Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants
Les longs mois qui viennent de voir se dérouler une campagne inégale où tous les moyens financiers (Cotélec), humains (l’appareil du parti et le président JMLP) et médiatiques (Arlette Chabot sera-t-elle décorée de la flamme d’honneur ?) étaient au service de la candidate du système nous l’avaient fait pressentir, quels qu’aient été les pieux mensonges desquels nous nous nourrissions pour entretenir l’espoir. C’est officiel depuis une semaine : Marine Le Pen, celle qui serait favorable à l’immigration si « tous les immigrés étaient comme [Rachida Dati] » - sic -, est présidente du Front National, et avec elle sa clique bigarrée de sionistes patentés et d’invertis notoires. Ses récentes simagrées avec le quotidien israélien Haaretz nous confirment d’ailleurs, si besoin était, qu’elle finira probablement par « tuer le père », pour reprendre les mots du politologue du système Christophe Barbier.
LA question est donc dans toutes les têtes : Que faire ?
La première chose que tout nationaliste qui se respecte a le devoir de faire, c’est de suivre l’exemple de Roger Holeindre et de claquer la porte. Et de préférence avant d’y être forcés par les purges mariniennes, pour que l’honneur soit sauf…
Malheureusement, force est de constater que Bruno Gollnisch (mais avions-nous tant d’illusions à son sujet ?) qui a brillé, au cours de la campagne, par son inertie sans égale (et ce alors que lui-même ainsi que ses partisans étaient continuellement victimes de suspensions, d’exclusions et d’humiliations qu’un apparatchik soviétique n’aurait pas reniées, et d’attaques venimeuses venant tant du clan Le Pen que des pathétiques plumitifs de Nations Presse Info), a failli à la mission qui était la sienne, à savoir s’opposer à l’UMPSisation du Front National. Ce polyglotte, dont les talents, bien réels, sont désormais au service du Front marinal sur le plan international, est donc de facto devenu un adversaire pour les nationalistes que nous sommes (à moins qu’il finisse par prendre son courage à deux mains ? Qui sait…). Alors, je sais qu’il est de bon ton chez nous de suivre nos chefs, et que déjà s’installe la nostalgie de ce parti qui avait su construire l’unité malgré la cacophonie doctrinale et les éternelles querelles de clocher, que déjà on voit poindre à l’horizon le spectre de la groupusculisation… Mais il faut avoir le courage de regarder la réalité en face : oui, Marine Le Pen est un pur produit du système, oui, elle est notre ennemie, et oui, il est contre-productif, dans la mesure où cela gonfle ses rangs, de rester au Front Marinal « en attendant » que la situation politique se décante !
Ce bouleversement inouï de notre famille politique doit nous être profitable, et des leçons doivent impérativement être tirées de l’expérience FN : les mythes de l’homme providentiel (dont découle le culte aveugle et débilitant du chef) et de la victoire par les urnes sont deux chimères incapacitantes et incompatibles avec un engagement révolutionnaire, en France occupée, à l’aube du troisième millénaire. Ces mythes, qui ont contaminé (comme quoi, chacun les siens…) les esprits des jeunes (et moins jeunes) français exaspérés par la décadence généralisée de leur Nation, se nourrissent du vide doctrinal et du déficit de la curiosité intellectuelle et de l’esprit critique, tares majeures de notre mouvance (et notamment des nouvelles générations, comme nous le confirment les reportages sur les « skins de Chauny ») que devront compenser à l’avenir un encadrement rigoureux des troupes mettant l’accent sur la formation. Il convient de nuancer mon propos sur un point : si le mode de scrutin (pas ou peu de proportionnelle) et la disproportion du rapport de force en matière médiatique nous interdisent une victoire par les urnes, je pense qu’il ne faut pas abandonner le combat électoral, facteur essentiel de visibilité médiatique (d’ailleurs, pour le citoyen lambda, la politique ne se résume-t-elle pas aux élections ?) et de mobilisation militante, à condition de ne pas infléchir notre ligne. En clair : allons aux élections pour défendre nos idées, ne renions pas nos idées pour gagner des voix ! Les trotskards de Lutte Ouvrière l’ont bien compris, Arlette étant allée jusqu’à expliquer dans un clip de campagne en 2007 qu’elle savait pertinemment qu’elle n’avait aucune chance d’être élue présidente de la république !
