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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 14:14
      Il semblerait que le feu vert ait été donné par les plus hautes instances qui recouvrent de leurs sombres ailes la planète. Depuis la cérémonie d’adoubement en Israël de quelques chefs européens à consonances nationalistes. Avec l’apparition en France dans les média de la thématique anti-islamiste par l’une des figures les plus acceptables de ce qu’ils appellent « l’extrême droite », thématique rapidement reprise sous le coin du bon sens par beaucoup. Depuis les derniers propos du récent prix Nobel M. V. Llosa, dont beaucoup se demandait pourquoi cette vieille gloire ringarde et libérale avait fini par recevoir ce prix (propos mis en annexe), propos destinés à préparer l’opinion publique en leur donnant la caution d’un intellectuel internationalement reconnu. Après cette ouverture de la boîte de Pandore, comme pour exemple la médiatisation disproportionnée des assises contre l’Islam, qui fait que tous vont bientôt pouvoir parler, en en rajoutant, de ce dont ils ne pouvaient parler précédemment, nous sommes en mesure d’annoncer l’imminence d’une frappe contre l’Iran et le prochain lynchage des musulmans qui occupent l’Europe. Nous allons assister dans les jours et les semaines qui viennent à un complet retournement de l’opinion publique, comme les célèbres crêpes, et au retournement de veste d’une quantité impressionnante de personnalités politiques. Le grand chambardement arrive, si vous avez des amis musulmans – cela peut arriver – dites leur de rentrer dare-dare au bled avant qu’il ne soit trop tard.

 

      M. V. Llosa, samedi dernier :

 

“La culture de la liberté continue d’avoir des ennemis, et des ennemis extrêmement dangereux: le communisme a été remplacé par le fondamentalisme islamique comme principal ennemi de la culture de la démocratie dans le monde actuel […] [l’extrémisme islamique] n’est pas aussi fort que l’a été l’Union soviétique, mais c’est un défi parce que des militants fanatiques (sont) convaincus qu’avec la destruction de la culture occidentale et de tout ce qu’elle représente, ils vont gagner le paradis. Le fanatique religieux est extrêmement dangereux, surtout s’il est disposé à sacrifier sa vie au nom du modèle auquel il croit.

L’intégrisme islamique, qui a tué bien plus de musulmans que de païens ou de chrétiens, représente une minorité, et il se fonde sur des convictions politiques et religieuses qui sont tellement anachroniques et incompatibles avec la modernité que jamais ils ne pourront vaincre la culture occidentale. Mais nous devons savoir nous défendre, pour ne pas permettre qu’en utilisant les institutions de la liberté, ils s’infiltrent dans nos sociétés et sèment la terreur.”

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 11:11

         Brecht avait écrit Mère Courage, il y avait également cette Mère Michel qui avait perdu son chat, nous allons nous concentrer aujourd’hui sur la mère Mulmann, la madame Mulmann comme on dit dans le milieu de la viande sur pieds.

         Et pourquoi ? Parce qu’elle représente en caricature la façon dont on fait perdre la boule aux goyes. Tout d’abord, en bon amuseur des foules, elle ne s’appelle plus que Geneviève de Fontenay, et elle nous le fait à tous façon « vieille France », élégance d’un autre âge, manières de pacotille, respect dû à la matriarche qui veut bien être gentille mais, visage fardé comme un Monsier triste, du grand art sur les planches – nous sommes convaincus que certains Français nous jeteraient des pierres en apprenant sa véritable identité tant ils tiennent à leurs rêves, car elle est à eux « Geneviève », pensent-ils, alors même que ce sont eux qui sont à elles.

         Bref, Mulmann c’est la version « soft » de l’esclavagisme et du proxénétisme, une caricature comme nous l’avons dit. Cette mère maquerelle, comme une maman canard, traîne derrière elle tout un assortiment de jeunes tendrons de nos provinces en leur faisant miroiter la lune et sa célébrité – l’astre pâle qui luit dans l’obscurité. D’ailleurs l’ambiguité est savamment orchestrée « Maquerelle, moi  ? Jamais ! » alors que tout dans son comportement, notamment sa façon de traiter ses « petites », rappelle la sordide tenancière de bordel  ; « Allez ma petite Laure, fait nous rebondir un peu plus ton postérieur, et puis montre au Monsieur tes dents, s’il te touche c’est uniquement pour vérifier le soyeux de ta peau ; et puis elles sont intelligentes mes filles : Laure deux plus deux ça fait combien ? Laure, ouvre plus grand la bouche quand tu parles, et pense aux pépettes ! »

         Car c’est ça la Mulmann, un croisement, comme celui de deux caravanes dans le désert de là d’où elle vient, entre l’esclavagisme bon ton et les réseaux de la traite des blanches. Et avec ça elle fait partie incontournable de la scène culturelle française, car elle fait rêver les Français en leur faisant oublier leur misère – une cuisse par là, des dents bien blanches par ci, des yeux pétillants de charmantes idiotes ; et puis, pour nourrir les fantasmes, on les habille de tout un tas de manières ses petites, comme des morceaux de barbaque parés pour le festin, car il faut que du boucher au porc en passant par l’intellectuel, chacun y trouve son compte.

         Mais attention ! Elle a de la morale la Mulmann, lorque l’une de ses petites montre un peu trop de chaire dans une revue dont le propriétaire est l’un de ses amis, elle enfourche ses grands chevaux, elle fait scandale la Mulmann, afin de faire monter les ventes…

         Et le bon goye peut se rendormir en rêvant : « Il y a quand même de belles petites chez nous… » 

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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 11:11

         En attendant une intervention divine qui redonnera de la moëlle et du sang aux Français, il nous faut un nouvel Héraclès.

         La France est dans un état pire que les écuries d’Augias. Les rue de ses villes et de ses villages ont été appropriées et sont souillées quotidiennement par des barbus agenouillés ou prosternés devant une idole qui prêche l’égorgement des chrétiens et des non-musulmans. Le phénomène est bien évidemment inacceptable… en théorie, car dans les faits, hormis quelques uns, tout le monde s’en fout, et, pire encore, il ne faut surtout pas critiquer ou avoir d’opinion sur le sujet pour ne pas troubler l’ordre public et les bonnes consciences.

      Il nous faut donc absolument et urgemment un nouvel Héraclès capable de détourner les cours d’eau de la belle France pour laver les artères du pays des barbares barbus et les entraîner pêle mêle vers les eaux salées dans un magnifique roulement purgatif. Gageons qu’un tel Héraclès sera loué par les générations futures, tout comme le fut l’architecte et sculpteur italien Brunelleschi qui devisa, à la demande de la ville de Florence, un système pour détourner le cours de l’Arno afin d’inonder la ville de Pise et noyer ses habitants.




http://img704.imageshack.us/img704/3143/herculeaugias.jpg
Les écuries d'Augias, d'après une version monarchiste.
(Almanach de L'Action Française, 1921 - Source : Maurras.net)

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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 11:12

         Le site de réflexion Polémia vient de faire paraître une étude qui aura peut-être pour mérite de donner des yeux aux aveugles, la conclusion de l’étude étant : la France le pays le moins démocratique d’Europe (de l’ouest).

