23 janvier 2011
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« Il faut donner constamment la priorité au national sur l’étranger, aux principes sur les princes, à la sélection sur l’élection, à la politique sur l’économique, au talent sur l’argent, à l’ordre sur le changement, à la réflexion sur le réflexe, à la qualité sur la quantité, à la beauté sur l’utilité, et tout naturellement en découle une philosophie générale politique qui dit ceci :
Premièrement le salut de la nation est la loi suprême.
En second lieu, la légitimité prend sa source dans la durée, au service de la nation.
Troisièmement, le droit interne et supérieur à tous les droits externe.
Quatrièmement, l’existence de la nation n’est pas liée à une forme particulière de régime.
Cinquièmement, l’unité de la nation ne peut être mise en cause par l’activité contradictoire de collectivités politiques ou confessionnelles.»
Pierre Sidos.
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16 janvier 2011
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« L’illusion de notre jeunesse fut de penser que la décentralisation et la fédération pourraient être obtenues en France par en bas, par l’initiative des groupes, et avant la restauration du pouvoir central. L’expérience m’a fait comprendre que nos groupes naturels sont trop désorganisés, trop faibles, trop flottants pour n’être pas maintenus indéfiniment dans leur état présent d’inorganisation, par tout gouvernement qui y a intérêt, c’est-à-dire par tout gouvernement électif. Toutes les fois qu’un groupe s’organisera sérieusement, il devra s’appuyer sur des idées absolument révolutionnaires, afin de pouvoir repousser et exclure dans tous les cas toute ingérence de l’Etat : ce groupe devra donc s’orienter dans une direction anarchiste et antinationale ; au lieu de fortifier la patrie par le réveil des groupes locaux, il la diminuera par des tentatives de scission, d’ailleurs puériles, sottes et sans aucun profit pour ces groupes eux-mêmes. Ce mouvement organisateur aboutira donc, en fait, à des destructions. Nous l’avons vu, nous le verrons de plus en plus. J’en ai conclu qu’il faut commencer par en haut . »
Charles Maurras,
Action française mensuelle, 1904.
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9 janvier 2011
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« La civilisation occidentale apparaît dans l’histoire comme une anomalie : parmi toutes celles qui nous sont connues plus ou moins complètement, cette civilisation est la seule qui se soit développée dans un sens purement matériel, et ce développement monstrueux, dont le début coïncide avec ce qu’on est convenu d’appeler la Renaissance a été accompagné, comme il devait l’être fatalement, d’une régression intellectuelle correspondante ; nous ne disons pas équivalente, car il s’agit de deux ordre de choses entre lesquels il ne saurait y avoir aucune commune mesure. Cette régression en est arrivée à un tel point que les Occidentaux d’aujourd’hui ne savent plus ce que peut-être l’intellectualité pure, qu’ils ne soupçonnent même pas que rien de tel puisse exister : de là leur dédain, non seulement pour les civilisations orientales, mais même pour le Moyen Age européen, dont l’esprit ne leur échappe guère moins complétement. »
René Guénon.
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2 janvier 2011
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« Après le Grand Soir, il y aura le petit matin. Et nous qui ne sommes ni bourgeois, ni conservateurs, ni réactionnaires, ni démocrates-chrétiens ni maçons et qui sommes capables, nous aussi, de manier les mitraillettes, nous nous intéressons à ce petit matin. »
Pierre Drieu La Rochelle.
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26 décembre 2010
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« L’Etat fasciste est une volonté de puissance et de domination. La tradition romaine est ici une idée de force. Dans la doctrine du fascisme, l’Empire n’est pas seulement une expression territoriale, militaire ou marchande, mais spirituelle et morale.
Pour le fascisme, l’aspiration à l’Empire est une manifestation de vitalité : son contraire, l’esprit casanier, est un signe de décadence. Les peuples forts sont impérialistes. »
Benito Mussolini, 5 décembre 1926.
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19 décembre 2010
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« Rien ne ressemble à la fin d'un monde comme la naissance d'un monde nouveau. »
Saint-Loup, Solstice en Laponie.
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5 décembre 2010
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« Comme dit Hérodote, ceux qui florissaient autrefois sont aujourd'hui réduits à rien, ceux qui se mettent à fleurir étaient autrefois peu de chose. S'il y a quelques exception, la règle demeure ; le carnage des uns fait la nourriture des autres dans ce mouvement d'anthropologie naturelle qui, de siècle en siècle, varie si peu ! »
Charles Maurras.
Verdun - Luc-Albert Moreau (1925)
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28 novembre 2010
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« Au final, on nous dit que la France a perdu la guerre d’Algérie. Quel scoop ! Il suffit de regarder les rues de nos villes pour savoir qui l’a gagnée cette guerre. »
Dominique Venner.
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21 novembre 2010
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« Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. Le courage civique a déserté non seulement le monde occidental dans son ensemble, mais même chacun des pays qui le composent, chacun de ses gouvernements, chacun de ses partis, ainsi que, bien entendu, l’Organisation des Nations Unies. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté la société tout entière. Bien sûr, il y a encore beaucoup de courage individuel, mais ce ne sont pas ces gens-là qui donnent sa direction à la vie de la société. Les fonctionnaires politiques et intellectuels manifestent ce déclin, cette faiblesse, cette irrésolution dans leurs actes, dans leurs discours, et plus encore dans les considérations théoriques qu’ils fournissent complaisamment pour prouver que cette manière d’agir, qui fonde la politique d’un État sur la lâcheté et la servilité, est pragmatique, rationnelle et justifiée, à quelque hauteur intellectuelle et même morale qu’on se place. Ce déclin du courage, qui semble aller ici ou là jusqu’à la perte de toute trace de virilité, se trouve souligné avec une ironie particulière dans les cas où les mêmes fonctionnaires sont pris d’un accès subit de vaillance et d’intransigeance – à l’égard de gouvernements sans force, de pays faibles que personne ne soutient ou de courants condamnés par tous et manifestement hors d’état de rendre un seul coup. Alors que leur langue sèche et que leurs mains se paralysent face aux gouvernements puissants et aux forces menaçantes, face aux agresseurs et à l’Internationale de la terreur.
Faut-il rappeler que le déclin du courage a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin? »
Alexandre Soljénitsyne,
Le Déclin du Courage.
Discours de Harvard, 1978.
Alexandre Soljenitsyne (AFP/ Ouest-France)
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14 novembre 2010
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« Je pense aujourd'hui qu'il aurait beaucoup mieux valu pour moi rester dans le petit village d'où je viens et y garder des troupeaux. J'y aurais compris les choses essentielles aussi bien qu'à présent. J'y serais plus près de la vérité. »
Emile Cioran.
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