Revenons sur le problème de la doctrine. Vincent Reynouard (pour lequel on aura une pensée !) et Jean-Jacques Stormay ont démontré (dans leur Lettre à Jean-Marie Le Pen), de la manière la plus limpide qui soit, qu’être « le cul entre deux chaises », c'est-à-dire entre radicalité idéologique, même simplement suggérée, et reptation devant les dogmes du système (shoah, démocratie, subjectivisme droit de l’hommiste…) ne peut que conduire notre camp dans une impasse. C’est la raison pour laquelle je pense que rejoindre les mouvements idéologiques dans la continuité de l’ancien FN qui entendent prospérer sur la succession (à savoir MNR, PDF et NDP) n’a aucune espèce d’intérêt, d’autant que contrairement au Front, ils ne représentent rien… Et puis, peut-on vraiment être amis à la fois avec Terre et Peuple (authentique mouvement identitaires) au travers de Synthèse Nationale et les Identitraitres (mouvement sioniste à la solde de l’UMP) au travers de Jacques Bompart et sa ligue du sud ?
Non, entendons-nous une bonne fois pour toutes : la situation sans précédent que rencontre notre génération (crise des valeurs, précarité économique, chaos racial, atomisation de la société et dépérissement des identités collectives, destruction de la nature…) appellent des solutions radicales ! Et ce, en s’appuyant sur un imaginaire décomplexé, dans la mesure où le dogme shoatique est la clef de voute de l’édifice démocratique, et tant il est vrai qu’enfin, les Dieux vomissent les tièdes, surtout en des temps comme les nôtres ! Je crois que le travail doctrinal, le débat, la réflexion, le dialogue entre toutes les « chapelles » seront indispensables : il faut dégager un plus petit dénominateur commun pour reconstruire l’unité (mais sur des bases radicales cette fois) au moins dans le cadre d’actions ponctuelles. Et la tâche sera rude, dans un milieu on ne peut plus hétérogène…
J’aimerais conclure en abordant le problème de l’action, et je commence en rappelant une vérité intemporelle : mieux vaut réfléchir sans agir, si les voies d’actions sont bloquées, que d’agir sans réfléchir… Le contexte général n’est pas encore mur pour une révolution (les effets de la crise ne se font pas sentir suffisamment pour remettre en cause l’hédonisme ambiant, le système reste très fort et ne connait pas d’opposition sérieuse, il contrôle toutes les formes de pouvoir…), et il nous faut donc au préalable préparer le terrain en s’attachant à sauvegarder l’existence d’une minorité active, résolue et inaccessible au découragement, qu’il s’agira de former et d’agrandir. Recréer de la sociabilité (faire du sport, participer à des activités culturelles, des séances de formation…) sera essentiel. D’autres voies que le combat électoral (sans l’abandonner pour autant) doivent être développées, et je crois qu’il nous faudra suivre l’exemple des Identitraitres (j’avertis toutefois nos lecteurs que je fais allusion à la seule théorie en matière d’action développée dans leurs périodiques, ce mouvement étant du reste à la solde du système et irrémédiablement en contradiction avec les intérêts de notre peuple et les valeurs que nous défendons). A savoir le développement d’un vaste réseau associatif voué à l’agit-prop, composé de structures déconnectées les unes des autres et centrées sur des thématiques précises. Par exemple : une association de défense des espaces verts, une association d’aide aux démunis de notre sang, un syndicat, une association dédiée au patrimoine local… Évidemment, ces associations devront s’efforcer de ne pas tomber dans le politiquement correct et de toujours subordonner leur action à notre vision révolutionnaire (relativement à la subversion ambiante) de l’homme et de la société. Il s’agit enfin d’apprendre à utiliser les médiats pour que notre action soit connue de nos compatriotes. La LCR avait bien compris ce mode de fonctionnement, elle qui était derrière divers organismes comme Ras l’front, Agir contre le Chômage, Droit au logement… Le système présente, en tout cas, trois avantages majeurs :
Même si une structure est dissoute, les autres perdurent.
Cela permet d’« attaquer » la masse par un angle parfois inattendu, sans que nos idées soient forcément connues d’elle au départ, endormant sa méfiance pavlovienne pour mieux la convaincre ensuite.
La multiplicité des organismes et leur médiatisation peut surprendre les laquais du système et leur faire croire à l’existence d’une vaste nébuleuse brune, soutenue par le bon peuple !
Bref, jeunes européens qui avez dédié vos vies à la défense de notre sang, tenez vous-le pour dit : c’est un chantier sans précédent qui nous attend, où nous devrons redoubler d’ingéniosité, d’esprit d’initiative et de
patience !
Armés de notre volonté infaillible, gagnons nos places pour la Walhalla !