Il y a peu, j’ai pu voir chez un ami au Paraguay la retransmission du film « Marie-Antoinette » réalisé par Mlle Coppola.
Hormis les décors et les costumes, tout dans ce film est faux. Ce n’est qu’une suite d’insultes à la royauté, aux personnes royales, à la France et aux Français. Sont transposés dans le grand Versailles, les mœurs et les coutumes du monde de la « pop » ou de la « rock » music – une bande de dégénérés dont le regard et l’esprit semblent jamais ne remonter plus haut que la ceinture ou le porte-feuille.
Salir est le but ; il faut salir. On voit donc le roi Louis XV lors d’une partie de jambes en l’air ; on voit Louis XVI en immature impuissant ; on voit la reine s’abandonner à l’individu qui sûrement sera le véritable géniteur de la descendance mâle royale (on passe beaucoup de temps au bord des lits) – je dois avouer que lorsque l’image de la reine nue se cachant derrière un éventail telle la dernière des prostituées des bas-fonds de Londres dans l’attente de son amant est apparue, nous avons arrêté la retransmission ; Quant à la cour : Lorsqu’ils ne sont pas dépravés, c’est une suite de personnages constipés et fielleux. Quelle imagination !
L’utilisation d’une musique moderne est à l’image du projet, et l’on s’étonne que tout ce beau monde ne baigne pas plus figurativement dans l’orgie et la cocaïne.
Cependant, cependant ! Il n’est un secret pour personne que certains groupes ou certaine tribu contrôlent les films qui sont produits, et leur insufflent leurs critères moraux – qui n’ont rien à voir avec ceux de l’être humain civilisé chrétien – Or donc, le message « philosophique » du film semble le suivant : Il ne faut pas s’étonner que tous ces gens terminèrent à la lanterne au vu de leurs comportements scandaleux au mépris du bien-être du bon peuple. Serait-ce là une sorte de prémonition ?
Philippe Régniez.