Nous reprenons l'extrait du journal du jour consacré à la disparition du Front national, agrémenté de nouveaux articles.
Dédiabolisation réussie
« [Cette élection] substitue une porteuse d’un discours de haine à un porteur d’un discours de haine »
Dominique Sopo, président de SOS Racisme.
Résultat du vote pour le président de l’ex-Front
Selon diverses sources, Bruno Gollnisch obtiendrait 32 à 33%, contre 67 à 68% pour Marine Le Pen. Il s’agit d’un plutôt bon résultat pour le vice-président du Front national étant donné les suspicions portant sur la sincérité du scrutin et surtout sur la double machine de guerre à laquelle il faisait face : le front uni de la tribu régnante et, surtout, un système médiatique œuvrant pour la victoire de son adversaire. Sans doute pour la première fois dans l’histoire, le pouvoir médiatique, le ’’quatrième pouvoir’, a décidé et imposé un président à un important parti politique dans une démocratie, avec la complicité active d’une part importante de l’appareil de ce parti.
Marine Le Pen a été officiellement proclamée ce matin. Symbole de la farce que fut cette élection, les résultats étaient connues depuis deux jours, malgré les affirmations répétées que le résultat ne serait proclamé que ce dimanche.
Résultat du vote pour le comité central de l’ex-Front
Les résultats seraient bien moins tranchés au Comité central du Front national, organisme qui n’avait ni poids ni utilité hier et qui en aura encore moins dans un mouvement populiste-sioniste débarrassé de toute doctrine et voué au culte de l’(im)personnalité. Les partisans de Bruno Gollnisch obtiendraient 45% des sièges contre 55% à leurs adversaires.
Neutralisation des partisans (jeunes) de Bruno Gollnisch (I)
Selon certaines sources, Marine Le Pen aurait promis aux jeunes partisans de Bruno Gollnisch d’éjecter David Rachline de la direction du Front national de la jeunesse (FNJ), mouvement pourtant laissé à l’abandon depuis des années par sa volonté et qui a de fait cesser d’exister. David Rachline pourrait soit être promu à de plus hautes destinées, soit plus probablement faire les frais de sa marginalité, notamment sur la question du sionisme. Proche d’Alain Soral puis de Christian Bouchet, il est sur la sellette depuis de nombreux mois ; la "promesse" ne serait que la réalisation d’un acte inscrit au calendrier depuis longtemps.
Marine Le Pen espérerait ainsi voir rester dans son parti quelques cadres potentiels qui font cruellement défaut et surtout éviter une fuite massive et ordonnée de jeunes militants sincères et dévoués – qui, eux aussi, lui font cruellement défaut.
Neutralisation des partisans de Bruno Gollnisch (II)
Marine Le Pen tente de neutraliser la constitution d’une véritable opposition au système en retenant les partisans de Bruno Gollnisch au sein du mouvement sioniste du système. Elle a déjà prétendu qu’elle attribuerait une « place significative » au bureau politique « car le Front national doit rester uni ». Proposer des places là où il est question de combat et d’éthique en dit long sur la fracture qui traverse l’ex-Front national.
Manifestation de l’extrême gauche à Tours
Environ 2 000 personnes ont manifesté à Tours hier contre la tenue du congrès du Front national, soit plus que le nombre de participants au congrès. À la fin du défilé, des violences ont été commises par des extrémistes, obligeant les forces de l’ordre à intervenir.
Les autorités ont déployé plusieurs centaines de policiers et gendarmes pour assurer la protection du congrès.
Nouvelle vidéo :
Vidéo diffusée ce matin :
Népotisme, modestie et UMP
« Il y a un côté génétique. Marine est née avec un tempérament de chef. »
« J’ai connu une certaine aisance… »
Une alliance avec l’UMP est-elle possible ?
« Tout dépendra des circonstances. Cela pourrait être envisageable dans le cas où la France serait confrontée à une catastrophe telle qu’elle exigerait un gouvernement de salut public. Pour le reste, les récents sondages viennent encore de montrer qu’une large partie des sympathisants de l’UMP est sensible aux arguments du Front. »
Jean-Marie Le Pen ce matin dans Le Parisien.
