Sur l’air de Amour laisse gronder ta mère, l’abbé Gabriel Charles de Lattaignant –l’auteur de J’ai du bon tabac et de milliers d’autres vers – aurait écrit ce chant en 1757. La légende militaire attribue elle la création de Fanchon au général Lassale au soir de la bataille de Marengo, à la table du Premier consul Bonaparte, le 14 juin 1800. Selon un site, le chant est d’ailleurs parfois dénommé Chant des Marie-Louise. L’esprit du chant est proche de celui de la célèbre Madelon.
Dans certaines versions, les couplets 2 et 3 sont inversés. Variantes : refrain, l. 1 : « Ah que son entretien est bon » (mais la rime est fausse) ; c. 1 l. 4 : « Chantons pour elle une chanson » ; c.3 l. 2 : « A tous les mets plus délicats » ; c. 4, l. 1-2 : « Si quelques fois elle est cruelle/ C’est quand on lui parle d’amour » ; c. 5 l. 1 : « Un jour le copain La Grenade » ; c. 5 l. 2 « Voulut lui prendre le corset ».
I. Amis, il faut faire une pause J’aperçois l’ombre d’un bouchon Buvons à l’aimable Fanchon Faisons pour elle quelque chose. Ah ! Que son entretien est doux Qu’elle a de mérite et de gloire {Elle aime à rire, elle aime à boire Elle aime à chanter comme nous (ter) Oui comme nous, oui comme nous. II. Fanchon, quoique bonne chrétienne Fut baptisée avec du vin Un Bourguignon fut son parrain Une Bretonne, sa marraine. Refrain. III. Fanchon préfère la grillade A d’autres mets plus délicats Son teint prend un nouvel éclat Quand on lui verse une rasade. Refrain. IV. Fanchon ne se montre cruelle Que lorsqu’on lui parle d’amour Mais moi je ne lui fais la cour Que pour m’enivrer avec elle. Refrain. V. Un jour le voisin La Grenade Lui mit la main dans son corset Elle riposta d’un soufflet Sur le museau du camarade. Refrain. Ecouter le chant ICI Ou ci-dessous :