         Nous allons nous attacher plus particulièrement à une rubrique qui nous est chère, car avec les problèmes de l’avortement et de l’usure, elle représente à nos yeux une des causes majeures de la faillite de notre pays. Voici donc un extrait de l’étude.



Un gouvernement des juges

Le Parlement français est peu représentatif et dans les faits il a peu de pouvoirs. Il vote des lois bavardes mais le Conseil d’Etat, la Cour de cassation, le Conseil constitutionnel censurent tout ce qui n’est pas parfaitement politiquement correct (notamment en matière de sécurité, de famille et d’immigration). Et ces juridictions interprètent souvent lato sensu les jurisprudences de la Cour européenne des droits de l’homme et de la Cour européenne de justice, l’aura du juge apatride servant à renforcer le pouvoir du juge national.

Certes, les autres pays européens – sauf la Suisse – sont souvent logés à la même enseigne que la France. Mais ils ont des parlements davantage soucieux de leurs pouvoirs. La France, elle, vit clairement sous le gouvernement des juges, ce qui est singulier pour un pays qui a fait la Révolution, en 1789, notamment pour échapper au pouvoir des magistrats.

          

            Tout cela étant malheureusement plus que vrai. De fait, il suffit qu’un ou quelques (on est plus anonyme dans le nombre) petits juges de province vous aient dans le colimateur – et pour peu que vous leur résistiez un peu, pour que vous soyez ruiné, pour que votre famille soit détruite, et pour que vous vous retrouviez en exil à l’autre bout du monde – Car ces magistrats, dont les décisions fabriquées sont de véritables diktats rédigés au mépris des lois de la république votées par des élus, sont de véritables jugements sans appel qui mobilisent toutes les forces de l’ordre et de l’administration, ainsi que toutes les possibilités de poursuites offertes par les accords internationaux (idem pour les forces de l’ordre et les administrations).

         En effet, de crainte de subir le même sort et par un certain réalisme quant au succès de la démarche, qui osera critiquer ou demander à réviser la décision de l’un de ces magistrats rouges, rouges du sang de la guillotine des Jacobins, rouges du sang des Vendéens, rouges du sang du poteau d’exécution de Robert Brasillach – des magistrats dont les principes directeurs sont, rappelons-le : dans un conflit entre un homme et une femme, donner systématiquement raison à la femme ; dans un conflit entre un employeur et un employé, donner systématiquement raison à l’employé ; dans un conflit entre un français et un étranger, donner systématiquement raison à l’étranger.

         Ces magistrats sont plus que sûrs d’eux, ils ne craignent rien parce qu’ils savent qu’ils ont l’aval de ceux qui détruisent l’Europe chrétienne, ce sont effectivement les véritables dirigeants de la France, et il est permis de penser que, contrairement à leur coutume, ceux-là ne seront pas tous prêts à retourner leur veste si, par la grâce du Seigneur, le pouvoir venait à changer radicalement de côté en France. Une question se poserait donc alors,  qu’en fera-t-on ?

         Prochains sujets : Dans le même cas de figure, que fera-t-on des professeurs et des enseignants ? que fera-t-on des médecins avorteurs ? que fera-t-on des syndicalistes ? que fera-t-on des journalistes ? que fera-t-on du clergé moderniste ? que fera-t-on des psychologues ? que fera-t-on des assistantes sociales ? que fera-t-on des fonctionnaires ? etc.

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 19:19

(Le 20ème anniversaire de La Règle du Jeu – suite)

 

         Le long compte rendu de cette fiesta – que nous mettons en fin de chronique pour référence (sa lecture vaut le détour) – pourrait être du Lucien Rebatet pur jus, où même du Rebatet un peu zélé, du Rebatet qui se serait lâché car en toute confiance.

         Ce compte rendu qui pourrait être extrait des Tribus du cinéma et du théâtre, ouvrage écrit avant la deuxième guerre mondiale, décrié et diabolisé pour son « antisémitisme », porte en lui toutes les marques de l’antisémitisme décrié. On y montre le copinage racial, on y montre la mainmise des tribus sur les scènes politiques, médiatiques et culturelles. On y montre les collaborateurs indigènes des princes de l’usure, on y montre ceux qui ont francisé leur nom. On y montre le clinquant, la veulerie, l’esbrouffe, le manque de dignité, la gloutonnerie du milieu fermé, la soif de l’orgueil en toc, le tout faisant penser à une orgie tout juste contenue, on se demande d’ailleurs pourquoi des fenêtres ouvertes du premier étage ils ne pissent pas sur la France et les Français.

         Car, la grande différence entre l’ouvrage de Rebatet et ce compte rendu, c’est que le second est écrit sin verguenza  par ceux-là mêmes qui aujourd’hui font la fête. Soixante ans après Les tribus et les innombrables solutions finales et pogroms, ils sont toujours là, aux manettes du pouvoir, ils ne craignent rien, ils ne se cachent pas, ils peuvent étaler leurs réussites, ils en ont tellement fait bouffer aux Français : l’avortement, l’Europe, les élections truquées, la démocratie, les bobards de tous les instants, les Miss France, la médecine et les laboratoires, les pédophiles libres comme l’air et même ministre, les radars sur les routes, l’alcootest, le cholestérol, le CRAN, le rap, les arts primaires et primitifs,… alors, il faut les comprendre, pourquoi ne pas célébrer ? Vous ne le feriez pas, vous ?

 

 

Anniversaire de la Règle du jeu : les dessous de la fête (par la Rédaction de La Règle du jeu)

