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Journal de combat nationaliste et identitaire : informations, formation, doctrine, chants

La complainte de Mandrin

Sur un air tiré de l’opéra Hippolyte et Aricie de Jean-Philippe Rameau (créé en 1733) ont été adaptée ces paroles évoquant l'épopée de Louis Mandrin.
Recherché pour meurtre, Mandrin se retrouve rapidement à la tête d’une bande de brigands et s’attaque aux impopulaires fermiers généraux. Il échappa longtemps aux soldats du roi de France en se réfugiant dans les montagnes, entre la France, la Suisse et la Savoie.
Malgré le soutien d'une large partie de la population révoltée par les abus commis au nom du roi, ce Robin-des-bois du Dauphiné fut finalement capturé
Il fut roué vif à Valence et meurt le 16 mai 1755.

La Complainte de Mandrin est très populaire ; elle  a été reprise par de très nombreux artistes (forcément de gauche donc) : depuis Yves Montand et Guy Béart jusqu’au duo Faudel-Bernard Lavilliers, François Hadji-Lazaro ou encore La Varda. Même Dorothée en a créé une version…

Il existe de nombreuses variations de ce chant : c. 1, l. 2 « Brigands de même bande », « Brigands dans une bande » ou « Trente brigands ensemble » ; c. 2, l. 2 : « Que j’ai faite dans ma vie » ; c. 3, l. 3 « Il y avait mille écus » ; c. 3, l. 3 : « Tant robes que manteaux » ; c. 4 l. 4 : « vingt chariots » (ou quatre, etc.) ; c. 5, l. 1 : « Je suis allé les vendre » ou « Je les menai pour vendre » ; c. 5 l. 5 « Les vendis bon marché » ; c. 6 l. 2 : « longues robes » ; c. 6 l. 4 : « Ils m’eurent bientôt » ; c. 7, l. 2 « Que c’est dur à entendre » ; c. 8, l. 1 « Monté sur ma potence » ; c. 8, l. 4 « J’y vois mes compagnons » ; c. 9 : « Compagnon de misère/ Va donc dire à ma mère/ Qu’elle ne m’attende plus ».






I. Nous étions 20 ou 30
Brigands dans notre bande,
Tous habillés de blanc
A la mode des… vous m’entendez,
Tous habillés de blanc
A la mode des marchands.

II. La première volerie
Que je fis dans ma vie,
C’est d’avoir goupillé
La bourse d’un… vous m’entendez,
C’est d’avoir goupillé
La bourse d’un curé.

III. J’entrai dedans sa chambre
Mon Dieu qu’elle était grande
J’y trouvai 1 000 écus
Je mis la main… vous m’entendez,
J’y trouvai 1 000 écus
Je mis la main dessus.

IV. J’entrai dedans une autre,
Mon Dieu qu’elle était haute
De robes et de manteaux
J’en chargeai trois… vous m’entendez,
De robes et de manteaux
J’en chargeai trois chariots.

V. Je les portai pour vendre
A la foire en Hollande
J’les vendis bon marché
Ils n’m’avaient rien… vous m’entendez,
J’les vendis bon marché
Ils n’m’avaient rien coûté.

VI. Ces Messieurs de Grenoble
Avec leurs longues robes
Et leurs bonnets carrés
M’eurent bientôt… vous m’entendez,
Et leurs bonnets carrés
M’eurent bientôt jugé.

VII. Ils m’ont jugé à pendre,
Ah ! c’est dur à entendre
A pendre et étrangler
Sur la place du … vous m’entendez,
A pendre et étrangler
Sur la place du marché.

VIII. Du haut de ma potence
Je regardai la France
Je vis mes compagnons
A l’ombre d’un … vous m’entendez,
Je vis mes compagnons
A l’ombre d’un buisson.

IX. Compagnons de misère,
Allez dire à ma mère
Qu’elle ne m’reverra plus,
J’suis un enfant … vous m’entendez,
Qu’elle ne m’reverra plus,
J’ suis un enfant perdu.




Ecouter le chant ICI

Ou là par Les Menestriers :




ou ci-dessous (version punk-rock du groupe Daddy sucks)











Sur le même thème, le groupe nationaliste (et lyonnais) Ultimatum a composé une chanson intitule Mandrin, présente sur leur premier album, Rebellion.









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