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27 juin 2006 2 27 /06 /juin /2006 21:55
Les Allemands de la Légion étrangère ont permis à l’armée française d’étoffer son répertoire par l’adoption de nombreux chants germaniques. Celui-ci a été écrit par Kurt Wiehle en 1933 : son titre officiel est Ob’s stürmt oder schneit, mais est plus connu comme le Panzerlied. Thierry Bouzard rappelle qu’il en existe une «  interprétation très martiale » dans le film « La bataille des Ardennes ». Il est entré dans le répertoire de l’armée française entre 1940 et 1954.
Chaque unité adopte sa version, en remplaçant le « képi blanc » par le « béret rouge » des parachutistes ou noir des commandos. Ce chant est devenu traditionnel lors du bahutage des « bazards » à Saint-Cyr. Pour Rémi Tryomphe, (Guide des chants de l’homme de droite), différents groupes ont interprété ce chant en adaptant le refrain : ainsi Jeune nation : « Passent les bérets noirs », la Division Charlemagne : « vont les corps-francs », la « Passent les képis blancs » et les parachutistes « Marchent les combattants ». Il existe quelques variations dans les deux versions présentées ici. Le 5e couplet de la version n°1 provient de www.troupesdemarine.org [repris par lgaud.free.fr] qui, au couplet n°4, conclut la ligne n°1 par "aux plus malins". La seconde version, celle des officiers du 1er REP emprisonnés par De Gaulle est accessible via le lien tout en bas.



Version n°1 :


1. Puisqu’il nous faut vivre et lutter dans la souffrance

Le jour est venu où nous imposerons au front

La force de nos armes

La force de nos cœurs et de nos bras.

{Foulant la boue sombre

Vont les Képis blancs (bis)


2. La rue appartient, à celui qui y descend,

La rue appartient au drapeau des képis blancs.

Autour de nous la haine,

Autour de nous les dogmes qu’on abat.

Refrain.


3. Combien sont tombé au hasard d’un clair matin

De nos camarades qui souriaient au destin,

Nous tomberons en route,

Nous tomberons ou vaincrons au combat

Refrain.


4. La vie ne sourit qu’aux plus forts, aux plus vaillants

L’ardeur, la fierté, la jeunesse sont dans nos rangs

{Pour nos combats, nos luttes

Honneur, fidélité sur nos drapeaux.

Refrain.

 

5. Puis le jour viendra de brandir notre flambeau.

Le peuple, la jeunesse s’uniront à nos drapeaux.

Nous sauverons la France,

Nous bâtirons l’Europe de demain.

Refrain.

 

 


Version n°2 (Officiers du 1er R.E.P. - Fort de Nogent) :


I. A celui qui y descend, la rue appartient

Au drapeau des képis blancs.

{Autour de nous la haine,

Autour de nous les dogmes qu’on abat.

Foulant la boue sombre

Vont les Képis blancs (bis)


II. Combien sont tombé au hasard des

De nos camarades qui souriaient au destin.

{Nous tomberons sans doute,

Nous tomberons, nous vaincrons au combat

Foulant la boue sombre

Vont les Képis blancs (bis)


III. Puisqu’il nous faut vivre et lutter dans la souffrance

Le jour est venu où nous imposerons au front

{La force de nos âmes

La force de nos cœurs et de nos bras.

Foulant la boue sombre

Vont les Képis blancs (bis)


IV. La vie ne sourit qu’aux plus forts, aux plus vaillants

L’ardeur, la fierté, la jeunesse sont dans nos rangs

{Pour nos combats, nos luttes

Honneur, fidélité sur nos drapeaux.

Foulant la boue sombre

Vont les Képis blancs (bis)



Ecoutez le chant là :
(Version des officiers du 1er REP)


ou ICI


Ou encore là :





Ob's stürmt oder schneit
(Panzerlied)
I. Ob's stürmt oder schneit,
Ob die Sonne uns lacht,
Der Tag glühend heiß
Oder eiskalt die Nacht.
Bestaubt sind die Gesichter,
Doch froh ist unser Sinn,
Ist unser Sinn;
Es braust unser Panzer
Im Sturmwind dahin.

II. Mit donnernden Motoren,
Geschwind wie der Blitz,
Dem Feinde entgegen,
Im Panzer geschützt.
Voraus den Kameraden,
Im Kampf steh'n wir allein,
Steh'n wir allein,
So stoßen wir tief
In die feindlichen Reihn.
III. Wenn vor uns ein feindliches
Heer dann erscheint,
Wird Vollgas gegeben
Und ran an den Feind!
Was gilt denn unser Leben
Für unsres Reiches Heer?
Ja Reiches Heer?
Für Deutschland zu sterben
Ist uns höchste Ehr.
IV. Mit Sperren und Minen
Hält der Gegner uns auf,
Wir lachen darüber
Und fahren nicht drauf.
Und droh'n vor uns Geschütze,
Versteckt im gelben Sand,
Im gelben Sand,
Wir suchen uns Wege,
Die keiner sonst fand.
V. Und läßt uns im Stich
Einst das treulose Glück,
Und kehren wir nicht mehr
Zur Heimat zurück,
Trifft uns die Todeskugel,
Ruft uns das Schicksal ab,
Ja Schicksal ab,
Dann wird uns der Panzer
Ein ehernes Grab.



 

 

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