans un hôpital minable de Körlin.

 

            À son retour en France, il est jugé. En août 1946, avec le verdict, le juge lui demande s’il a des regrets, ce à quoi Castrillo répond : « Monsieur le Président, je n’ai qu’un seul regret, et c’est d’avoir perdu la guerre ». La cour lui reproche d’avoir prêté serment à Hitler, et il est condamné à quatre ans de prison ainsi qu’à l’indignité nationale à vie.

Jean Castrillo participa activement aux mouvements nationalistes d’après-guerre. En 2009, il vivait une retraite paisible.

 

 

Biographie tirée du livre de Grégory Bouysse, Waffen SS Français volume 2 [disponible ici].

 

________________________________

 

1. Son père n’a obtenu la nationalité française qu’en 1940.
2. Deux cousins de la famille furent exécutés par les forces communistes. L’un des deux étaient un fervent phalangiste.
3. En fait un centre de recherches sur le nucléaire, ce que Castrillo ne su qu’après-guerre.
4. Jacques Doriot préférant garder ses militants en France, à l’heure de la guerre civile.
5. Peut-être un dénommé Cabriol.

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Commenter cet article
C
<br /> pauvre camarade Castrillo, puissent les Dieux l'acueillir au paradis des guerriers... Je l'avais connu en 1976 au Front<br /> national où il était actif avec Pierre Bousquet, et de bonne humeur, me disant qu'il était fier d'avoir été un des rares volontaires français à avoir aussi combattu des Anglais en Norvège ; votre<br /> article nécrologique me confirme qu'il disait vrai.... <br />
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