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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 16:16
Ce chant qui figure dans le répertoire scout, est l’adaptation du chant russe, Katiuska (ou Katioucha). Selon un site internet, la musique est de M. Blanter et les paroles de M Isakovsky, datant de 1938. Katiuska demeure pour les Russes un chant patriotique. L’origine de son adaptation en français est inconnu. Un autre pays européen l’a adapté : l’Espagne. Sous le titre Primavera, les volontaires espagnols combattants sur le Front de l’Est dans les armées européennes contre le Bolchevisme qui reprirent ce chant. Plusieurs dizaines de milliers de soldats espagnols luttèrent au sein de la Division Azul.
Le chant a également été adapté en en Italie, par les terroristes communistes, sous le titre Fischia il vento. Elle date des dernières années de la guerre : elle a été composée par Felice Cascione en en septembre 1943 quand la "résistance" naquit avec le retour de la mafia et des envahisseurs yankees.

Variations de la version française : « Et le ciel » c. 2 l. 2 ; « Et le soir » c. 3 l. 1 ; « Vole, vole au ciel chanson légère » ou « Vole au ciel, vole ma chanson ».




I. Quand la neige a recouvert la plaine
Je prends mon cheval et mon traîneau
{Et mon chant s’élève à perdre haleine
Non, jamais le monde fut si beau. (bis)

II. Au matin dans la brise glaciale
Je m’en vais au gré de mon traîneau
{Mais le ciel peu à peu se dévoile,
Non, jamais le monde fut si beau. (bis)

III. Dès le soir quand la nuit est rebelle
Mon cheval s’empresse au grand galop :
{Mais mon cœur, lui, reste aussi fidèle,
Non, jamais le monde fut si beau. (bis)

IV. Vole au ciel, vole chanson légère
Le soleil vers lui t’emportera ;
{Vers celui qui donne la lumière
Et réchauffe le cœur de nos gars. (bis)




Ecouter le chant ICI

ou ci-dessous :









Version espagnole : Primavera

Variation : c. 5 l. 4 : « Las estrofas de esta mi canción » ; « Mi canción » remplace « Cara al sol » ; c. 6 l. 4 : « Formaría junto al Fundador ! ». Une autre version remplace le dernier couplet par : « Katiuska no llores por mi vida,/ Sabes que luchar es mi misión; / Si yo caigo recuerda mi canto,/ Que es un canto de guerra y amor. » puis « Si mi cuerpo se quedara roto,/ Y mi sangre riega el trigal;  / Formaría junto a mis compañeros,/ Formaré la COE del honor. / Formaría junto a mis compañeros./ Formaré la COE del honor! »



I. Katiuska era una joven rusa,
Que habitaba a orillas del Volklhov;
Y una triste mañana de otoño,
Vio pasar la División Azul.

II. Es un ángel que va cabalgando
cabalgando y sin descansar;
va cantando las tristes historias,
de una guerra que ya te terminó.

III. Primavera lejos de mi patria,
Primavera lejos de mi amor,
Primavera sin flores y sin risas,
Primavera de guerra en el Volkhov.

IV. Y sus aguas, que van al Ladoga,
Van cantando esta triste canción;
Canción triste de amor y de guerra,
Canción triste de guerra y amor.

V. Cuando, ebrio, avanza el enemigo,
A tacar con vodka y sin valor,
Rasga el aire más fuerte que la metralla,
Las estrofas de mi Cara al Sol

VI. Cara al Sol, canción antigua y nueva,
Cara al Sol es el himno mejor;
Cara al Sol es morir peleando,
Que la Patria así me lo pidió.

VI. Si mi cuerpo se quedara roto,
formaría en la "Legión de Honor";
Montaría la guardia en los luceros,
Formaría junto al mejor.




Ecouter le chant ICI

ou ci-dessous :








Version russe : КАТЮША


Расцветали яблони и груши,
Поплыли туманы над рекой.
Выходила на берег Катюша,
На высокий берег на крутой.

Выходила, песню заводила
Про степного, сизого орла,
Про того, которого любила,
Про того, чьи письма берегла.

Он ты, песня, песенка девичья,
Ты лети за ясным солнцем вслед.
И бойцу на дальнем пограничье
От Катюши передай привет.

Пусть он вспомнит девушку простую,
Пусть услышит, как она поет,
Пусть он землю бережет родную,
А любовь Катюша сбережет.

Расцветали яблони и груши,
Поплыли туманы над рекой.
Выходила на берег Катюша,
На высокий берег на крутой.









(traduction du chant russe via le site www.chambre-claire.com)

Katiouchka (Katyusha)

Les pommiers fleurissent la clairière
Colorant le brouillard sur les eaux
Katiouchka dominait la rivière
Et son chant planait sur les roseaux

C’est le chant de l’aigle bleu des steppes
Le soleil vers lui te guidera
Vers celui dont elle garde les lettres
Doux trésor précieux de Katiouchka

Vole au vent vole chanson légère
Vers celui qui au loin s’en alla
Vers celui qui garde la frontière
Porte le salut de Katiouchka

Des pommiers tombaient les feuilles mortes
Et la neige recouvrait les monts
Quand un jour arriva au kolkhoze
La réponse ardente du soldat











Fischia il vento

Fischia il vento, urla la bufera,
Scarpe rotte e pur bisogna andar
    a conquistare la rossa primavera
    dove sorge il sol dell'avvenir.
    A conquistare la rossa primavera
    dove sorge il sol dell'avvenir.

Ogni contrada è patria del ribelle,
ogni donna a lui dona un sospir,
nella notte lo guidano le stelle,
forte il cuore e il braccio nel colpir.
Nella notte lo guidano le stelle,
forte il cuore e il braccio nel colpir.

Se ci coglie la crudele morte
dura vendetta verrà dal partigian,
ormai sicura è già la dura sorte
del fascista vile e traditor.
Ormai sicura è già la dura sorte
del fascista vile e traditor.

Cessa il vento, calma la bufera,
torna a casa il fiero partigian,
sventolando la rossa sua bandiera
vittoriosi, alfin liberi siam.
Sventolando la rossa sua bandiera
vittoriosi, alfin liberi siam.



(Traduction de la version italienne via Wikipedia)

Siffle le vent, hurle la tempête
Souliers cassés et pourtant il faut continuer
Pour conquérir le printemps rouge
Où se lève le soleil de l'avenir
Pour conquérir le printemps rouge
Où se lève le soleil de l'avenir

Chaque contrée est la patrie du rebelle
Chaque femme soupire après lui
Dans la nuit il est guidé par les étoiles
Son coeur et son bras sont forts au moment de frapper
Dans la nuit il est guidé par les étoiles
Son coeur et son bras sont forts au moment de frapper

Si la mort cruelle nous surprend
Dure sera la vengeance du partisan
Il est déjà tracé le destin fatal
Du fasciste, lâche et traître.
Il est déjà tracé le destin fatal
Du fasciste, lâche et traître.

Cesse le vent, se calme la tempête
Le fier partisan rentre chez lui
En agitant son drapeau rouge
Enfin, nous sommes libres et victorieux
En agitant son drapeau rouge
Enfin, nous sommes libres et victorieux



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