C'est le dirigeant du Choeur Montjoie Saint-Denis, Jacques Arnould, qui est l'auteur de ce chant créé par ce choeur sur l'album Chants d'Europe volume 3. Sa création est postérieure à 1983, puisqu'il est fait référence à l'attaque du Drakkar, bâtiment où cantonnaient les parachutistes français en opération au Liban. Cet attentat terroriste perpétré par le Hezbollah le 23 octobre 1983 fit 58 morts et des dizaines de blessés (en savoir plus) (voir le chant Ceux du Liban). Ce chant évoque également le sort des populations chrétiennes soumises au terrorisme islamique qui fit de ce pays florissant une terre brûlée, abandonnée par les Occidentaux. Jacques Arnould, officier de l'Arme blindée cavalerie, qui a combattu au Liban, évoque les nationalistes français qui, poussés par leur foi chrétienne, s'engagèrent au début de guerre dans les rangs des Phalanges pour combattre ces terroristes ; ce fut le cas de Stéphane Zanetacci, mort au combat il y a trente ans aujourd'hui ou encore le capitaine Borella. Le prénom Ivan fait référence au soutien de l'URSS à divers pays et mouvements terroristes. C'est elle qui réarme la Syrie par exemple à cette période et les Druzes libanais.
Occident en avant !
Avant qu'il ne soit trop tard.
Venge les soldats tués au Drakkar
Par Assad et par Ivan.
Chrétienté, il est temps
De secourir le Liban chrétien
Il t'appelle depuis si longtemps
Et mourra sans ton soutien.
I. Ils sont venus armés par les rouges,
Avec des chars et de l'artillerie,
De Palestine et de la Mer Rouge,
De Syrie pour chasser les Roumis.
II. Le dos à la mer ils résistent seuls,
Sous les obus, dans les attentats,
Abandonnés par leurs frères veules,
Qui n'ont que mots pour ce Golgotha.
III. Honneur à Stéphane Zanétacci,
Qui des tigres rejoignit les faisceaux,
Pour garder libre la Phénicie,
A Beyrouth, tué à l'assaut.
Ecoutez le chant là
ou
ICI.