Les adoptions d'enfants étrangers par des familles françaises ont très fortement augmenté en 2010 en un an, passant de 3 017 à 3 504 (+16%). La hausse est en partie expliquée par le vol d’enfants Haïtiens dérobés à leur culture et à leur peuple : 992 enfants sont arrivés de ce pays en 2010, contre 653 en 2009 (+51,9%). Ce n’est pas la seule explication, puisque l’adoption d’enfants Vietnamiens a augmenté dans une proportion identique (469 enfants contre 308, soit une augmentation de 52% également).
369 Colombiens ont été adoptés (contre 241 en 2009), 352 Éthiopiens (contre 445), 301 Russes (contre 288). Il y a eu également 100 Chinois, 75 Ivoiriens, 70 Maliens, 59 Congolais (dont 41 de RDC), 59 Ukrainiens, 52 Djiboutiens, 47 Lettons, 46 Kazakhs, 37 Malgaches, 34 Tunisiens, 30 Thaïlandais, 26 Polonais, 23 Nigériens, 21 Indiens, 19 Népalais, 15 Togolais, 15 Béninois, autant d’Arméniens, 14 Laotiens, 14 Philippins, 13 Brésiliens, 12 Centrafricains, etc.
Pourtant, en France, il y aurait entre 8 000 et 10 000 enfants adoptables, comme le rappelait il y a quelques mois la représentante de l'association Enfance et famille d'adoption Geneviève Miral :
« On est incapable aujourd’hui en France de chiffrer avec exactitude le nombre d’enfants sous tutelle ! Ils seraient entre 8 000 et 10 000 dans des situations diverses: bébés nés sous x, pupilles de l’Etat ou enfants sous délégation d’autorité parentale. L’adoption en France est gérée au niveau départemental. On demande depuis des années la mise en place d’un service national en mesure de recenser les pupilles de l’Etat. En pratique, il suffirait de quelques personnes détachées et d’un petit budget à hauteur de 200 000 euros. Cela ne demande pas un gros effort mais encore faut-il une volonté politique. »
La volonté politique est claire : privilégier l’adoption d’enfants étrangers au détriment et de ces enfants et de la Nation, et des enfants français non adoptés. Il y plusieurs dizaines de milliers de familles en attente d’adoption ; mais plusieurs milliers d’enfants Français ne sont pas adoptés et, chaque année, 200 000 enfants sont assassinés par l’avortement.
Enfants étrangers adoptés en France en 2010 (nombre par dizaine de milliers d’habitants et par région).
La légitime volonté d’adopter un enfant pour des familles qui le méritent est malheureusement masquée et par la volonté du gouvernement et par une partie des adoptants, qui ne réagissent qu’e n consommateur égoistes, détachés de toute réalité ethnique et charnelle. La majorité des adoptés sont des Africains ; beaucoup viennent de pays corrompus ou en guerre - sans même évoquer le cas de la France. Pour ces pays, le commerce des enfants devient une entrée de devise, au même titre que le tourisme ou l’agriculture.
Acculturation, consumérisme, immigration-intégration, idéalisme et sentimentalisme, politiques volontaires anti-nationales : comme nombre de sujets, l’adoption est symptomatique des maux du temps.