C’est Milan Kundera qui est arrivé le premier, juste après Catherine Clément, dans le Café de Flore encore désert où les 12 garçons, avec leurs grands tabliers noirs traditionnels, attendaient derrière un sobre buffet chargé de vin et – anniversaire oblige – de champagne.
Il avait annoncé qu’il ne resterait qu’un quart d’heure et qu’il refusait les photographes. Pris par la conversation avec Yann Moix, la vedette de la revue et avec Philippe Sollers, son voisin de couverture  blanche chez Gallimard, il est finalement resté deux heures et s’est laissé, de guerre lasse, mais avec amusement, prendre en photo.
Sont arrivées ensuite, presque ensemble, Jean-Claude Milner, Mazarine Pingeot ainsi que Christine Angot qui a signé une des contributions importantes du numéro anniversaire.
Marc Lambron et Nicole Wisniak se sont installés sur une des banquettes rouges pour observer le ballet des arrivants.
Idem pour le couple culte de la littérature française, Catherine Millet et Jacques Henric qui ont pris la même banquette, mais au premier, et n’en bougeront pas de la soirée.
Alexandre Adler, minci, et accompagné de sa femme,  Blandine Barret-Kriegel, est également arrivé très tôt et, comme ils se sont connus à Normale Sup, Bernard-Henri Lévy et lui s’appellent « mon petit camarade » – à la façon de Sartre et de Nizan.
Sandrine Treiner, Martin Quenehen et Anaelle Lebovits, directrice du Diable probablement, parlent De Lacan avec Catherine Clément.
Sihem Habchi, Présidente de Ni Putes Ni Soumises, demande les dernières nouvelles de Sakineh à Armine Arefi qui lui dit l’urgence, et l’extrême difficulté, de trouver, en Iran, un nouvel avocat pour elle, son fils, et son ancien avocat emprisonné.
Bousculade à l’apparition de Roman Polanski, “coaché” par Danièle Thomson et Pascal Bruckner.
Il est très ému, Polanski, de voir enfin en chair et en os la compagnie de jeunes gens qui l’ont soutenu pendant le temps de son incarcération : d’abord, bien entendu, Yann Moix qui fut le premier, avec Lévy et Finkielkraut à prendre fait et cause pour lui et dont l’auteur du Pianiste confie qu’il a aimé La Meute ; mais aussi Maria de França qui a mené la bataille ; et puis, autour d’elle, Gilles Collard, Patrick Klugman, Raphaël Haddad, Albert Sebag, Guy Konopnicki, David Gakunzi, Patrick Mimouni, Justine Hallard et tous les autres – sans oublier notre webmaster, Patrick Fabre.
Affolement des photographes quand arrive Alain Delon, droit sorti de son “Guépard” et une moto l’attendant pour aller au Journal de 20h sur France 2. Conversation de Delon avec Angot, puis avec Eliette Abecassis et Laure Adler. Puis de Delon avec le Professeur de médecine Frédéric Saldmann dont l’épouse, tout de blanc vêtue, et très belle, se voit proposer un rôle par Luc Bondy dans sa prochaine pièce de théâtre.
Puis Bernard-Henri Lévy présente Delon à Jean-Baptiste Descroix-Vernier qui a quitté sa péniche d’Amsterdam pour l’occasion et dont nos lecteurs savent tout ce que lui doivent notre site ainsi que les combats que mène celui-ci.
“Tiens, tu es là, toi aussi, quelle joie!” a-t-il alors lancé à Xavier Niel, coincé dans le sas d’entrée du Flore avant que lui, Descroix-Vernier, ne le fasse entrer, au forceps, dans la grande salle du Flore déjà bondée. Avant cela, la belle Emilie Le Bon les a fait sortir sur le trottoir et a fait, avec son téléphone portable, la photo « historique », et unique, des deux rois français du net.
Il est 19h20. Jean-Claude Fasquelle a renoncé à entrer mais Nicky, sa femme, a fait une percée, emmenée par Denis Bourgeois et Cyrille Chevrillon. La blogosphère est dignement représentée par David Abiker, Emery Doligé, Jean-Baptiste Soufron. Miroslav, le maître des  lieux, essaie encore, mais sans conviction, de driver ses serveurs qui tentent de circuler, tel des voltigeurs  empêchés, avec leurs plateaux de verres de champagne,
Mais, coup de théâtre. On vient annoncer à Bernard-Henri Lévy l’arrivée de Simone Veil dont le monde politique murmure qu’elle sort de moins en moins mais qui est bel et bien là, heureuse, radieuse, accompagnée de son fils, l’avocat Jean Veil, et de son mari, Antoine. Elle évoque le lancement de la revue, il y a tout juste vingt ans, ici même, au Flore – est-ce que François Mitterrand n’était pas passé, à l’époque, à l’improviste ? Maria de França, notre rédactrice en chef, lui propose de lui descendre un exemplaire du numéro anniversaire, stocké au premier étage. L’ancienne présidente du Parlement européen, avec la courtoisie des très grandes dames, répond que non, elle préfère y monter elle-même et grimpe, comme une jeune fille, l’escalier en colimaçon trop étroit. Patrick Bruel la croise dans l’escalier et l’embrasse. Puis Jorge Semprun, arrivé avec Florence  Malraux, échange quelques morts sur la nouvelle « crise de la conscience européenne ».
Le monde de l’édition arrive en force. L’équipe Grasset, d’abord,  Elodie Deglaire, Antoine Boussin et Bruno Clerc en tête, sans qui le numéro (changement de format, papier spécial, photogravures diaboliques) ne serait jamais sorti. Olivier Nora devise avec l’autre Olivier (Orban). Manuel Carcassone et Christophe Bataille complotent avec Olivier Cohen qui est venu avec Geneviève Brisac et est sans doute (avec Laurent Dispot) le plus vieil ami de BHL puisqu’il l’a connu en hypokhâgne, à Louis-le-Grand. Caroline Fourest est avec Fred Vargas. Jean-Paul Enthoven avec Pascal Bruckner. Frank Nouchi, crinière de fauve  et visage de boxeur, semble songeur. Justine Lévy chuchote quelque chose à Philippe Delaroche : Jean-Marc Roberts, l’éditeur de Justine, observe. Thierry Ardisson et Marc-Olivier Fogiel se réconcilient dans le froid du trottoir: bien obligés, car il y a la queue, pour entrer, jusqu’aux Deux Magots et au-delà – quelle hérésie !
Laurent Joffrin arrive avec son épouse, précédé de Éric Aeschimann et Marc Semo, et suivi du président de SOS Racisme Dominique Sopo et de son ex-président Malek Boutih.
Laurent Joffrin est directeur de Libération. Mais la vraie question qui, se pose, à cet instant, est : quel est le patron de presse qui manque dans le joyeux chaos qui commence de remonter, car il faut bien faire de la place, vers le premier étage ?Il y a là, en effet, Franz-Olivier Giesbert, le directeur du Point, qui est l’hebdo où officie BHL. Christophe Barbier, le directeur de l’Express, avec son éternelle écharpe rouge et, à son bras, une très jolie jeune fille. « Qui c’est », demande Richard Ripley ? Sa femme, répond Lévy. Voici Jean Daniel qui croise Jacques Julliard. Claude Perdriel qui vient de perdre Denis Olivennes mais qui semble plus jeune et gaillard que jamais. Jean Nouvel que Jacques Martinez a toujours soupçonné BHL, parce qu’il ne le voit jamais qu’à La Colombe d’Or, de prendre juste pour un bon copain de vacances. Là, Lévy se fâche : « arrête ! j’ai compris, à la fin, que le Prix Pritzker est le Prix Nobel des architectes !»
Il y a PPDA,  venu avec son frère, le nouveau patron de France-Culture, Olivier Poivre d’Arvor, « le meilleur qu’on ait eu depuis très longtemps » souffle Philippe Starck au directeur de Critique, Philippe Roger, lui aussi vieux compagnon de Bernard-Henri Lévy.
