[Lu dans l'hebdomadaireRivarol(1 rue d'Hauteville, 75010 PARIS, n° 2906 du 22 mai 2009, p. 8), le seul journal français qui rende compte régulièrement des traitements scandaleux dont sont victimes les révisionnistes (abonnez-vous: 6 mois = 64 euros; 1 an: 114 euros).]
Le 8 mai, le procès d'appel de Sylvia Stolz s'est achevé sur sa condamnation à trois ans et trois mois de prison, soit une réduction de peine de trois mois par rapport au procès de première instance où elle avait été condamnée le 14 janvier 2008 à trois ans et demi. Compte tenu du temps que l'ancienne avocate d'Ernst Zündel a déjà passé dans les geôles allemandes, elle ne sera donc pas libérée avant avril 2011 ! Queques jours plus tôt, le 27 avril, le poète Gerd Honsik était condamné par la Cour d'assises de Vienne à cinq ans de prison ferme pour révisionnisme, le record étant actuellement détenu par Horst Mahler, condamné à plus de onze ans de prison le 11 mars par le tribunal de Potsdam. Actualité juive a salué le 7 mai la "relative (sic) fermeté" (sic !) du jugement contre Honsik. Chose inouïe, de même que Me Stolz a été embastillée et interdite d'exercer sa profession, violant ainsi les droits les plus fondamentaux de la défense, le procureur autrichien Stefan Apostol envisage-t-il de poursuivre l'avocat de G. Honsik, Me Schaller, 87 ans (qui a défendu Ernst Zündel, David Irving et s'était rendu à la Conférence de Téhéran en décembre 2006) pour avoir "enfreint la loi interdisant les activités national-socialistes", laquelle prévoit jusqu'à vingt ans de prison pour les auteurs d'un tel délit. De la folie pure! Enfin, est prévu le 26 mai le procès d'appel contre le jeune Kevin Käther qui, à l'instar de ses compatriotes Horst Mahler et Dirk Zimmermann, s'est accusé d'avoir diffusé du matériel révisionniste dans l'espoir que son procès réveillerait quelque peu son peuple. Il a été condamné une première fois, le 17 décembre 2008 à Berlin, à huit mois de prison sans sursis ; toutes les offres de preuves qu'il avait présentées avaient été rejetées comme contraires à la "notoriété publique" des faits.
EN AUSTRALIE AUSSI
Interpellé et retenu plusieurs semaines à Londres l'automne dernier sur mandat d'amener allemand, puis autorisé à regagner son Australie natale, le révisionniste Fredrick Töben, directeur de l'Adelaide Institute, y a été condamné le 13 mai à trois mois de prison ferme, non pas à proprement parler pour son révisionnisme mais parce qu'il ne s'était pas conformé à une décision de la Cour de Melbourne lui ordonnant de retirer de son site un matériel déplaisant pour les juifs, lesquels avaient porté plainte contre lui. Le juge, Bruce Lander, lui a accordé un sursis de 14 jours pour lui permettre de faire appel mais Töben se dit "parfaitement prêt à sacrifier [s]on confort physique pour la défense de la liberté d'expression".