Minable
L’ancien leader poujadiste achéve sa carrière de la plus misérable des façons : après 40 années d’inutilité politique du Front national, Jean-Marie Le Pen à l’heure de la soupe hier, crache sur Bruno Gollnisch plutôt que d’oeuvre au relèvement de la France et à l’action politique radicale que l’heure exige. Le vice-président a été accusé d’avoir été le coupable du « désastre » des élections législatives de 2007, Le Pen oubliant son accablante culpabilité dans cette affaire ainsi que celle de sa fille, directrice de campagne des présidentielles (perte sèche de 1 million de voix), lui qui se trouvait les excuses les plus pitoyables (c’est la faute à Sarközy, le méchant qui nous vole des voix...).
Farid Smahi quitte l’Alliance sioniste
Lors d’une conférence de presse cet-après, Farid Smahi a annoncé son départ du Front national, dénonçant son exclusion du nouveau Comité central.
Ce militant depuis 15 au Front national se dit victime d’une exclusion du bureau politique en raison de sa confession musulmane et de son engagement pro-palestinien.
« C’est fini ! J’ai été trahi ! Marine montre qu’on ne veut pas de musulmans au FN ! »
Insulter par l’avocaillon Wallerand de Saint-Just qui lui intime l’ordre de « fermer sa gueule », Farid Smahi lui a rétorqué un énervé « sioniste ! » au milieu d’une joyeuse pagaille.
Un membre du comité central m’explique en aparté que Farid Smahi aurait changé de bord en rejoignant Bruno Gollnisch alors qu’il était mariniste. Gollnisch, du coup, ne l’aurait pas retenu pour le bureau politique.
Farid Smahi a rappelé que Marine Le Pen est « financée par les sionistes comme tous les autres mouvements d’extrême-droite. Il a ajouté que lorsque la fille de Jean-Marie Le Pen parle de colonisation de la France par les musulmans, elle ferait mieux de parler de la "véritable colonisation, (celle) des territoires occupés palestiniens". » rapporte le Bondy Blog.
Présidence du FN : qu'en penser ?
C'est avec intérêt ou curiosité que le camp national et identitaire a suivi l'élection du successeur de Jean-Marie Le Pen à la présidence du Front national.
L'élection de Marine Le Pen, avec les deux tiers des suffrages était évidemment une certitude, et le résultat obtenu par Bruno Gollnisch sanctionne un échec programmé.
Bruno Gollnisch est un homme éminemment sympathique, cultivé, intelligent et courageux. Courageux vis à vis de l'adversaire extérieur, mais incroyablement timoré face à Jean-Marie Le Pen, auquel il n'osa jamais s'opposer. Jean-Marie Le Pen l'humiliait, et l'humiliait encore. Il se taisait. Ses plus fidèles soutiens au sein du Mouvement quittèrent un à un le FN, ou en furent exclus. Il ne leva pas le petit doigt pour défendre son amie Marie-France Stirbois et pas davantage ses amis Jacques Bompard, Bernard Antony ou Carl Lang. Il se retrouva seul, ou presque. Ses fidèles, qui dirigeaient des fédérations du FN furent éliminés les uns après les autres. Il ne protesta pas. Marine Le Pen, à l'instar de son père, pensait que les immigrés étaient des branches de l' « arbre France ». Il se tut. Tout le monde savait que la campagne interne était déséquilibrée et déloyale. Gollnisch ne disposait pas des fichiers d'adhérents, son adversaire, si. Lors de la grande réunion de Villepreux, organisée par les partisans de Gollnisch, Le Pen exigea que la flamme du FN fût retirée des invitations. Il obtempéra sans protester, alors qu'il était tout de même le vice-président du Parti. Ses partisans, qui adhéraient au FN dans l'intention de le soutenir, furent interdits de voter. Silence. Lors de la récente présentation des voeux du FN à la presse, tenue en présence de Jean-Marie Le Pen et de sa fille, il affirma que l'élection se déroulait de façon loyale alors que chacun savait qu'il n'en était rien... et déclara par ailleurs qu'il respecterait les résultats du scrutin. Roger Holeindre, quant à lui, vient de claquer la porte. Un de plus...