Jean Lacouture, pape non des medias mais du rugby est arrivé très tôt mais reste très tard afin de trouver le moment de féliciter Lévy sur son dernier papier sur le rugby. Valérie Toranian est là, avec qui nous menons, ainsi qu’avec François Sergent de Libération, le combat pour Sakineh. Et aussi Etienne Mougeotte, le directeur du Figaro. Et l’AFP, venue en force, avec forces photographes, cameramen, etc. Coup de téléphone d’Arnaud Lagardère qui veut parler à Bernard-Henri Lévy car s’annulant à la dernière minute because, encore, affaire Olivennes mais que remplace le cogérant du groupe, Pierre Leroy qui passera la soirée à discuter archives littéraires en général, et IMEC en particulier, avec un Olivier Corpet très en verve. Mais Bernard-Henri Lévy a disparu. On le cherche. On ne le trouve pas. Normal. Il s’est planqué dans les cuisines  pour discuter tranquille avec une très vieille copine, Claire Stamback, qu’il a connue à 18 ans, et qui était la meilleure amie de sa première épouse, Isabelle Doutreluigne, la maman de Justine.
Maurice Szafran, le directeur  de Marianne, est là et bavarde avec Carole Bouquet et Marie Martinez. Jean-Luc Hess et Philippe Val arrivent en force mais doivent rester une demi-heure sur le trottoir, avec Paul Audi, Claude Askolovitch, Joseph Macé-Scaron, Abbas et Pauline Jaber, Guylaine Brousse dite Libellule, avant de pouvoir entrer. Idem pour Nicolas Demorand qui a commis l’erreur de sortir fumer une cigarette et ne peut plus rentrer, expliquant à son complice et ami Mathieu Tarot ainsi qu’à la compagne de celui-ci, Hélène Fillières,  que la RDJ est en train de devenir une “AFP des droits de l’homme” – et que c’est bien.
Thierry Ardisson est toujours là, qui croise Catherine Barma.
De même qu’Olivier Jay, directeur du Journal du dimanche et qu’Eric Fottorino, le directeur du Monde, qui tente de faire un aparté avec Pierré et Xavier  Niel, les deux nouveaux proprios du journal, mais on ne s’entend plus.
François Samuelson vient alerter BHL que Vincent Lindon est bloqué dehors et que les photographes lui foutent les boules. BHL sort, dans le froid, dépoitraillé, considérant, sans doute, que c’est la moindre des politesses compte tenu de la qualité de ses invités. Il fait bien car arrivent, sur ces entrefaites, Monique et Jack Lang qu’il fait entrer en jouant des coudes avec un art de rugbyman soft – n’est-ce pas, Jean Lacouture ? Puis Félicité Herzog et Serge Weinberg (émissaires de Laurent Fabius ?), talonnés par Jean-Pierre Marino qui est le médecin personnel de BHL. Puis, encore, Lionel Jospin et son épouse Sylviane Agacinski – profitant de la voie ouverte pour les premiers. Sylviane propose à Laurent-David Samama, Philippe Boggio et Pascal Bacqué un dossier spécial sur les divers aspects de la « marchandisation du corps ». Lionel crée un embouteillage dans l’escalier en discutant avec Patrick Mille qui lui explique qu’il a un poster de lui dans sa cuisine et que cela se verra dans l’adaptation de Mauvaise Fille qu’il prépare pour le cinéma.
Soudain, la machine s’emballe encore: une belle fille, Russe, droit sortie d’un roman de Pouchkine, bouscule le ministre Bruno Lemaire qui, d’instinct, cherche l’œil des caméras qui ne le regardent plus. Homero Machry s’esclaffe et demande le nom de la fille. Elena Simonova, répond la fille.
Une autre jolie fille s’approche de Kundera qui ne la reconnaît pas.
Umberto Eco roule comme un tonneau dans l’escalier où la huitième attachée de presse d’un hiérarque du P.A.F le prend pour un manga transalpin.
Un jeune écrivain plein d’avenir mord l’actrice qui le sépare d’un futur Nobel plein de passé.
Gabi Gleichman, arrivé de Stockholm pour l’occasion, et « conseiller de la direction » de la Revue, est très courtisé : ne dit-on pas qu’il rédige des « notices » ( ?), à ses heures perdues, pour le jury Nobel de littérature ?
Un dragueur, qui usurpe l’identité d’un Tycoon canadien, en profite pour obtenir le numéro de téléphone d’une fille qui, elle-même, prétend être la sœur jumelle de Julia Roberts.
Patrick Mille parle cinoche avec Xavier Beauvois, déjà sérieusement éméché.
Yamina Benguigui et Elsa Zylberstein,  idem (cinoche, pas éméchées).
France Roque explique à Kristina Larsen, l’âme des Films du Lendemain, que c’est Lévy qui devrait remplacer Olivennes au Nouvel Obs.
Et ainsi de suite, à l’infini, tandis qu’un million de pixels fixent dix millions de regards, cent millions de sourires, autant de bisous, de paniques et d’extases qui, dès demain, seront « Wikileakées » par l’envoyé spécial de Julien Assange, lui-même présent – quoiqu’invisible. O Debord, ô Cioran, qu’en dîtes-vous ?
Nouvelle bousculade. C’est Simone Veil qui part, mais aussi Laurent Fabius qui arrive, suivi de François David et de François Henrot, l’autre très vieux copain de BHL, le plus vieux finalement, ils se sont connus enfants, ils ont été ensemble au Lycée Pasteur et Henrot est maintenant, avec David de Rothschild lui-même, le patron de la Banque Rothschild. Aparté de lui, Fabius, avec Lévy et Descroix-Vernier. Que peuvent-ils bien se dire se demandent  David Kessler et Veronique Cayla, ex et future futurs remplaçants de Jérôme Clément à la tête d’ARTE ? Catherine Nay a son avis sur la question. Arielle Schwab, la directrice de l’UEJF, venu en force, en a un autre. Tilla Rudel a le sien. Mais voici Alain Sarde, qui salue Roman Polanski, et qui lance à la cantonade, plus sphinx que jamais, un sonore : « on a tout compris ».
Surgit François Bayrou, cornaqué par l’ancien journaliste Philippe Lapousterle : longs et mystérieux  conciliabules avec Fred Vargas qui fait enfin la connaissance de Maria de França avec qui elle parle de ses innombrables voyages au Brésil et du soutien que la revue lui a apportée dans l’interminable affaire Battisti.
Marin de Viry et Sylvain Bourmeau se disent qu’ils seraient aussi bien là que, respectivement, à Ring et à Mediapart.
Le Professeur Baulieu, accompagné de Simone Harari, parle de ses recherches avec le Professeur Saldman puis avec Jean-Baptiste Descroix-Vernier : du sponsoring dans l’air ?
Antonin Lévy, le fils de Bernard-Henri Lévy, par ailleurs ami de Marin de Viry, arrive – en retard. Il est accompagné d’Aurelia Charar qui vient de remporter le concours Transfuge de la Nouvelle. Il bavarde avec sa sœur, Justine. Puis avec ses confrères Georges Kiejman, Hervé Témime, Olivier Cousi, Jean-Michel Darrois. Ainsi qu’avec Francis Spizner, l’avocat de  la famille de Ilan Halimi, sous le charme de Christine Orban et Diane de Mac-Mahon. Est également là Thierry Lévy, vieux compagnon de son père – lequel prend le numéro de téléphone d’une jolie fille que Gilles Collard vient, sous un prétexte fallacieux, de lui mettre dans les bras.
La bousculade devient indescriptible. Françoise Bettencourt, la vraie, celle de “l’affaire Bettencourt” apparaît, flanquée de son mari, Jean-Pierre Meyers, mais, sous son bonnet, personne ne la reconnait, sauf peut-être Ariane Chemin qui a suivi l’affaire pour l’Obs. De toute façon les photographes ne peuvent plus travailler. Ils voudraient bien, mais ils ne peuvent plus. Pas assez de place. Pas assez de recul. Alexis Duclos, compagnon de Bosnie et autres barouds de BHL, finit par ranger son boitier et  par évoquer avec Alexis Lacroix et Jackie Mamou, le patron de Urgence Darfour, le dernier voyage qu’il a fait avec Lévy et Hertzog, en 2007, dans le Darfour ravagé. Même chose pour Carole Mathieu et Thierry Humbert, les auteurs de Autopsie d’un massacre, qui avaient peut-être dans l’idée de faire des images mais qui ne sortent même pas leur matériel.
Ça tombe bien. Lévy prend la parole. Il raconte les combats de la revue, à commencer par celui pour la Bosnie auquel La Règle du Jeu première période, grâce, en particulier, à Gilles Hertzog, puis à Joelle Habert qui fut, pendant les deux dernières années de la guerre, en 1994 et 1995, la rédactrice en chef de la revue, s’est tellement identifiée.
