L’autre étoile de la négritude, après Lylian Thuram, nous voulons parler de Patrick Lozes – que c’est bon d’avoir la peau noire quand cela permet de faire carrière, vient de contribuer, en tant qu’invité, une colonne au torchon stalinien Nouvel Observateur. Son sujet ? La sortie d’un film intitulé Thor, réalisé par le britannique Kenneth Branagh (au passage, il nous est impossible de visionner le moindre film britannique vu la quantité invraisemblable de nègres et autres allogènes qui s’y trouvent, parodiant un monde post-métissage à l’intégration réussie), dans lequel le dieu nordique Thor est interprété par un individu d’ascendance nègre.
Bien entendu, dans sa colonne, Patrick Lozes ne fait que remuer la polémique raciste puisque c’est de cela qu’il vit. Son seul commentaire direct sur le film est le suivant : « Oui, les dieux fussent-ils scandinaves peuvent être interprétés par des acteurs noirs ! Encore heureux... » (Nous ne nous étendrons pas sur la syntaxe et la grammaire de cette petite phrase, car il y a peu, avant que ces salauds de blancs leur apprennent un langage écrit, les ancêtres de Patrick Lozes vivaient dans les arbres).
Cela posé, nous réclamons la réciprocité ! Lors du prochain film consacré aux aventures de Tarzan, nous exigeons que tous les membres de la tribu pygmée qui attaquent Tarzan soient joués par des acteurs géants aryens aux yeux bleus, et que, pour faire bonne mesure et respecter les quotas, le rôle de Tarzan soit interprété par une actrice japonaise unijambiste… « Oui, Tarzan peut être interprété par une actrice japonaise unijambiste ! Encore heureux… »