Il s'agissait d'une guerre. L'une le savait, l'autre ne voulait pas le reconnaître. Bruno Gollnisch méritait-il vraiment de l'emporter ?
Beaucoup ont prétendu que les médias et Sarkozy avaient décidé de soutenir Marine Le Pen, considérant qu'elle serait moins dangereuse pour le Système que Bruno Gollnisch. A vrai dire, je ne partage pas complètement cette analyse. Les médias ne s'intéressent guère au fond, mais essentiellement à la forme, en quoi Marine Le Pen supplante son adversaire, et donc « fait vendre ». Quant à Sarkozy, son intérêt n'est absolument pas d'avoir comme adversaire une candidate créditée de sondages flatteurs à l'élection présidentielle et qui pourrait le placer largement derrière le candidat socialiste, ce qui constituerait un lourd handicap pour le second tour. Il n'en demeure pas moins que Marine Le Pen cherche à intégrer le Système et que le Front national ne peut plus être considéré, à partir d'aujourd'hui, comme un mouvement nationaliste et identitaire, mais comme l'équivalent du mouvement que Gianfranco Fini avait créé en Italie, trahissant son idéal, trahissant la mémoire de Giorgio Almirante. Cela avait valu à Fini d'entrer au gouvernement avant d'être mis sur la touche par Berlusconi. Il se traîne aujourd'hui à 3% dans les sondages.
L'avenir du FN et du mouvement nationaliste
Le FN ne disposera plus d'élus régionaux prochainement. Et quasiment d'aucun candidat présent au second tour des élections cantonales. La faute à un énième tripatouillage des modes de scrutin. Ce mouvement, qui aurait pu être le fanal de la résistance, a été incapable, par la volonté de Le Pen, de constituer une véritable école de cadres disposant d'une structure idéologique solide, et d'un enracinement local, gage de pérennité. Or, sans cadres formés, totalement habités par les enjeux du combat, insensibles au découragement, il est impossible de résister aux épreuves qui s'annoncent et aux tentations de rallier totalement le Système. Après tout, pourquoi ceux qui sont tentés par la collaboration ne le feraient-ils qu'à moitié ?
L'avenir du mouvement nationaliste ne passe plus par le Front national, mais par le rassemblement de toutes les forces de la résistance nationale et européenne, après une nécessaire clarification comportementale et idéologique. Au travail.
Comuniqué de Robert Spieler, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire.
Bruno Gollnisch refuse la vice-présidence
Bruno Gollnisch ne sera pas le premier vice-président du Front national comme le lui proposait Marine Le Pen. Il affirme vouloir laisser les « coudées franches » à la nouvelle équipe pour qu’elle « fasse ses preuves ».
Le nouveau Bureau Politique du FN
Sans surprise, le nouveau bureau politique du Front national est livré sous le signe d’Israël. Symboliquement, les deux premiers membres de la liste sont les deux vice-présidents : un judéen et une sioniste soutenue notamment par la Ligue de défense juive, organisation terroriste coupable de nombreuses agressions contre les nationalistes, et d’autres officines étrangers.
Le reste du bureau politique intègre 24 soutiens de Marine Le Pen (en gras ; en italique personnes ayant une double appartenance), 10 partisans de Bruno Gollnisch intégrés comme faire-valoir (en rouge) 8 qui n’avaient pas fait savoir de préférence.