Il évoque pudiquement la bataille pour Polanski devant un Polanski ému qui confiera à Arielle Dombasle, après le discours, un sobre: « Bernard-Henri est devenu un vrai ami ». Il parle aussi du numéro-anniversaire coordonné par Donatien Grau. C’était une idée de Jacques Martinez, explique-t-il. Nous avons écrit une petite lettre à quelques uns des plus grands écrivains, plasticiens, musiciens, architectes du monde en leur posant juste une question: « notre revue a vingt ans; comment voyez-vous, non pas les vingt années écoulées (celles-là, nous les connaissons, puisque  nous les avons en partie faites) mais les vingt prochaines ? ». D’où ce beau numéro  où l’on retrouve, entre maints autres, et sous une couverture ornée d’une aquarelle de Martinez, Woody Allen, Michel Houellebecq, Christine Angot, Mehdi Belhaj Kacem, Daniel Buren, Patrice Chéreau, Pierre Guyotat, Jim Jarmush, Steven Klein, Jasper Morrisson, Manoel de Oliveira, Salman Rushdie, Bob Wilson.
Lévy évoque aussi les morts : Tadeusz Kantor, Susan Sontag et, bien sûr, Philippe Muray qui fut du premier Comité de rédaction la revue, à l’époque de la rue Madame, avant de s’éloigner sur la pointe des pieds.
Arrivée de Claude Lanzmann qui, sous l’œil ahuri de Claude Arnaud, Vincent Jaury, Atiq Rahimi et François Yon, semble se réconcilier avec Philippe Sollers avec lequel il est censé être brouillé depuis l’affaire Haenel.
Marjane Satrapi discute avec Xavier Beauvois qui est aussi venu pour retrouver ses camarades de tournage du Jour et la nuit, Jean-Pierre Kalfon, Karl Zéro, Dimitri De Clercq, Arielle Dombasle et, surtout, Alain Delon.
Charles Berling arrive avec Jean-Louis Martinelli: sortie de répétition.
Armin Arefi est sombre : Sakineh ?
Philippe Tesson cherche BHL.
BHL cherche Christian de Villeneuve et Sandrine Kiberlain.
Hyppolite Girardot et Bertrand Bonello sont contents.
Anne Meaux a mal au dos mais, superbe, ne le dit à – presque – personne.
Florence Aebischer explique la “Fondation André Lévy” à Pierre Sainctelette, Alain Ferrari, Pierre Marquet, Valérie Solvit toute en chair et en buste – et Shlomo Malka qui ne pense qu’à sa bio de Derrida.
Yves Simon la joue : « je suis chez moi ».
Miroslav Siljegovic ne se sent plus chez lui, mais ça lui va.
Deux anciens présidents, ou quasi présidents, de France-Télévision sont là : Marc Tessier et  Patrice Duhamel, que Bernard-Henri Lévy salue comme s’ils étaient toujours présidents.
Bertrand de Saint-Vincent est à l‘affût.
Michèle Cotta paraît rêveuse.
Nathalie Saint-Cricq s’amuse.
Dominique Isserman observe.
Jean-Pierre Mocky est dépassé par les événements mais, heureusement, une mannequine anglaise « venue de la part d’Olivier Zahm » lui fait la causette.
Serge et Beate Klarsfeld refont le monde – et l’histoire de l’Eglise catholique – avec Laurent Dispot et Stefano Montefiori.
Bernard Lavilliers s’emporte, pour Télé Saint-Germain, contre l’éternelle rengaine du « c’était mieux avant ». Regardez ce qui se passe ce soir, s’exclame-t-il ! Regardez ce succès de masse pour une petite revue d’intellos ! C’est la preuve que le cadavre de Sartre bouge encore.
Maurice Levy n’arrive pas à partir.
Bernard Kouchner n’arrive pas à entrer – Tilla Rudel insiste, mais il ne veut rien savoir et préfère repartir très vite.
Le pied de Jean-Paul Enthoven manque écraser celui d’une jeune fille, sans doute une amie de Justine Lévy – laquelle s’est fait voler son manteau.
Michael Levinas arrive.
Marisa Berenson s’en va.
Alain Delon a fini par sauter sur sa moto, direction France-Télévision.
Lou Doillon pointe son joli nez et s’en va.
Vincent Daret et Elie Top n’en reviennent pas qu’on s’amuse autant au pays des intellos.
Nicole Garcia tombe dans les bras de Michel Favart avec qui elle a tourné, en compagnie du jeune Bernard-Henri Lévy, dans une adaptation d’Aurélien d’Aragon, il y a plus de trente ans.
Le patron du Canard enchaîné, Nicolas Brimo, a fini de boucler son journal et fait un saut.
Nouvel aparté de Laurent Fabius mais, cette fois, avec Pierre Bergé. Celui-ci serait-il en train de lâcher Ségolène Royal pour Fabius ? Un doute quand on voit arriver Aurélie Filipetti, plutôt ségoléniste. Mais de nouveau le  soupçon quand Arnaud Montebourg faut son entrée et vient discuter avec son mentor Thierry Lévy.
Jacques de Gainsbourg est saoul.
Milan Kundera est toujours là.
Le musicien Charlie Clovis, à qui la Télé-Règle du Jeu demande pourquoi il est venu, répond : « je suis venu parler à Bernard-Henri Lévy du cas de Marny, qui est en prison en Martinique – c’est-à-dire, je vous le rappelle, en France – depuis 37 ans ».
Dany Cohn Bendit discute avec Romain Goupil : les jeunes de la revue (Collard, Samama, Haddad, Grau) les observent avec un mélange de respect et de curiosité. Quelqu’un demande : « pourquoi Ségolène n’est pas là ? ». Dany répond, sous le regard entendu de Jean-Pierre Elkabbach et de Catherine Robbe-Grillet : « demandez à BHL ! ». Puis les voilà partis, Dany et BH, dans une discussion savante  sur les mérites comparés du foot et du rugby. « Je suis foot comme je suis Stone », dit Dany. « Et moi, rétorque BH, je suis rugby comme je suis PC et non Mac ». Eric Ghebali et l’ambassadeur Zimeray opinent. Laurence Roblin – qui s’occupe, avec l’Américaine Liliane Lazar, du site perso de BHL – approuve l’idée que Mac et PC sont comme deux religions rivales.
Au moment où Fabius – après une dernière conversation sur le trottoir, avec Hubert Védrine et Alain Frachon, à propos, justement, de l’affaire Wikileaks – s’éclipse, c’est Bertrand Delanoë qui se pointe, précédé de Patrick Klugman et suivi de Richard Prasquier. Il est là cinq minutes. Regrette de ne pas rester davantage. Mais c’est tellement important que des laboratoires d’idées comme celui-ci existent. Petite Règle du Jeu, la Mairie de Paris te salue !
Patrick Bouchitey plane.
Bertrand Burgalat médite.
Anne Fontaine et Philippe Carcassone s’amusent.
Higelin et Lévy se réconcilient : la dernière fois qu’ils se sont vus, c’était il y a quinze ans, rue Campagne Première, devant le restaurant Natacha, en face de là où habitèrent Nancy Cunard et Aragon – et ils se sont battus, comme deux voyous, sur le trottoir.
Jean Hatzfeld boit de l’eau.
Patrick Rambaud boit de tout.
Eric Dahan observe et se dit que le temps des « Nuits blanches » est moins passé qu’il ne le croyait.
Vincent Lindon, maintenant qu’il y a moins de photographes, peut revenir et raconte à François Samuelson sa première rencontre avec Levy sur un plateau de Jacques Chancel, il y a 25 ans: « ce qui m’a surpris, dit-il, c’est l’acuité, la pénétration de son regard ; je me suis senti scruté, transpercé – je me suis dit Merde ! ». Et Lévy d’enchainer : « tu avais quoi ? 25 ans ? eh bien tout était joué ; j’ai deviné, ce soir-là, le grand acteur que tu deviendrais ».
Arrive enfin le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, qui demande au directeur de la Revue de lui dédicacer un exemplaire du numéro anniversaire : on monte au premier ; on croise Fifi Chachnil et Virginie Tévenet ; un instant, dans la conversation entre les deux hommes, on croit capter le nom de Daniel Toscan du Plantier ; dans la dédicace, en revanche, on entend distinctement l’écho d’une querelle anciennes mais apparemment apaisée. Beauvois fait une imitation géniale du ministre devant un Patrick Mille qui apprécie en connaisseur. De toute façon, on danse maintenant. C’est Maria de França qui a donné le signal et toutes les filles de la revue s’y sont mises avec un DJ – Haythem Achour “Ogra” – qui y va à fond.
On n’a pas tous les jours vingt ans. Et peut-être  est-ce quand même, après tout, le plus bel âge de la vie.

