A la suite de la crise Irlandaise, les autorités européennes viennent de se mettre d’accord sur l’idée d’un fond de stabilisation permanent destiné à éviter ou du moins à gérer plus facilement tout nouveau problème de cessation de paiement d’un état de la zone euro. Cette décision importante est prise sans l’aval des peuples qui ne sont pas consultés sur la question. L’emprise technocratique et mondialiste se renforce, le piège se referme. En attendant l’Irlande va devoir faire des coupes drastiques dans ses lignes budgétaires et le peuple va trinquer.
Ceci dit, la droite nationale française fait quand même un contresens monumental si elle charge l’euro en lui même de tous nos problèmes économiques. Je n’ai pas très bien compris si la droite nationale accusait l’euro de tous les maux économiques ou pas. Tout dépend de ce qu’on entend par euro et euro-mondialisme... Si on évoque par là un aspect au sens large, civilisationnel, dans lequel une minorité de technocrate plus ou moins élu à un pouvoir anormal sur un très grand nombre de citoyens européens, d’accord c’est un point de vue totalement valable et même central. Mais si on accuse l’euro au sens monétaire, au sens étroit, alors c’est un contresens. Quitter l’euro ne résoudrait quasiment en rien nos problèmes, ni n’aggraverait les choses non plus d’ailleurs, tout dépend de ce qu’on fait de sa souveraineté monétaire. C’est typiquement un faux problème. Quitter l’euro n’empêche nullement non plus l’appartenance à un dispositif automatique de soutien. Une telle appartenance, avant d’être un acte monétaire est un acte politique. Finalement quitter l’euro aurait peut être plutôt tendance à envenimer les choses car je suis désolé mais la fameuse souveraineté monétaire mise en avant par le FN, dans 99% ça veut dire faire de la dévaluation/ inflation pour payer ses dettes ou son train de vie courant. Cela s’est produit à de nombreuses reprises à l’époque du franc. l’argument de la dévaluation compétitive pour booster les exportations et l’industrie est très à la mode parmi les économistes.
C’est un argument bidon, surtout sur le long terme. Les pays les plus industrialisés sont ceux qui ont les monnaies les plus fortes (Suède, Suisse, Japon, Allemagne), pas les plus dévaluées ! L’euro, ancré à la rigueur monétaire allemande empêche au contraire de verser dans le travers inflation/ dévaluation. L’inflation (je ne dis pas la hausse des prix qui elle est un résultat, non une politique...), c’est ce que les EUA font depuis 30 ans, et c’est pour ça qu’on a eu droit à la monstrueuse crise de 2008, alors, si on pense maintenant que c’est ça la solution à la crise, bonjour le contresens monumental. Notre désindustrialisation, notre endettement, nos problèmes de financement de la sécu pour les immigrés n’ont pas de rapport avec l’euro et date d’avant son adoption en 2001. L’endettement français est continu depuis 1970. Ce n’est donc pas la faute de l’euro, il n’y a pas de corrélation. Historiquement l’euro a été adopté en partie pour couper l’herbe sous le pied des spéculateurs type Georges Soros, en abolissant les marges sur les taux de change en Europe lesquels s’appuyaient ces spéculateurs astucieux. Par ailleurs un pays comme l’Islande, hors zone euro pourtant, a eu presque exactement les mêmes problèmes que l’Irlande et nous avons du les aider.
Vaste enquête dans les milieux mafieux de la finance américaine
Les Échos de jeudi dernier nous rapporte que cette enquête se déroule dans les milieux du grand banditisme financier. L’opération mains propres est en cours. Le fond de couverture (hedge fund) SAC capital advisors du grand bandit milliardaire Steven Cohen a été perquisitionné par le FBI dans le Connecticut la semaine dernière. Des employés nommés Ganek, Schimel, Sapanski, impliqués dans l’affaire sont auditionnés par la justice. Ces malfaiteurs, ainsi que d’autres fonds et réseaux, Level global, Global investors, Citadel, ... sont soupçonnés de délits d’initiés de grande ampleur étalés sur des longues périodes. Autrement dit on ne parle pas là d’un ou deux petit faits ponctuels, comme dans les histoires de Noël Forgeard et EADS en France, mais véritablement d’un état de fait criminel quasi permanent. On découvre en particulier à la lumière de ces investigations du FBI, que les fonds alternatifs des milliardaires sont de mèche avec des réseaux d’experts (Gerson Lehrman, Guidepoint global...) qui leur fournissent des tuyaux.
Les malfaiteurs Benhamou (image floue)
et Steve Cohen (avec les lunettes)
Rappel de ce que c’est qu’un délit d’initié : c’est un tuyau, une info, qui fait que l’on sait d’avance si le titre va monter ou descendre. En soit il n’y a pas délit, mais à partir du moment ou les petits épargnants naïfs (vous ou moi par procuration du gestionnaire de notre compte) qui ne sont pas dans le coup n’ont pas la même info, il y a asymétrie d’information et c’est forcément notre argent qui constitue les bénéfices spéculatif de Cohen et consorts puisque le cours des titres est largement issu de arbitrages pépère et peu réactif des millions de petits gestionnaires/ épargnants, c’est là qu’est le délit.
Un nommé Yves Benhamou, professeur à la Pitié salpêtrière à Paris vient ainsi d’être arrêté à Boston. Le malfaiteur Yves Benhamou refilait des tuyaux sur le médicament Albuferon et l’industrie pharmaceutique au fond de couverture US Front point partners.
Délits d’initiés et spéculation instantanée (flash trading)
A propos de délits d’initiés... Savez vous ce que c’est que la spéculation instantanée (flash trading) ? C’est du trading, par exemple achat revente classique, mais sur très court terme. Un jour ou deux c’est déjà ( comme dirait Sarko) du "court termisme", mais les flash traders, descendent bien en dessous, en dessous d'une seconde, en dessous même d'un dixième de seconde, voir même d'un centième si leurs ordinateurs le leurs permettent. Aux EUA cela représente plus de 50% des transactions sur le marché action. Quel rapport me direz vous avec les délits d’initiés ? Tout simplement le fait que le flash trading est un délit d’initié (mais un délit légal en quelque sorte).
Car si le petit épargnant sur son micro-ordinateur est incapable de suivre les variations de cours sur un titre à l’intérieur d'un dixième de seconde donné, tandis que d’autres dans leur fonds alternatif (hedge funds) luxueux, équipés de gros ordinateurs centraux avec des processeurs derniers cris Intel ou AMD opteron peuvent le faire, alors il y asymétrie d’information exactement comme dans un délit d’initié classique. Non plus étalé sur un jour ou deux, mais à l’intérieur d'un dixième de seconde.
Christian Noyer, le directeur de la banque de France et Christine Lagarde viennent de se prononcer officiellement contre le flash trading. Ça veut bien dire ce que ça veut dire. Quand il y a des injustices moyennement grosse, les autorités bougent à peine le petit doigt, alors s’ils se prononcent vertement contre une injustice, imaginez à quelle point elle est monstrueusement grosse !
(Source : Forum nationaliste français)