Le 13 janvier 1937, sur le sol d'Espagne, les légionnaires Ion Mota et Vasile Marin tombaient sous les balles des rouges, sur le front de Madrid.
Lors de leurs funérailles des nationalistes venus du monde entier, d'Allemagne et d'Italie mais aussi du Japon, du Portugal,... rendirent hommage aux sacrifices des deux envoyés de la Garde de fer.
Ils ont senti frémir dans leur urne inconnue, Tes cendres sans repos de grand guerrier errant, O, toi, qui fus chez nous et père et conquérant, Fils de l'âpre Ibérie, Impérator Trajan, Qui de tout le futur nous ouvris l'avenue. Dans l'argile où joua ta jeunesse intrépide, Le limon du Danube et l'air de nos vallons Se sont mêlés parmi les durs combats d'Atride Où nos cimes joignaient leurs fougueux aquilons. Et Dieu sait de quel brun centurion venue Qui sur nos bords planta des lauriers lourds de pleurs S'élevait à grands cris votre audace éperdue, O, fleurs de notre race, ô, les étranges fleurs !
Hélène Vacaresco, Paris, 1er février 1937.