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 14:14

         Par une nuit de tempête, Macbeth chevauchait seul sur la lande écossaise. Soudain un éclair lui révela les visages monstrueux de trois sorcièrces au petit corps tordu comme des buis. Son cheval se cabra, Macbeth tomba au milieu des trois vieillardes.

         « Macbeth, nous t’attendions (voix chevrotantes et lugubres) »

         Macbeth ne sait que répondre.

         « Nous savons que tu veux prendre les rênes du royaume d’Ecosse pour y faire régner le mal, et ne plus jamais de toute l’éternité les quitter. »

         Macbeth, quelque peu benoît, acquiesce d’un mouvement du menton.

         « Mais tu sais très bien que tu ne possède pas la force matérielle et physique pour accomplir ce terrible dessein, aussi, prétendant te perdre sur la lande, en fait tu nous cherchais. »

         Macbeth ne dit mot.


         Soudain, l’une des vieilles fait surgir un bras de son capuchon pour lancer sur le sol une poudre qui se transforme en fumée, laquelle se dissipant révèle un globe de cristal.

         « Approche Macbeth (voix toujours chevrotante), approche et regarde !... Nous allons te montrer ce qu’il y a de plus ignoble sur terre, ce que nul dieu ni démon n’a pu concevoir, ce qui a lentement évolué de la fiente la plus souillée des plus affreux batraciens et reptiles qui peuplèrent la terre dans les temps reculés où la lumière n’existait pas. »


         Macbeth s’approcha avec précaution et il se mit à observer le globe. Tout d’abord, tout tournoya, puis peu à peu le décor se fit plus précis, on aurait dit une sorte de taverne bizarre. S’y déroulait une fête, mais… chut, contemplons avec Macbeth,… La Règle du jeu , revue créée par Bernard-Henri Lévy, fête ses vingt ans au Café de Flore, haut lieu du microcosme germanopratin, dans le 6ème arrondissement de Paris. Tous ses amis sont présents. Des hommes politiques, des journalistes, des éditeurs... parmi lesquels Frédéric Mitterrand, Bernard Kouchner, Daniel Cohn-Bendit, François Bayrou, Alexandre Adler, Philippe Sollers, Roman Polanski, Patrick Klugman, Thierry Ardisson, Marc-Olivier Fogiel… Sihem Habchi, Présidente de Ni Putes Ni Soumises, demande les dernières nouvelles de Sakineh à Armine Arefi qui lui dit l’urgence, et l’extrême difficulté, de trouver, en Iran, un nouvel avocat pour elle, son fils, et son ancien avocat emprisonné. Bousculade à l’apparition de Roman Polanski, “coaché” par Danièle Thomson et Pascal Bruckner. Laurent Joffrin arrive avec son épouse, précédé de Éric Aeschimann et Marc Semo, et suivi du président de SOS Racisme Dominique Sopo et de son ex-président Malek Boutih…

 

         « Oui, Macbeth, tu trembles d’effroi et tes dents s’entrechoquent, jamais n’aurais-tu pu croire que telle engence existait, et pourtant… Lorsque tu apprendras que ces monstres sont au pouvoir et qu’ils sont acceptés et adulés par tous sans contestation, tu sauras que tu auras définitevement gagné ton combat contre le bien. »

         Sur ce, les trois sorcières s’évanouirent dans le vent hurlant.

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 11:15
         Les princes de l’usure n’arrêtent jamais. Aujourd’hui c’est l’hétaïre du gnome qui déclare publiquement remercier le Pape pour son avancée sur le préservatif, alors qu’il n’y a d’avancée sur le préservatif que dans la tête de ceux qui la recherchent. Il dit blanc, et elle dit merci d’avoir dit noir. Ainsi avancent-ils, eux, dans la folie où ils veulent continuer d’entraîner le monde.

         Aujourd’hui encore c’est le drôle d’échassier que nous avons comme ministre de l’économie qui sans aucune honte avoue que si 20 millions de gens retiraient en même temps leur argent le système s’écroulerait. Sans honte, la vérité toute nue, l’usure sans habits, montrant ainsi comment tout un chacun est tenu.

         La tchatche, toujours la tchatche, et ça marche. On les retrouve partout où il y a de l’argent à faire, à inventer, à créer à partir de rien, du temps qui passe, car il faut qu’ils souillent tout, avec le vent de la tchatche qui sort de leur bouche : avocats, politiciens, journalistes, vedettes, médecins, etc., la tchatche qui étourdit, et qui ne s’arrête jamais pour maintenir l’illusion que vraiment du peuple goye on ne se fout pas.

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 11:11

      C’est possible ! Ils sont en train de le faire, c’est comme si c’était déjà fait !

      Les policiers-militaires des forces spéciales brésiliennes sont en train de nettoyer les favelas – l’équivalent social de nos « quartiers sensibles » - de leurs traffiquants de drogue et de leurs criminels en tout genre. Et ils ne font pas dans la dentelle, chars d’assaut, hélicoptères, engins blindés et fusils mitrailleurs, on dégome tout ce qui bouge. Et surprise des surprises, ça marche, les criminels qui sont tombés ne se reléveront pas (plus de trente-cinq au moment où nous écrivons), et les autres, comme des rats, fuient là où ils le peuvent.

