La triste histoire d’un volontaire mort d’avoir trop aimé…
Ce chant paraît s’être dénommé primitivement Le Mercenaire, ce dernier terme remplacé rapidement par « volontaire »… pour des raisons de « politiquement correct » : s’il y a des volontaires dans l’armée française, il ne devrait pas y avoir de mercenaires...
Nous ne possédons aucune autre indication les auteurs de ce chant, ni sa date de création.
(variations : c. 1, l. 1., « Qu'est ce que je suis sur cette terre ? » ; c. 1, l. 3 : « qu'on appelle mercenaire » ; c. 1, l. 7 : « Que m'importe cette fille »)
I. Que suis-je donc sur cette terre Un homme qui est prêt à mourir Un homme qu’on appelle volontaire Qui sait servir et sait mourir Que m’importe cette vie Pourvu qu’elle serve à mon idée Que m’importent toutes ces filles Que je n’ai jamais su aimer. II. Elle était blonde elle était belle Et puis un jour elle est partie En emportant tout derrière elle : Mon cœur, mon chagrin et ma vie. Et quand je partirai en guerre, Le cœur triste toujours devant Je penserai encore à elle Avant d’ crever pour l’ régiment. III. Ô femme qui est restée fidèle Ecoute ce chant et réfléchis Ne brise pas d’un coup de tête Un amour et toute une vie Pense à ce pauvre volontaire Mort pour se libérer Pense aussi qu’il était fier Et qu’ c’est une femme qui l’a tué. Ecouter le chant ici ou ci-dessous