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Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants

Verdun

Le nom de cet ancien oppidum gaulois est entré dans l’histoire comme le symbole de la Grande Guerre. Ce n’est pas sans raison que l’on évoque «l’esprit de Verdun». Cette ville de la Meuse était devenue, après la guerre de 1870 le pivot de la défense du Nord-Est. Le capitaine Driant (cf. La Protestation) alerte rapidement les autorités sur le manque de moyens défensifs à Verdun, alors que les Allemands préparent l'attaque. Elle a lieu le 21 février 1916 à 16 h 45, après 9 heures de bombardements. L’héroïque résistance des Français ne suffit pas : les Allemands pénètrent la ville et submergent bientôt la 2e ligne de défense. Castelnau, l’envoyé de Joffre, ordonne alors de tenir. A tout prix.
Le 26 février, le futur maréchal Pétain prend la direction de la défense de Verdun. Chaque centimètre carré de terrain est disputé avec une ardeur prodigieuse. Des forts sont pris, perdus, repris et perdus à nouveau en quelques heures. Les Allemands progressent mais n’emportent pas de victoire décisive. Ils lancent une nouvelle attaque, le 21 juin, Thiaumont, Fleury et Froideterre tombent. L’offensive sur la Somme les oblige à desserrer l’étau sur Verdun : après une dernière attaque en juillet, les Allemands passent à la défensive. Douaumont est reconquis le 24 octobre, Vaux le 2 novembre.
Verdun ne sera complètement dégagé qu’en août 1917. De cette bataille emblématique de la guerre civile européenne, 163 000 Français ne reviendront pas ; les Allemands perdront à Verdun 143 000 hommes. Le Maréchal Pétain, attend quant à lui depuis plus de quatre-vingt-dix ans que sa dernière volonté soit respectée : reposer auprès de ses hommes, ses camarades tombés au champ d’honneur, au mémorial de Douaumont.

Les paroles de ce chant sont de Jack Cazol et Eugène Joullot ; la musique est l’œuvre de René Mercier. Il fut créé en 1916 ; Verdun a inspiré de nombreux autres chants.








I. Un aigle noir a plané sur la ville,
Il a juré d’être victorieux !
De tous côtés les corbeaux se faufilent
Dans les sillons et dans les chemins creux.
Mais tout à coup, le coq gaulois claironne :
Cocorico, debout petit soldat !
Le soleil luit, partout le canon tonne,
Jeune héros, voici le grand combat !

Et Verdun la victorieuse,
Pousse un cri que portent là-bas
Les échos des morts de la Meuse,
Halte-là ! On ne passe pas...
Plus de morgue, plus d’arrogance.
Fuyez barbares et laquais,
C’est ici la porte de France
Et vous ne passerez jamais !

II. Les ennemis s’avancent avec rage,
Enorme flot d’un immense océan
Semant la mort partout sur son passage
Ivres de bruit, de carnage et de sang
Ils vont passer... quand relevant la tête
Un officier dans un suprême effort,
Quoique mourant, crie : "à la baïonnette"
"Hardi les gars, debout, debout les morts !"

Refrain.

III. Mais nos enfants dans un élan sublime
Se sont dressés. Et bientôt l’aigle noir
La rage au cœur, impuissant en son crime,
Vit disparaître son suprême espoir
Les vils corbeaux devant l’âme française
Tombent sanglant, c’est le dernier combat
Pendant que nous chantons la Marseillaise
Les assassins fuient devant les soldats.

Refrain.



Ecouter le chant ci-dessous :



ou ici :



ou là : Ecouter le chant ici



La crypte de Douaumont où reposera un jour le corps du Maréchal,
le héros de Verdun



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