      Pourrions-nous suggérer à l’actuel président de la France qu’il se décide à employer les mêmes moyens pour nettoyer nos quartiers gangrénés par le même type de vermine. Il se dit très ami de l’ancien président socialiste Lula, il dit même admirer certaines de ses méthodes, alors quand pour une fois le modèle à suivre est bon, qu’attend-il ?

      Eh bien, il ne le fera pas tout simplement parce qu’il est raciste et que la France est raciste ! Il n’enverra jamais les forces armées pour tirer sur les criminels qui font la loi dans les banlieues, parce qu’ils sont arabes, noirs, musulmans, que sais-je encore. Ainsi, refusant de traiter les criminels étrangers vivant sur notre sol comme ils le méritent justement parce qu’ils sont d’origine étrangère, il fait preuve de racisme. On nous rabache tous les jours que tous les Français - les véritables et les autres - sont égaux, eh bien ce n’est pas vrai, ce n’est jamais vrai. A force d’imposer ce grand écart mental aux Français, on en fait des schizophrènes, des écorchés vifs, des décérébrés, mais n’est-ce pas là le but de cette lente et constante humiliation ?

      Et puis, une telle décision risquerait de redonner un sens de mission aux forces de police et aux forces armées, cela risquerait de les rapprocher d’une population qui n’attend que ça. Très mauvais tout ça au moment où il faut démembrer les nations européennes et préparer le siège pour Straus Kahn.

      Notons enfin le silence des média dans cette affaire, qui se content de commenter les événements comme s’il sagissait d’un match de football, et pensons à ce qui se passerait si la chose était arrivée dans le Chili du Général Pinochet, ou dans l’Espagne du Général Franco.

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 14:14

CHRONIQUE EN DEUX PARTIES

 

1) Du parallèle et du raccourci.

(Ou la France pourrie, scandaleusement pourrie)

Explication des faits, mise en place du climat.

 

 

      1) Le parallèle porte sur la nature des événements, le raccourci sur la proximité temporelle qui permet de les rapprocher d’autant plus. Voici donc deux événements récents.


« 
Le maire socialiste de Montoire-sur-Loire, Michel Cureau, poursuivi pour des agressions sexuelles sur quatre personnes, dont 3 mineurs, a été condamné à 18 mois de prison avec sursis et 10 000€ d'amende. Il est interdit de toute activité impliquant un contact habituel avec des mineurs. Il sera inscrit sur le fichier national des auteurs d’infractions sexuelles.

Le procureur avait pourtant demandé l’incarcération de l’élu, qui a démissionné de son poste ce week-end, avant le jugement. Mais il reste conseiller général. Michel Cureau est enseignant et pratiquait des activités parascolaires. »

 

(Source Le Salon Beige)

       

 

« MANOSQUE - Suspendu pour avoir diffusé une vidéo anti-IVG

La diffusion d'un film de propagande anti-avortement a choqué les élèves du lycée Les Iscles. Une enquête administrative est en cours.

Le proviseur et les parents d'élèves d'un lycée de Manosque ont alerté le rectorat et l'inspection académique sur les agissements d'un professeur qui a diffusé une vidéo anti-avortement

Des images insoutenables, censées illustrer les différentes techniques d'avortement et montrant des foetus, parfois disloqués : voilà ce que des élèves de seconde du lycée Les Iscles, à Manosque, ont été contraints de regarder lors d'un cours d'éducation civique juridique et sociale. "Moi, j'ai quitté la salle, avec deux de mes camarades, mais les autres sont restés jusqu'au bout, tétanisés", raconte Maxime, un élève de la classe. "Ce n'était pas la première année que ce professeur d'histoire-géographie mettait ce film pro-vie au programme de son cours, et je m'étais mis d'accord à l'avance avec mes parents pour sortir si jamais il recommençait", assure l'adolescent.

L'incident, survenu à la mi-octobre et révélé par La Provence mercredi, a été immédiatement signalé à l'académie des Alpes-de-Haute-Provence par le chef de l'établissement, ainsi que par un courrier de parents d'élèves. La responsable locale de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), Annie Mouthier, est également intervenue. Une enquête administrative a été diligentée, conduisant le 8 novembre à une inspection du professeur, un enseignant expérimenté, âgé d'une quarantaine d'années. Parallèlement, une cellule d'écoute et de dialogue a été mise en place dans l'établissement.

Tracts anti-avortement

Les faits paraissent en effet d'une extrême gravité. Les parents du jeune Maxime ont depuis retrouvé la trace de la fameuse vidéo sur Internet. Diffusée par un site international de propagande anti-avortement (auquel Le Point.fr a choisi de ne pas faire de publicité), le film, intitulé No Need to Argue ("Pas besoin d'argumenter"), est une succession de séquences sanguinolentes montées en musique sur le dramatique Light and Shadows de Vangelis. "Maxime nous a aidés à retrouver le film, mais il a refusé de revoir ces images", confie son père Yves Falques. "Il nous a également rapporté que son professeur faisait des interprétations très personnelles du programme, axées sur les questions religieuses, et que, quand un débat était lancé, il y tournait court", raconte le parent d'élève. "Il nous a dit qu'il ne fallait pas utiliser la pilule ni le préservatif", renchérit Maxime. Dans une classe de première, l'enseignant aurait également distribué des tracts anti-avortement.

Convoqué à deux reprises au rectorat, le professeur a, quant à lui, refusé de venir s'expliquer. Absent du lycée pour maladie, il a finalement été suspendu, mardi, de ses fonctions, par le recteur de l'académie d'Aix-Marseille, à la demande expresse du ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel. Une mesure provisoire d'une durée de quatre mois, prise "pour préserver les élèves, leurs familles, mais également l'enseignant", explique l'inspecteur d'académie Didier Vin-Datiche. "Les premiers éléments collectés semblent montrer que ce professeur a manqué à un devoir élémentaire de neutralité. Nous allons approfondir l'enquête administrative afin de mieux établir la réalité des faits, voire les manquements de cet enseignant au cours des mois écoulés", ajoute-t-il. Si les faits sont avérés, le professeur pourrait être soumis à un conseil de discipline pouvant décider d'une sanction administrative, allant du simple blâme à la radiation définitive. »

 

(Source Le Point).

 

 

         « "Ce qui s'est passé est inacceptable, a réagi le ministre de l'Education Luc Chatel au micro de RTL mercredi midi. L'enseignant doit veiller à ne jamais heurter la sensibilité et les convictions des jeunes. Or la projection du film, manifestement insoutenable, a profondément choqué les élèves". Il précise avoir demandé au recteur de l'académie de suspendre ce professeur, ce qui a été fait depuis. Une procédure devait également être engagée à son encontre. "On ne peut pas laisser passer de telles pratiques", a conclu le ministre. »

         Voilà, il n’y a malheureusement pas grand-chose à ajouter, si ce n’est le silence assourdissant des média dans le premier cas, et dans le deuxième cas une nouvelle démonstration de l’asservissement des journalistes traîtres à leur race et à leur nation dans l’accomplissement de leur sombre besogne au service des princes de l’usure, ainsi qu’à leur politique de destruction de l’Occident chrétien.

         Une note finale cependant, grâce au Ministre Luc Chatel, nous pensions que la Shoah était ce qu’il y avait de pire dans l’histoire de l’humanité, nous nous trompions et nous savons maintenant que le véritable insoutenable (qui ne peut en aucun cas être montré et débatu) c’est l’avortement. Merci Luc Chatel !