ALIOT Louis(Vice-président chargé du projet)
ARNAUTU Marie-Christine(Vice-présidente chargée des affaires sociales)
BAY Nicolas
BILDE Bruno
BINDER Patrick
BOUDOT Christophe
BOUTONNET Marie-Christine
BRIOIS Steeve (Secrétaire Général)
COLOMBIER Jacques
DE LACOSTE LAREYMONDIE Jean-Marc
DE LA TOCNAYE Thibault
DE SAINT JUST Wallerand(Trésorier national)
DUBOIS Jean-Michel
ERRE Pascal
FATNA Huguette
FERRAND Edouard
GOLLNISCH Bruno
GOURLOT Thierry
GROLET Françoise
GUINIOT Michel
JALKH Jean-François (Délégué Général)
JAMET Alain (1er Vice-président)
JAMET France
LE PEN Jean-Marie(Président d’honneur)
LE PEN Marine(Présidente)
LEROY Sandrine
LOISEAU Philippe
OZON Laurent
MARTIN Dominique
MASCRET David
MELIN Joëlle
MONTEL Sophie
NEVEUX Brigitte
PERROT Charles
PIGEOT Nathalie
RAVIER Stéphane
SALAGNAC Catherine
SCHENARDI Lydia
SUBTIL Bruno
SULZER Jean-Richard
VIZIER Alain
VOUZELLAUD Guillaume
Le Nouveau Comité central :
Membres de droit
Jean-Marie LE PEN
Marine LE PEN
Bruno GOLLNISCH
Membres élus
Louis ALIOT
Roger HOLEINDRE
Thibaut DE LA TOCNAYE
Steeve BRIOIS
Wallerand DE SAINT-JUST
Marie-Christine ARNAUTU
France JAMET
Bruno BILDE
Alain JAMET
Huguette FATNA
Rémy BOURSOT
Lydia SCHENARDI!
Farid SMAHI
Patrick BINDER
Julien SANCHEZ
Jacques COLOMBIER
Louis DE CONDE
Joëlle MELIN
Anne-Christine ROYAL
Marie-Claude AUCOUTURIER
Bruno SUBTIL
Stéphanie KOCA
Martine BINDER
Philippe LOISEAU
Olivier WYSSA
Mireille D’ORNANO
Sylvie GODDYN
Miguel DE PEYRECAVE
Tony CARDI
Hugues PETIT
Jean-Marc DE LACOSTE LAREYMONDIE
Guillaume VOUZELLAUD
Dominique MARTIN
Brigitte NEVEUX
Yvan BENEDETTI
Alexandre GABRIAC
Jean-Pierre REVEAU
Eliane DE LA BROSSE
Valérie COLOMBIER
Nathalie BETEGNIES
Matthieu COLOMBIER
Gabriel DE PEYRECAVE
Stéphane RAVIER
Monica DE CONDE
Marie-Christine BOUTONNET
Emmanuelle PUJOL
Françoise GROLET
Catherine SALAGNAC
Jean-Michel DUBOIS
Laura LUSSAUD
Elisabeth BASTON
David RACHLINE
Erwan LE GOUELLEC
Cédric ABDILLA
Frédéric BOCCALETTI
Oriane BORJA
Jean-Romée CHARBONNEAU
Charles PERROT
Valérie LAUPIES
Franck BRIFFAUT
Thierry GOURLOT
Jean-Louis BOUGUEREAU
Jean-Richard SULZER
Blanche SIGRIST-CHAUSSAT
Pierre CHEYNET
Marie-Anne HAAS
Bernard MARANDAT
Alexandre SIMONNOT
Louis-Armand DE BEJARRY
Serge LAROZE
Agnès HENRY
Eric AUDEBERT
Robert MORIO
Eric DOMARD
François BONNIEUX
Gérald GERIN
Ludovic DE DANNE
Christophe BOUDOT
Alain VIZIER
Marie-Thérèse FESENBECK
Marie-Christine CARDOSO
Frédéric CABROLIER
Evelyne RUTY
Eric DILLIES
Jacques HENRIOT
Danièle VOUZELLAUD
Thierry VIALLON
Mylène TROSZCZYNSKI
Lucien RUTY
Jean-Luc MANOURY
Edouard FERRAND
Laurent COMAS
Edouard FESENBECK
Nathalie PIGEOT
Paul LE MORVAN
Amaury NAVARRANNE
Eric SAMYN
Philippe ARBONA
Freddy BAUDRIN
Rémi CARILLON
Membres cooptés
Jean-François Jalkh
Sandrine Leroy
Christian Maréchal
Philippe Chevrier
Guillaume Lhuillier
Robert Heyraud
Annie Philippon
Eliane Coolzaet
Erik Faurot
Magguy Lussaud
Lionel Stieffel
Maxime Labesse
Chantal Luze Renoud
Patrick Hays
Willy Boye
Thérèse Brochard
Jean Paul Felix
Richard Jacob
Laurent Brice
Emile Cavasino