Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants
Le 18 III 1978, alors qu’il se rendait au collège de Caudebec-en-Caux, accompagné de son épouse, une bombe placée sous son siège déchiquetait sa voiture. Mort sur le coup, sa compagne Laurence était grièvement blessé.
Police et justice "française" ont-elles jamais enquêté sur ce meurtre ? Il n’y aura pas plus d’inculpation dans ce dossier que de garde-à-vue ou de procès.
Le nom de François Duprat s’ajoutait à la liste déjà longue des militant nationalistes assassinés.
Révolutionnaire, il est très jeune, tenté par le trotskisme : il adhère à l’Union de la Gauche Socialiste – d’où sortira le PSU –. Mais cet esprit libre, séduit par la méthode, ne se reconnaît pas dans le marxisme. En 1958, à 18 ans, il entre à Jeune Nation, où il anime la section de Bayonne, avant de prendre des responsabilités régionales puis nationales, malgré la dissolution de Jeune nation. Entre temps, il s’est installé à Paris pour poursuivre ses études ; il figure parmi les fondateur de la Fédération des Etudiants Nationalistes (FEN) et se retrouve aux côtés de Pierre Sidos et Dominique Venner au sein d’Europe Action.
Il rejoint Occident puis Ordre Nouveau en 1967. Il y reste jusqu’en 1973, comme membre du Bureau politique. Il rejoint alors le Front national, dont il devient également membre du Bureau politique.
Il y défend des positions nationalistes et révolutionnaires face à la tendance conservatrice. Il structure dans ce but les Groupes Nationalistes Révolutionnaires (GNR).
François Duprat collabora à de nombreux journaux nationalistes : Défense de l’Occident, de Rivarol, les Cahiers Universitaires, Europe Action, L’Observateur Européen, Le Soleil, l’Elite Européenne, Le Combattant Européen, Pour un Ordre Nouveau et encore Occident Université, National et Militant. Il a fondé les Cahiers européens et la Revue d’histoire du fascisme qu’il dirigeait.
L’historien François Duprat a publié divers ouvrages : L’Extrême Droite 1944 –1971 (réédité en 1998 par les Editions de l’Homme libre en deux volumes : Les Mouvements d’extrême Droite en France de 1940 à 1944 et Les Mouvements d’extrême Droite en France de 1944 à 1971 – avec un éditorial de Serge de Beketch), Les Journée de Mai 68, L’Internationale révolutionnaire étudiantes, Les Campagnes de la Waffen SS, ainsi que L’ascension du M.S.I.