 

 

 

2)   Les rescapés de l’avortement montent au front.

 

         Point n’est besoin de s’étendre sur la présentation scandaleuse des faits ni sur les choix sémantiques retenus dans la rédaction de l’article du Point.

         Nous semble plus intéressant le cas du jeune Maxime et de ses compagnons. Manifestement, le jeune Maxime, qui s’est comporté - en accord avec ses parents et certaines associations nécessairement de gauche -comme un parfait membre des jeunesses staliniennes, est un héros, un brave, un juste. Pourquoi y a-t-il des lois, une hiérarchie, des institutions puisque Maxime est là ? Tout le pouvoir aux Maxime de ce monde !

         Mais là où le brave Maxime erre comme un aveugle, c’est qu’il peut agir comme il le fait car il a eu la chance, la chance incroyable manifestement, de réchapper à un avortement que ses propres parents et leurs amis des associations lui auraient fait subir sans le moindre état d’âme. Le petit Maxime est en vie et il appelle au meurtre de ceux qui n’auront pas sa chance. Le petit Maxime ne mérite qu’une chose, qu’on lui fourre un fœtus dans les mains et qu’on l’enferme seul en sa compagnie pendant quelques heures ou quelques jours. Le petit Maxime mérite une torgnole suivie de la trempe de sa vie, mais ce n’est certainement pas ses parents qui vont les lui donner.

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20 novembre 2010 6 20 /11 /novembre /2010 23:23

      Le Ministère de la Culture ? C’est bien évidemment un monstre qu’il faut supprimer, et quel Saint Michel, quel Saint Georges nous en délivrera ?

      Le Ministère de la Culture ce sont des chèques en blanc et une planche à billets pour des réseaux d’escrocs et de profiteurs, tout en faisant la promotion du toujours plus laid, du toujours plus faux.

      Découlerait de la suppression de ce Ministère, l’arrêt immédiat de toutes les subventions aux associations et aux individus mystérieusement choisis – les artistes, qui ne sont pour la plupart que des parasites nuisibles.

      Examinons quelques domaines où la pieuvre culturelle intervient, et quelques remèdes salutaires.

      La littérature et l’édition. Soyons généreux, à peu près 99% de ce qui se trouve dans les librairies ou les bibliothèques dites « grand public », ne sont que des produits commerciaux nocifs. Thèses marxistes, adulation du veau d’or culturel, mensonges sur l’histoire, psychatrie et psychologie, littérature nombriliste du type romanesque issu de la Renaissance et de la Réforme qui a amené à l’existentialisme et à ses dérivés pervers (Voir à ce sujet le chapitre sur le roman dans l’ouvrage « l’Homme » de Ernest Hello), nous en passons, et de meilleures. Cette industrie de la propagande est facilitée par des subventions, par des contrats automatiques avec le circuit des bibliothèques publiques. L’examen minutieux des comptabilités des maisons d’édition, et des autres secteurs de l’industrie du livre, devrait réveler nombre de  perles comptables et de juteux détournements. Tout comme pour les associations, il est possible de concevoir une demande rétroactive de remboursement de toutes ces escroqueries déguisées par les sociétés ou par les individus concernés, la chose pouvant aller jusqu’à la repossession de biens personnels manifestement acquis par lesdites escroqueries.

      Interdiction immédiate de la fête de la musique, qui n’est qu’un prétexte à faire du bruit, à s’exhiber – Itou pour la « techno parade », et toutes les manifestations sataniques de cet ordre, qui transforment notre jeunesse en une meute d’animaux primaires, et qui facilitent le commerce des stupéfiants tout en les banalisant. Il existe des textes sur le trouble à l’ordre public, il conviendrait de sanctionner lourdement les organisateurs et les participants qui tenteraient de contourner une telle interdiction.

      Révision totale du droit d’auteur. Le droit d’auteur nous est présenté et imposé comme une notion révélée qui participerait de la loi naturelle – c’est, tout comme la Sécurité Sociale, un moyen coercitif, qui n’est en vérité qu’une méthode de contrôle (sans même parler de l’aspect fiscal) des flux culturels au service d’une idéologie ; il convient d’examiner avec attention qui excerce ce contrôle et à qui il profite, car il est vrai que, parfois, pour certains, cela peut rapporter gros. Un dernier mot à ce sujet : Existe-t-il des droits d’auteur sur la Bible, les écrits des Pères de l’Eglise, les tryptiques, les cantiques, les cathédrales, la liturgie…? Non, car la vérité et le beau circulent, librement.

      Le théâtre subventionné est un cloaque pestilentiel où pullulent toutes sortes de socialistes, de communistes et de trotskystes, qu’il faut assécher en fermant le robinet des subventions. Conséquence collatérale de cette mesure : les intermittents du spectacle – une spécificité bien française – pourront enfin goûter aux joies du vrai travail.

      Le cinéma est-il un art ? Saint Pie XII avait répondu par l’affirmative, mais il y a loin de sa conception du film idéal des années cinquante aux horreurs qui sont produites aujourd’hui. LF Céline, dans ses pamphlets, et notamment dans « Bagatelles pour un massacre », avait discerné les dangers potentiels de cette mécanique et avait répondu différemment – et Lucien Rebatet, dans son ouvrage « Les tribus du cinéma et du théâtre », études et chiffres à l’appui, avait montré à qui profitait véritablement cette industrie du divertissement perpétuel. Toujours est-il que nos « cinéastes », tous socialistes, sont devenus des fonctionnaires vivant de prébendes, qui ne font que distiller un jus insipide servant chaque fois à rabaisser un peu plus les individus (nous ne nous étendrons pas sur le cas symbolique de l’immonde Besson et de ses films-trahisons).

      Les musées d’Art moderne. Revente de leurs collections à l’étranger, et si l’étranger n’en veut pas, réquisition des férailleurs, des casseurs et des brocanteurs pour le recyclage des matières premières. Arrêt du métissage forcé patrimoine/art contemporain (Château de Versailles pour exemple), ou lieu sacré/art contemporain.

      Ce qui est vrai dans ces quelques domaines l’est également pour tous les autres domaines culturels – un grand nettoyage s’impose.

      Pour appliquer cette manière de programme, il n’est pas nécessaire de faire du bruit, de brûler en grandes pompes le fauteuil de ce ministère souillé par tant de déviants. Non les choses peuvent se faire dans le calme et la discrétion, mais efficacement et fermement.

      Prenant Gustave Flaubert pour exemple, Léon Bloy avait clairement montré dans son texte La besace lumineuse, comment un artiste talentueux mais ennuyeux pouvait se transcender et atteindre à l’excellence lorsque que confronté à un sujet sacré (dans ce cas la légende de saint Julien). Dans le domaine artistique, que ce soit la peinture, la sculpture, la musique (on pensera aux Vêpres de la Vierge Marie de Monteverdi), etc. les exemples de ce phénomène sont nombreux.

         Il s’agira donc d’encourager à la recherche et à l’expression du beau et du vrai, et donc du sacré, il s’agira de renouer enfin avec ce qui faisait la force et la particularité de l’esprit français, car qu’on le veuille ou non, la France est fille aînée de l’Eglise.

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